Réveil...Pourquoi ? [Tomo-Chan]

- Je veux juste que tu te reposes... sinon les médecins te prescriront des calmants et je doute que tu veuilles.

Je me crispais à cette idée. J'ai pas envie qu'on me mettre sur sédatif surtout que j'aime pas être à l'hôpital ça rendrait mon séjours encore beaucoup plus pénible qu'il ne l'est déjà, je soupire doucement. Je remonte un peu la couverture sur moi.

- Je vais faire genre, je me repose, car je ne veux pas me faire drogué.

En ressortant d'ici j'aurais l'air d'un zombi et ça me tente pas du tout. Je préféré ressortir d'ici un minimum correctement.

- J'ai chaud tu peux ouvrir la fenêtre ? Ou j'ai pas le droit car je suis encore trop faible ?

Je regarde Tomohisa, mais je ne sais pas si, il pourra me répondre.

- Je vais faire genre, je me repose, car je ne veux pas me faire droguer.

Je réprimai un sourire amusé. Je commençais réellement à bien connaitre ses réactions. Mais si au moins il restait allongé je me sentirais rassuré quand à son état.

- J'ai chaud tu peux ouvrir la fenêtre ? Ou j'ai pas le droit car je suis encore trop faible ?

Je souris et me penchai sur lui pour déposer un baiser sur son front. Un peu d'air ne pourrait pas lui faire de mal.

- Non je pense que ça devrait aller.

Je me redressai et me levai pour m'approcher de la fenêtre. Je l'ouvris légèrement. Je sentais vaguement l'air s'infiltrait dans la chambre... je sentais plus son mouvement sur ma peau que la différence de température je dois dire. Pour moi c'était du pareil au même.

- Tu me diras quand ça ira mieux, je la refermerais.

Pas besoin qu'il se choppe un coup de froid en plus quand même...

- Non je pense que ça devrait aller.

Je souris au moins, j'avais le droit à ça. Sinon, je me sentirais comme dans une prison. Quoi que juste êtres dans une hôpital c'est suffisant pour se sentir dans une prison. Tomohisa se lève et va vers la fenêtre. À peine ouvert que je sens de la fraîcheur.

- Tu me diras quand ça ira mieux, je la refermerais.

Je hochais doucement la tête c'était certain que j'allais lui dire, je voudrais pas tomber malade par dessus ça, je veux pas resté ici trop longtemps.

- Au moins maintenant, je sais que je ne mourais pas de chaud, je suis dans mes chaleurs.

Je soupire doucement en posant mes bras sur la couverture. Je tourne la tête vers la fenêtre.

- Qu'elle température fait-il ?

Autant que je demande. Je veux savoir.

- Au moins maintenant, je sais que je ne mourais pas de chaud, je suis dans mes chaleurs.

Je retournai près du lit et m'assis sur le bord à nouveau. Être près de lui ajoutera au froid de la pièce, mais bon je pouvais pas vraiment y faire grand chose, si je restais loin il me dirait sûrement de revenir près lui.

- Quelle température fait-il ?

Je baissai les yeux sur mon ange en repensant à ce que j'avais vu en ouvrant la fenêtre. J'y avais pas vraiment fait attention, mais mon cerveau enregistrait plus de choses que je le voulais en fait.

- Y a quelques nuages et le ciel est bleu mais il va pleuvoir...

Encore plus précis qu'un présentateur météo... quoique sans être plus précis j'étais au moins plus sûr c'était certain.

- Mes capacités vampiriques m'aident même à savoir des choses aussi inutiles que la météo, ça fait peur.

Je soupirai, blasé. C'était pas vraiment très utile... enfin pour moi ça l'était pas.

- Y a quelques nuages et le ciel est bleu mais il va pleuvoir...

Je le regardais en haussant un sourcil. Comment pouvait-il savoir cela ? C'était si évident que ça ? Nah, mais et puis quoi, il a écouter la météo à la télé ? Car disons qu'en voyant un ciel bleu, je pourrais pas prédire qu'il risque de pleuvoir.

- Mes capacités vampiriques m'aident même à savoir des choses aussi inutiles que la météo, ça fait peur.

Je ris doucement alors qu'il soupir blasé. C'était inutile pour lui, mais pas pour moi. C'était pratique pour en fait vraiment pratique d'ailleurs. Sûrement plus que je ne le crois. Je posais ma main sur sa joue et la caressait doucement.

- Ce n'est pas inutile. Car pour moi c'est utile. Et comme ça maintenant, je vais savoir quoi porté pour sortir sans tomber malade.

Je fais un petit sourire en coin. J'aimais sentir le vent sur ma peau et la fraîcheur de sa peau sur la mienne. C'était bizarre, mais j'adorais cela. La porte de la chambre s'ouvrit. Une infirmière blonde entre en souriant.

- M.Kamenashi vous avec des médicaments a prendre, je viens vous les portez.

Des médicaments ? Pourquoi ? Je suis si malade que ça ?

- Des médicament pourquoi ?
- Rien de bien grave. Cela aidera votre guérision et aussi à mettre vos vitamines à niveau.

Je la regarde interrogateur. Elle m'aurait parlé chinois ça aurait revenu au même. Elle me tends des pilules et ressort de la chambre alors que je regarde les pilule intrigué.

- Ce n'est pas inutile. Car pour moi c'est utile. Et comme ça maintenant, je vais savoir quoi porter pour sortir sans tomber malade.

Il fit un petit sourire. Bon si lui ça lui servait c'était toujours ça de gagner... pas que ce soit très glorieux de servir de météorologue mais bon... je savais pas tellement d'où ça venait en fait. Je devais être sensible aux changements d'atmosphère... comme les chiens.
La porte de la chambre s'ouvrit et une infirmière entra avec des médicaments, j'arquai un sourcil.

- M.Kamenashi vous avez des médicaments a prendre, je viens vous les porter.

Des médicaments? Et le médecin aurait pas pu le dire plus tôt?... ça aurait été plus ça son boulot que de faire la morale en fait... comme quoi y avait des gens qui savaient pas rester à leur place...

- Des médicament pourquoi ?
- Rien de bien grave. Cela aidera votre guérison et aussi à mettre vos vitamines à niveau.

Elle donna des pilules à Kazu puis ressortit. Je regardai mon homme qui semblait intrigué. A vrai dire je l'étais un peu aussi mais bon si il avait des médicaments il valait mieux qu'il les prenne au risque de devoir allonger son séjour ici. Je me levai et remplis un verre d'eau que je lui tendis.

- Tiens ce sera sûrement plus pratique à prendre avec ça.

ça serait quand même bête s'il s'étouffait avec un médicament non?...

- Tiens ce sera sûrement plus pratique à prendre avec ça.

Je levais les yeux pour voir qu'il me tendait un verre c'est sur que ce serait sûrement plus pratique. Mais pourquoi le médecin m'avait pas dit que j'avais des médicaments à prendre ? Bon c'est sur qu'il ne c'était pas senti à sa place alors, il a oublié probablement. Moi même j'aurais oublié. Je mit les comprimé dans ma bouche et attrapais le verre et le but d'un trait pour avaler le tout.

- Merci, dis-je en souriant.

Je reposais ma tête sur l'oreiller et fermais les yeux quelques secondes pour les rouvrir. J'attrapais la main de Tomohisa et la serrait doucement dans la mienne. Ce simple geste voulait tout dire pour moi.

- Embrasse-moi.

Je fis un sourire en coin. J'avais pas de vrai bisous depuis qu'on était la à croire qu'il avait peur de me faire du mal juste à m'embrassant.

Il prit le verre et goba ses cachets avant de boire l'eau d'un trait.

- Merci, dit-il en souriant.

Il reposa sa tête sur l'oreiller, je repris le verre et le posai sur la table de chevet, à côté de la carafe où je l'avais pris. Il attrapa ma main dans la sienne et la serra doucement, ce qui me fit sourire. C'était un simple contact, il était cependant important pour nous deux je crois.

- Embrasse-moi.

J'arquai un sourcil alors qu'il faisait un petit sourire en coin. ça m'étonnait qu'il me le demande, ce n'était pas comme si je ne l'avais pas embrassé depuis tout à l'heure... ça me paraissait un peu étrange, pas que ça m'embêtait de l'embrasser quand même mais bon.
Je lui souris finalement et me penchai sur lui pour déposer un baiser sur ses lèvres roses et encore mouillées de l'eau qu'il venait de boire.

Je passais ma main libre sur sa nuque a fin d'approfondir ce baiser. Je laissais ma langue allé caresser doucement ses lèvres demandant accès à sa bouche qu'il m'autorisa bien sur. Et ma langue alla rejoindre sa jumelle. Elles se caressèrent doucement et tendrement, je mit fin au baiser après un moment à bout de souffle. Je me reculais et ma main se posa sur sa joue.

- Voilà maintenant ses mieux. C'est ça que je voulais.

Je caressais doucement sa joue. Mon sourire était tendre et vrai. J'étais si bien la juste avec lui ici. Je me sentais en sécurité et pourtant, je me disais que l'autre débile était encore par mis nous et pouvais agir n'importe quand. Mais du moment que Tomohisa était la, je pourrais tout enduré.

Je sentis sa main se glisser dans ma nuque puis sa langue caressa mes lèvres, je la laissai automatiquement rejoindre la mienne. Je ne pourrais décemment pas lui refuser ça je pense, nos bouches étaient trop parfaites l'une pour l'autre pour qu'on les empêche de se mélanger. Il rompit le baiser, à bout de souffle et je me redressai légèrement alors que sa main venait sur ma joue.

- Voilà maintenant c'est mieux. C'est ça que je voulais.

Un sourire amusé se plaça sur mes lèvres, en effet ça avait eu le mérite d'être clair. Il souriait lui aussi, et j'aimais ce sourire si sincère, surtout après tout ce qu'il y avait eu. J'étais capable de lui rendre le sourire, c'était ce que je pouvais espérer de mieux.

- Je t'aime tellement Kazuya. Je t'aimerais toute ma vie.

Mon sourire s'agrandit et je déposai un baiser sur le bout de son nez avant de plonger mon regard dans le sien.

- Je t'aime tellement Kazuya. Je t'aimerais toute ma vie.

Je laissais un sourire ce dessiner sur mes lèvres alors qu'il déposait un baiser sur le bout de mon nez pour ensuite planté ses yeux dans les miens. Je le regardais et ne détournais pas les yeux. J'en étais tout simplement incapable de toute façon. Ma main glissa dans son cou que je caressais doucement.

- Même chose, je t'aime et je t'aimerais jusqu'à la fin de la mienne et même après.

Car oui je semblais être condamné à devoir vivre seulement en tant qu'humain près de lui. Donc forcément dans quelques années, j'aurais pu l'air jeune et lui oui. Je devais faire avec, même si j'avais du mal a accepter cela. Je voudrais rester avec lui à jamais.

- Promets-moi que tu me feras tient...

Je ne sais pas si, il comprendrait le sens de ma phrase, mais j'espérais seulement qu'il ne s'énerve pas.

- Même chose, je t'aime et je t'aimerais jusqu'à la fin de la mienne et même après.

Mon sourire se fit un peu plus triste. J'aurais mieux de ne pas dire cela ainsi, car à cause de ça il me faisait penser à nouveau que sa vie aurait une fin. Je frissonnai doucement aux caresses de sa main dans mon cou.

- Promets-moi que tu me feras tien...

Mon sourire disparut complètement et je baissai les yeux. Le faire mien... le transformer... J'aurais réellement du m'attendre à ce qu'il me demande ça... encore une fois. Pourtant j'avais espéré qu'il avait compris que j'en étais véritablement incapable, j'avais essayé... mais je n'avais pas pu lui infliger de telles souffrances.

- Kazu... soupirai-je doucement. Je peux pas te promettre ça...

Je secouai la tête sans relever les yeux, je n'osais pas vraiment croiser son regard... ne sachant pas ce qu'il reflèterait.

- Kazu... soupira-t-il doucement. Je peux pas te promettre ça...

Il secoua la tête, mais ne relevait pas la tête pour me regarder. Pourquoi s'entêtait-il à ne pas vouloir ? Le fait que ma vie avait une fin le blessait et je m'en rendais compte et je le savait en plus. C'était écrit dans son front et dans son regard. Je reposais ma main sur le lit et serrait le drap dans ma main et tournait la tête vers la fenêtre.

- Pourquoi ne peux-tu pas accepté que je veule devenir comme toi ?

C'était si horrible que je veules devenir la même chose que lui ? C'était mal ? Je voulais pouvoir passé ma vie entière avec lui et même plus. Je ne voulais pas vieillir alors que lui resterait toujours jeune. Les regards des autres me pèserait à un moment ou un autre.

- Tomohisa, je te demande pas la lune, dis-je lentement.

C'était bien pire en fait, je lui demandais de me tué tranquillement et d'enlever mon âme, mais je m'en fichais de ça.

- Pourquoi ne peux-tu pas accepter que je veuille devenir comme toi ?

Mais parce que je n'étais qu'un monstre... et je ne comprenais pas qu'il veuille se damner ainsi... subir des souffrances tout au long de de la transformation, la brulure de la soif, enrageante... je ne voulais pas que cet ange tombe aussi bas que moi.

- Tomohisa, je te demande pas la lune, dit-il lentement.

Je relevai brusquement la tête. Bien sûr que ça l'était! Comment il pouvait prendre ça à la légère? Il allait perdre tellement de chose... tellement de chose que je voudrais pouvoir avoir à nouveau...
J'ouvris la bouche pour parler mais je perçus des bruits de pas dans le couloir. Ils ne firent que passer devant la porte, mis ils me rappelèrent où nous nous trouvions... pas que je l'avais oublié... en revanche les gens, si, je les avais oublié. Je soupirai.

- On est vraiment obligé d'en parler maintenant? Ici?

Je passai une main sur mon visage et me levai du lit pour aller m'appuyer contre le mur...

- On est vraiment obligé d'en parler maintenant? Ici?

Encore une fois avec ce sujet j'avais plomber le moral de la pièce. Mais quoi d'autre encore ? Il s'attendait à quoi que je n'en reparle pas ? Bon certes c'était pas le meilleur endroit ou en parlé, mais si je ne le faisais pas maintenant, j'allais oublié ou il trouverait une esquive pour que je lâche l'affaire.

- Pourquoi tu veux pas accepté le fait que je ne supporte pas le fait que moi, je vais mourir...

Et cela pouvait arrivé n'importe quand. À chaque jour, je me battais pour ma survie. À cause de ce malade. Mais j'étais persuader que Tomohisa s'arrangerait pour trouver une solution pour éviter de me faire siens. Je fermais les yeux et me tournais sur le côté pour être dos à lui. Je retenais mes larmes, je ne voulais pas pleurer.

- Je te demande seulement de me comprendre, soupirais-je.

Je demandais pas grand chose à part ça en fait.

- Pourquoi tu veux pas accepter le fait que je ne supporte pas le fait que moi, je vais mourir...

Je rivai mes yeux au sol. J'acceptais cela... et je ne le supportais pas non plus... mais je ne pouvais rien y faire... C'était totalement... "inhumain"... oui en effet c'était vraiment le mot. Pourquoi voulait-il devenir comme moi quand moi j'aurais tout donné pour redevenir comme lui?
J'entendis un froissement de tissu et je relevai vaguement les yeux pour m'apercevoir qu'il m'avait tourné le dos.

- Je te demande seulement de me comprendre, soupira-t-il.

Je soupirai à mon tour et détournai les yeux.

- J'essaye de comprendre Kazu... mais je n'y arrive pas... tu ne peux pas abandonner ta vie pour moi...

Qui étais-je pour enlever la vie à un ange? Qui étais-je pour le transformer afin qu'il reste près de moi toujours? Qui étais-je pour vouloir posséder un ange?

- J'essaye de comprendre Kazu... mais je n'y arrive pas... tu ne peux pas abandonner ta vie pour moi...

Je retenais une nouvelle fois mes larmes qui ne tarderait pas. Mais, je ne voulais pas les laisser couler si facilement. Elle devait resté ou, elles étaient c'est tout ce que je voulais.

- Ma vie j'en fais ce que je veux.

Ma vie était moche en fait.

- Je n'arriverais pas à supporter ses regards plus tard à cause de notre différence d'âge. Déjà que physiquement je suis plus vieux que toi.

C'était un peu chiant surtout que en fait c'était lui qui était censé être plus vieux que moi de 1 an. Je soupire doucement. Apparemment peut importe ce que je dirais ne changera rien.

- Ma vie j'en fais ce que je veux.

Techniquement, il avait le droit de faire ce qu'il voulait de sa vie... mais il ne pouvait quand même pas s'amuser avec ce que les gens autour de lui pourrait ressentir s'il faisait n'importe quoi...

- Je n'arriverais pas à supporter ses regards plus tard à cause de notre différence d'âge. Déjà que physiquement je suis plus vieux que toi.

Je soupirai. La belle affaire, ça ne se voyait même pas... et... et il espérait me convaincre avec un argument pareil? Seulement pour le regard des autres? Mais justement... parlons-en des autres puisqu'il tenait à évoquer le sujet.

- Tu ne crois pas que les gens te regarderont quand tu seras aussi pâle qu'un cadavre, que tes yeux seront rouges et que tu baveras d'envie en sentant leur sang? Son odeur, le flux et les battements de leur coeur?

Je m'approchai à nouveau du lit, mais du côté où il était tourné pour que je puisse le voir. J'essayai de ne pas m'arrêter au seul détail des larmes qui perlaient dans ses yeux.

- Tu ne crois pas que les gens te regarderont quand tu seras aussi pâle qu'un cadavre, que tes yeux seront rouges et que tu baveras d'envie en sentant leur sang? Son odeur, le flux et les battements de leur coeur?

Je sentais ca présence devant moi maintenant. Pourquoi, il me disait ça la ? Je m'en fichais de ça moi. J'étais déjà pâle à l'avance alors bon. Certes moins que Tomohisa, mais comparé à tout les japonais j'étais pâle. Je grimpais la couverture sur ma tête.

- Tu m'apprendras à garder mon sang froid devant du sang. Pour les yeux des lentilles ça existe. Car toi ta les yeux sombre et non rouge. Puis je me fiche de ce qu'il penserons de mon teint de peau.

Qu'allait-il dire maintenant ? Il allait sûrement m'en vouloir d'insisté à ce point, mais c'est ce que je voulais.

Je soupirai quand il mit la couverture sur sa tête.

- Tu m'apprendras à garder mon sang froid devant du sang. Pour les yeux des lentilles ça existe. Car toi t'as les yeux sombre et non rouge. Puis je me fiche de ce qu'ils penseront de mon teint de peau.

J'avais les yeux sombres, uniquement quand ma soif était calmée et ça tenait du fait que j'avais déjà cinq ans mais pendant une année entière ses yeux seraient flamboyants. Quant à sa peau...

- Tu te fiche que des gens puisse te voir briller comme un diamant au moindre rayon de soleil mais pas qu'ils te regardent parce que tu auras quelques années de plus que moi?

Je secouai la tête et passai une main sur mon visage à nouveau pour m'exhorter au calme. ça ne servirait à rien de m'énerver maintenant, ça ne règlerait pas le problème et ça ne le dissuaderait pas de vouloir se transformer.

- Et tout ce que je pourrais faire c'est essayer de t'empêcher d'attaquer les gens, tu seras seul à pouvoir décider de ce que tu feras... je n'aurais pas la force de m'opposer à toi.

Il serait plus fort que moi, comme moi j'avais été plus fort que mon sensei durant toute une année avant que ça se calme et que mon côté vampirique s'adapte à ce qui restait d'humanité en moi.

- Tu te fiche que des gens puisse te voir briller comme un diamant au moindre rayon de soleil mais pas qu'ils te regardent parce que tu auras quelques années de plus que moi?

Comme quoi j'allais sortir en plein jour ? J'étais pas bête quand même, je soupire doucement et secoue la tête.

- Car tu crois que je vais être assez bête pour sortir en plein jour ?

Nah, mais et puis quoi encore ? Il me prenait pour qui ? J'étais stupide, mais j'avais des limites à l'être quand même. Je fermais les yeux sentant les larmes prête à jaillirent.

- Et tout ce que je pourrais faire c'est essayer de t'empêcher d'attaquer les gens, tu seras seul à pouvoir décider de ce que tu feras... je n'aurais pas la force de m'opposer à toi.

Encore une autre excuse. Combien d'excuse allait-il me sortir comme ça ? Qu'il me fasse une feuille et je les lirais ça reviendras au même.

- Tu m'enfermeras dans une pièce c'est tout. Je m'en fiche. Si, il faut que tu me mettes dans une cage tu le feras.

Pour passé l'éternité avec lui j'étais près a tout et il semblait pas comprendre cela on dirait.

- Car tu crois que je vais être assez bête pour sortir en plein jour ?

Il ne pensait quand même pas sérieusement à passer sa vie, qui n'en serait d'ailleurs plus une, enfermé dans une maison et à errer la nuit... essayant de ne pas se laisser affamé par l'odeur un peu trop enivrante d'un humain, ou bien par un humain un peu trop maladroit, comme lui, qui trébuchera, se coupera... ou se fera agresser par des voyous.

- Tu m'enfermeras dans une pièce c'est tout. Je m'en fiche. Si, il faut que tu me mettes dans une cage tu le feras.

Je soufflai, excédé. Là il allait trop loin, ça devenait totalement ridicule. Qu'il veuille rester avec moi, je le comprenais totalement, mais pas à ce prix-là, pas au prix de son âme.

- Mais est-ce que tu te rends compte de ce que tu dis!?

Non mais l'enfermer dans une cage et puis quoi encore!? Comme si une cage pourrait le retenir de toute façon... c'était impossible.

- Kazuya... tu me demande de te comprendre mais toi est-ce que tu essaye de comprendre mon point de vue!?

Je trouvais égoïste qu'il ne pense qu'à sa transformation sans penser à la douleur que nous ressentirions l'un comme l'autre... et toutes ces années où je regretterais de l'avoir transformé, toutes ces fois où il me reprocherait de l'avoir rendu comme moi... j'étais certain qu'il le ferait à un moment ou à un autre...

- Mais est-ce que tu te rends compte de ce que tu dis!?

Oui je me rendais compte de ce que je disais. Car pour être avec lui des milliers d'année, je serais près à tout. Je serais près a sacrifié ma vie pour le sauver en temps qu'humain déjà avais-je besoin d'encore prouver quoi que ce soit.

- Kazuya... tu me demande de te comprendre mais toi est-ce que tu essaye de comprendre mon point de vue!?

S'en était, je retirais la couverture de sur ma tête et me redressais dans le lit. Je le regardais d'un regard noir. J'en avais marre qu'il essaye de m'en dissuader. Je souffle doucement, je devais me calmé. Mais c'était pas sur le point d'arriver.

- La seule chose que je comprends c'est que tu ne veux pas de moi à t'es côtés pour l'éternité.

Des larmes de rages et de tristesse roulaient sur mes joues à présent. Je me tapais le front.

- Tu m'aime, mais pas assez pour faire de moi ce que je veux être. Qu'est-ce que je dois comprendre hein ? Hein?

Je tremblais maintenant. J'étais complètement excédé par tout ce qui ce passait aujourd'hui.

- Finalement comme Mana l'a dit j'aurais peut-être du mourir.

Me rendant compte de ma dernière phrase, je me glaçais et posais mes mains sur mon visage.

Il se redressa brusquement, me surprenant un peu. Et son regard noir me fit mal, c'était la première fois qu'il me regardait ainsi depuis que nous nous étions revu... et encore, je pense qu'à ce moment-là il n'y avait pas autant de colère dans son regard.

- La seule chose que je comprends c'est que tu ne veux pas de moi à tes côtés pour l'éternité.

J'écarquillai les yeux. Il disait vraiment ça? Il pensait vraiment ça? N'avait-il pas compris l'ampleur de mes sentiments pour lui pour se méprendre à ce point-là sur mes réticences à le... à le tuer!? Ses larmes me déstabilisèrent, mais je ne pouvais pas lui céder et j'avais tellement mal qu'il pense de telles choses de moi.

- Tu m'aime, mais pas assez pour faire de moi ce que je veux être. Qu'est-ce que je dois comprendre hein ? Hein?

Il commença à trembler et j'étais tout aussi partagé que lui entre la colère et la tristesse mais je tentai de ne pas me laisser submerger, redoutant les conséquences que ça aurait sur lui comme sur moi.

- Finalement comme Mana l'a dit j'aurais peut-être du mourir.

Mon coeur cessa de battre pendant de longues et douloureuses secondes. Il pouvait pas avoir dit ça... c'était impossible! Il posa ses mains sur son visage. Je n'en supporterais pas plus, je le savais. Il avait réellement était trop loin, plus allait plus il se méprenait et me blessait. Je le poussai, geste qui le plaqua sur le lit et j'attrapai ses poignets pour les écarter de son visage. J'étais prêt à parier qu'il aurait des traces de la forme de mes mains pendant quelques temps, j'avais du mal à me contrôler.

- Je t'interdis de dire ça Kazu! Tu n'as pas idée de la peur que j'ai de te perdre! De te blesser! Que tu m'abandonnes! Arrête de me pousser à bout, c'est insupportable! Il n'y a que ça qui compte pour toi!? L'éternité? Tu ne crois pas que mes réticences à te prendre ta vie tienne à ce que je t'aime trop!!?

Je me redressai, sentant que ma colère était sur le point d'éclater bien plus fort, et je partis vers la porte. Je sortis de la chambre et claquai la porte derrière moi, conscient d'avoir éclaté l'un des gonds.

- Je t'interdis de dire ça Kazu! Tu n'as pas idée de la peur que j'ai de te perdre! De te blesser! Que tu m'abandonnes! Arrête de me pousser à bout, c'est insupportable! Il n'y a que ça qui compte pour toi!? L'éternité? Tu ne crois pas que mes réticences à te prendre ta vie tienne à ce que je t'aime trop!!?

Il me lâchait finalement alors que j'étais moi même sous le choc de ce que j'avais dit et par son comportement. J'entendis ses pas s'éloigner et la porte s'ouvrir puis ce claquer. Et voilà j'avais fais ce que je ne voulais pas faire le poussé loin de moi et je l'avais fait avec brio. Les larmes redoublèrent sur mes joue.

- Pourquoi ? POURQUOI ?

J'avais hurlé ce qui ne me donnerait probablement rien, il ne reviendrait pas, j'étais trop horrible. Comment pouvais-je le mérité après lui avoir dit ce que j'avais dit ?

- Tomohisa, murmurais-je.

La porte de la chambre s'ouvrit, je tournais la tête en espérant que ce soit lui, mais ce ne fut qu'une infirmière qui sembla choquer de me voir dans cette état.

- Docteur, cria-t-elle.

Pourquoi le médecin ? Qu'est-ce qui ce passait. Je me redressais dans le le lit et je vit le sang sur mon poignet, il c'était remit à saigner. À coup sur, il allait croire que j'avais tenter de me suicider une nouvelle fois.

- Kamenashi-Kun lâcher la perfusion ?

Uh!? de quoi parlait-il, je regardais dans ma main je m'étais arracher la perfusion inconsciemment. Et je me l'étais entrer dans la peau. Je me punissais moi même sans m'en rendre compte. Je poussais un cri de désespoir qu'est-ce que j'étais en train de devenir ?