Sauver Yûya [ PV Yûya, Ryo ]

- Je suis obligé de sortir ?

Je n'aimais pas le sourire qu'elle lui adressa. Quelle connasse, nan mais qu'est-ce qu'elles ont toutes contre nous, là? Ryo me regarda.

- Je vais en profiter pour aller manger un morceau. Je vais faire vite.

Je souris et hochai doucement la tête. Je le regardai sortir puis reportai mon attention sur l'infirmière qui relevait doucement la chemise d'hôpital. Son regard s'arrêta sur les cicatrices qui ornaient mon torse avant qu'elle ne défasse doucement le bandage puis elle passa un doigt sur les points. Je frémis.

- Les plaies au ventre sont délicates, essayez de ne pas trop bouger.
- J'aime pas, ne pas bouger u_u
- Comme vous voulez... mais le séjour durera donc trois semaines au lieu d'une.

Je grognai en détournant la tête. Elle savait trouver de bonnes motivations celle-là. Elle me donna d'autre cachets et refit mes bandages avant de ressortir.

Une fois hors de la chambre, je me dirigeais vers la cafétéria tout en sifflotant légèrement. Je sais pas pourquoi, mais malgré le fait que cette infirmière m'est demander de sortir de la pièce juste pour me faire chier, je suis tout de même de bonne humeur. Peut-être que le fait d'avoir aussi bien dormit m'a aider. Quoi qu'il en soit, malgré le regard que les gens me lançait en ce moment, la journée s'annonçait assez bien une fois de plus.
Une fois dans la cafétéria, je commandais à manger avant de m'asseoir à une table. Je mangeais même pas la moitié de mon repas avant de jeter le reste. Pas que je n'ai pas faim, au contraire, mais la nourriture de cet endroit n'est pas la meilleure que j'ai mangé jusqu'à ce jour. Même moi je peux faire mieux que ça.
Je sortis donc de la cafétéria et me remis en route vers la chambre de Yûya. J'arrivais au moment où l'infirmière sortait de la chambre. Une chance pour moi. J'attendis qu'elle soit un peu plus loin avant de rapidement entrer dans la chambre en refermant la porte. Je me tournais vers Yûya en souriant doucement.

- Alors, qu'el est le verdict ?

Peu après que l'infirmière soit sortie, la porte se rouvrit sur Ryo. Je souris.

- Alors, quel est le verdict ?

Je soupirai doucement en remettant la couverture sur moi.

- Eh bin si je veux pouvoir sortir dans une semaine il faut que je bouge le moins possible...

C'était impossible pour moi de rester immobile, je m'ennuyai facilement si je n'avais rien à faire, et dans un hôpital il y avait peu de chose quand même. Je secouai doucement la tête et regardai Ryo.

- Tu as bien mangé?

Je lui souris.

- Eh bin si je veux pouvoir sortir dans une semaine il faut que je bouge le moins possible...

Ça voulait donc dire qu'on allait devoir faire très attention à présent. Et comme je veux qui sorte rapidement d'ici, je vais en tout point faire ce que les infirmières vont dire. Ainsi, Yûya sortiras plus vite et on pourras faire son exposition à la date prévue.

- Tu as bien mangé?

Je m'avançais vers le lit avant de me laisser tomber sur la chaise en soupirant.

- À vrai dire, j'ai déjà mieux manger. J'ai jeter près de la moitié de mon repas.

Je posais mon regard sur lui en souriant légèrement.

- Faut dire qu'une fois qu'on a goûter à la cuisine de Yûya, on peut plus apprécier les autres.

Il alla se laisser tomber sur la chaise. Je retins un soupir.

- À vrai dire, j'ai déjà mieux manger. J'ai jeté près de la moitié de mon repas.

Eh oui, c'était de la nourriture d'hôpital quoi... Il leva les yeux vers moi en souriant.

- Faut dire qu'une fois qu'on a goûté à la cuisine de Yûya, on peut plus apprécier les autres.

Je sentis mes joues s'empourprer doucement et je souris à mon tour.

- Alors je vais me dépêcher de sortir d'ici pour que tu ne sois plus obligé de manger la nourriture d'ici ^^

M'enfin, il pouvait toujours aller manger ailleurs qu'à la cafétéria, mais je supposai qu'il ne voudrait pas s'en aller.

- Alors je vais me dépêcher de sortir d'ici pour que tu ne sois plus obligé de manger la nourriture d'ici ^^

Un grand sourire s'empara de mes lèvres. Je dois avouer que ça serait une idée brillante ça. En plus d'avoir droit à enfin de la bonne nourriture, j'aurais plus besoin d'attendre que les infirmières soient partit pour être collé contre lui. De toute façon, je crois pas que je pourrais le faire à présent. J'ai plutôt envie qu'il sorte rapidement et pour ça il ne doit pas trop bougé.

- Ça serait vraiment génial.

Je me relevais de la chaise et me penchais sur lui pour venir déposer un baiser sur ses lèvres. Je sens que la semaine va être extrêmement longue.

- Ça serait vraiment génial.

Un sourire amusé prit place sur mes lèvres. Il se leva et se pencha sur moi pour m'embrasser doucement. Je nouai mes bras autour de son cou pour l'empêcher de se redresser. Je n'allais pas pouvoir être contre lui pendant une semaine et ça n'était que ma faute, si je n'avais pas été dans cette forêt pour faire les photos rien ne serait arrivé.
Je plongeai mon regard dans le sien et fis un petit sourire.

- Je t'aime, murmurai-je.

Alors que je lâchais ses lèvres après mon baiser, il passa ses bras autour de mon cou, m'empêchant ainsi de me relever. Un léger sourire s'installa sur mes lèvres alors qu'il plongeait son regard dans le mien.

- Je t'aime.

Mon sourire s'élargit de beaucoup à ses simples mots et je déposais un nouveau baiser sur ses lèvres.

- Je t'aime aussi.

Je laissais mes doigts venir caresser doucement sa joue avant de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres, mais cette fois, je laissais celui-ci s'approfondir doucement en allant rejoindre sa langue.

- Je t'aime aussi.

Je frissonnai doucement quand sa main vint caresser ma joue. Il m'embrassa une nouvelle fois en laissant sa langue s'introduire dans ma bouche. Je frémis à nouveau et répondis amoureusement à son baiser. Ma langue caressait tendrement la sienne et mon coeur battait fort contre mes côtes. Je mis fin au baiser après un instant trop court à mon gout. Je gardai les yeux fermés et enfouis mon visage dans son cou alors qu'un petit sourire se mit à planer sur mes lèvres. Je voulais oublier l'espace d'un instant que j'étais à l'hôpital, j'étais avec Ryo, tout simplement, c'était tout ce qui comptait.

Je profitais de ce moment de tendresse entre moi et Yûya, jusqu'au moment où on dû mettre fin au baiser. Cependant, malgré cela, il se contenta d'aller nicher sa tête dans mon cou alors qu'un sourire s'installait sur mes lèvres. Je sais bien que je devrais pas le laisser bouger ainsi, mais je dois avouer que c'est tout de même agréable de le sentir contre moi. Je déposais un baiser dans son cou avant de relever doucement la tête.

- Faut que tu songe à cesser de bouger à présent.

Ça ne fait pas vraiment mon bonheur, mais si je veux l'avoir que pour moi dans la semaine qui suivra sa sortie de l'hôpital, je dois faire un effort.

- Je voudrais pas devoir veiller sur toi encore plus longtemps qu'il ne le faut.

Quoi que je le ferais tout de même. Un petit sourire amusé s'installa sur mes lèvres et je l'embrassais doucement.

- Faut que tu songes à cesser de bouger à présent.

Je soupirai doucement. Je n'avais pas envie de bouger de son cou moi, et puis après là je bougeais pas, ne?

- Je voudrais pas devoir veiller sur toi encore plus longtemps qu'il ne le faut.

Je tiquai et me décalai de lui. Il déposa un baiser sur mes lèvres. Mais qu'est-ce qu'il voulait dire par là?

- ça t'embête de rester là avec moi?

Je le lâchai et me calai dans mon oreiller en baissant la tête.

- Tu n'es pas obligé de rester si tu ne veux pas, tu sais...

Je ne pouvais pas le forcer après tout, s'il préférait s'en aller je ne pouvais rien dire... après tout c'était ennuyant de rester là alors qu'on a rien à y faire...

- ça t'embête de rester là avec moi?

Yûya me lâcha alors qu'un petit sourire en coin s'installait sur mes lèvres. Comment est-ce que ça pourrait m'embêter de toute façon ? Du moment que je suis avec lui, peu importe dans quel endroit, je me fiche bien du reste.

- Tu n'es pas obligé de rester si tu ne veux pas, tu sais...

Il avait vraiment prit mes paroles aux mots. Je secouais légèrement la tête en souriant avant de poser mon regard sur lui.

- Tu sais, si je ne voudrais pas rester avec toi, je serais pas là en ce moment même. Et tu sais parfaitement que je préfère être au près de toi à m'assurer que tout se passe bien pour ne pas m'inquiéter.

Je laissais mes doigts courir doucement sur sa joue avant de reprendre la parole.

- Je n'aime peut-être pas cet endroit et je préfèrerais être ailleurs, mais pour toi je ferais n'importe quoi.

- Je n'aime peut-être pas cet endroit et je préfèrerais être ailleurs, mais pour toi je ferais n'importe quoi.

Je le regardai, puis soupirai. S'il préférait être ailleurs c'était ennuyeux qu'il reste, après tout je ne risquais rien à l'hôpital, avec toutes ces infirmières qui mettaient un point d'honneur à faire respecter les consignes.
Je pris sa main pour y déposer un baiser puis je fermai les yeux. C'était égoïste de ma part de vouloir qu'il reste avec moi, c'était pour ça que je trouvais ça injuste qu'il se force pour moi. Mais bon, la prochaine fois que je voudrais dormir, j'aurais qu'à lui dire de rentrer chez lui, ce ne sera pas plus mal pour lui.

C'est fou comme il ne semblait pas tellement me croire en ce moment. Mais bon, il finira bien par se rendre compte que j'ai pas l'intention de le laisser seul. Je préfère de loin être avec lui que seul chez moi. Quand je suis loin de lui, je suis plus le même à présent. On dirait qu'il me manque toujours quelque chose. Alors que lorsque je suis auprès de lui, ce sentiment s'efface complètement. Et je crois que j'ai compris pourquoi. J'ai besoin de sentir sa présence à mes côtés.

- Tu verras, une fois qu'on sera sortit d'ici, ça sera encore mieux.

Je lui fis un petit sourire en déposais un baiser sur ses lèvres. Il était mignon installé comme ça, les yeux fermés.

- Tu verras, une fois qu'on sera sortis d'ici, ça sera encore mieux.

Je sentis ses lèvres se poser une seconde sur les miennes, je ne pus alors m'empêcher de sourire et passai ma langue sur mes lèvres qui avaient encore le gout de celles de Ryo. Je rouvris les yeux et le regardai.
Oui, ce serait bien mieux quand on pourrait sortir. J'avais hâte, il n'y aurait plus personne pour nous séparer, nous déranger quand on dort. Je me redressai légèrement pour l'embrasser à nouveau.

Il ouvrit les yeux quelques secondes plus tard et se redressa pour m'embrasser de nouveau. Je profitais de nouveau de ce baiser avant de me reculer doucement en souriant.

- Tu sais que si jamais une infirmière venait à passer et qu'elle te voyait bouger de cette façon, elle serait sûrement furieuse contre nous ?

Mon sourire se fit beaucoup plus amusé à cet instant.

- Mais je m'en fiche. Elle pourra bien nous faire la morale, du moment que je suis encore capable d'être prêt de toi, tout ira pour le mieux.

De toute façon, elle ne pourrait pas m'empêcher de rester auprès de lui. Faudrait qu'elle m'attache contre la chaise si elle le voulait vraiment. Et je crois pas qu'elle est le droit de se rendre jusqu'à ce point.

- Tu sais que si jamais une infirmière venait à passer et qu'elle te voyait bouger de cette façon, elle serait sûrement furieuse contre nous ?

Il fit un sourire amusé. Qu'est-ce que je m'en fichais que les infirmières soient furieuses contre moi, de toute façon elles ne m'aimaient déjà pas beaucoup alors...

- Mais je m'en fiche. Elle pourra bien nous faire la morale, du moment que je suis encore capable d'être près de toi, tout ira pour le mieux.

Je souris à mon tour et hochai doucement la tête.

- C'est pas comme si on s'inquiétait de ce qu'elles pourraient nous dire.

Et puis tant que je n'avais pas mal, je pouvais bien bouger un peu sans qu'elles me sautent dessus ces abrutis.

- C'est pas comme si on s'inquiétait de ce qu'elles pourraient nous dire.

J'hochais la tête à mon tour en souriant doucement. C'est pas comme si elles pouvaient nous faire peur avec leur paroles. Je sais parfaitement que de toute façon, je vais désobéir à ce qu'elles vont me dire. Normal quand on a la chance d'avoir quelqu'un comme Yûya près de nous. Comment pourrais-je rester assit tranquille alors que la seule chose que je veux c'est le serrer dans mes bras.

- De toute façon, elles doivent bien savoir qu'on ne prêtera même pas attention à leur demande.

Je lui fis un petit sourire avant de venir déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Et de toute manière, elles peuvent pas nous empêcher de nous aimer. On a le droit comme tout le monde, ne ?

- De toute façon, elles doivent bien savoir qu'on ne prêtera même pas attention à leur demande.

Oui, après tout on ne faisait que ça depuis hier leur désobéir et leur montrer à quel point on est pas content dès qu'elles ouvrent la bouche. Il m'embrassa à nouveau. Je repassai mes bras autour de son cou et me serrer encore une fois contre lui.

- On n'a qu'à en profiter temps qu'elles ne peuvent pas nous voir, chuchotai-je.

Oui, comme le fait qu'on soit ensemble les rebute tellement, pour l'instant qu'elles ne sont pas là elles ne peuvent rien nous dire.

Yûya profita de mon baiser pour passer de nouveau ses bras autour de mon cou me faisant sourire doucement.

- On n'a qu'à en profiter temps qu'elles ne peuvent pas nous voir.

C'était pas une mauvaise idée ça. De toute façon, elles ne peuvent rien trouver à redire. Je suis quand même pas couché dans le lit en ce moment. Donc il a toute la place qu'il lui faut. Et de plus, il n'a pas reparler de la douleur à son ventre, donc un point de plus pour profiter de ce moment.

- Et si jamais elles arrivent, on n'aura qu'à improviser.

Je lui fis un petit sourire en coin avant de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres.

- Et si jamais elles arrivent, on n'aura qu'à improviser.

Il me fit un sourire en coin avant de déposer un autre baiser sur mes lèvres. On se débrouillera, il y avait pas mort d'homme tout de même. Et puis c'était notre droit le plus légitime de vouloir être avec celui qu'on aime, ne?

- Temps qu'on est tous les deux elles peuvent bien dire ce qu'elles veulent.

Je capturai encore ses lèvres. Je n'avais envie que de ça, je l'aimais tellement. Je voudrais pouvoir m'en aller pour me blottir à nouveau librement dans ses bras.

- Temps qu'on est tous les deux elles peuvent bien dire ce qu'elles veulent.

Il reprit mes lèvres une nouvelle fois et je laissais ma langue venir caresser doucement ses lèvres avant d'aller rejoindre la sienne pour ainsi approfondir un peu plus le baiser. Je dois avouer que j'aurais préféré être ailleurs que dans cet endroit, mais nous n'avions pas trop le choix. Et de toute façon, du moment que je pouvait profiter un peu de lui, c'est tout ce qui m'importait. Après quelques instants, je rompis doucement le baiser avant de lui faire un tendre sourire. Je crois bien que je pourrais passer mes journées ainsi à être près de lui.

- Si tu savais à quel point je t'aime.

Je lui souris doucement avant de venir poser ma main sur sa joue pour la caresser doucement.

- Si tu savais à quel point je t'aime.

Je souris et sentis mon coeur se gonfler de bonheur. Ryo caressa doucement ma joue.

- Je t'aime aussi, soufflai-je.

Qu'est-ce que j'aimais lui dire ces mots... ces mots qui avaient été à double tranchant pour moi durant plus d'un an étaient à présent les plus doux que je sache prononcer. Et je ne cesserai de les dire à mon n'amoureux tant je savais l'avoir fait attendre avant qu'il puisse les entendre.
Mes doigts caressèrent doucement sa nuque et passèrent dans ses cheveux.

- Je t'aime aussi.

Je souris doucement en sentant une nouvelle fois mon coeur faire un bond dans ma poitrine. Je crois bien que je ne pourrais plus jamais me passer d'entendre ces mots à présent. Et je crois que c'était bien ainsi. J'avais attendu toute ma vie pour entendre quelqu'un les prononcé et maintenant que je les entendaient enfin, je me gardais bien de les savourez tendrement.
Un léger frisson parcourut ma nuque à la caresse de ses doigts dans mon cou. J'adore cette sensation de douceur sur ma peau. Mais je dois aussi avouer que si ça continue de cette façon, je ne répondrais plus de mes actes dans quelques minutes. Et je crois pas que ça fera plaisir aux infirmières. Un petit sourire se posa sur mes lèvres et je plongeais mon regard dans celui de Yûya.

- J'aimerais bien pouvoir effacer ce qui nous entoure en ce moment. Je sens que je pourrais parfaitement me laisser aller juste avec la caresse de tes doigts.

Je souris en le sentant frémir sous mes doigts. Il plongea son regard dans le mien.

- J'aimerais bien pouvoir effacer ce qui nous entoure en ce moment. Je sens que je pourrais parfaitement me laisser aller juste avec la caresse de tes doigts.

Mon sourire s'aggrandit aussi et je continuai de plus belle mes caresses.

- J'aimerais aussi...

Mais malheureusement, on n'avait pas vraiment le droit d'oublier qu'à n'importe quel moment une infirmière pouvait nous surprendre... et elle risquerait de pas s'en remettre vu comment elles se comportaient avec nous.