Enfin chez soi [ PV Yûya ]

Après avoir quitté l'hôpital, on se mit en route vers chez moi. Après plusieurs minutes de marche, on arriva finalement devant la maison. Je sais bien que ça sera le bordel total puisque je ne m'attendais pas vraiment à recevoir quelqu'un. Et avec tout ce temps passer à l'hôpital, je n'ai pas vraiment eu la chance de faire du ménage. Mais bon, de cette façon, Yûya saura à quoi s'attendre avec moi. Il verra comment j'habite au naturel.
Je sortis les clés de ma poche arrière et insérais celle-ci dans la serrure avant de déverrouiller la porte. J'ouvris celle-ci par la suite avant de me tourner vers Yûya en souriant doucement.

- Bienvenue dans mon humble chez moi.

Je lui fis un petit sourire en coin avant de le laisser passer devant moi. J'entrais par la suite et refermais la porte avant de m'avancer vers Yûya pour passer mes bras autour de sa taille.

- Fais pas attention au ménage.

Après quelques minutes de marche on arriva chez lui. Il déverrouilla la porte et se tourna vers moi en souriant.

- Bienvenue dans mon humble chez moi.

Je lui rendis son sourire et il me fit entrer. Curieux de savoir à quel point il pouvait être désordonné, je jetais rapidement un coup d'oeil d'ensemble et haussai les sourcils avant de rire doucement. Ryo passa ses bras autour de ma taille.

- Fais pas attention au ménage.

Je le regardai et souris.

- Moi qui n'arrête pas de me dire que mon salon est en désordre avec tous mes cartons, je vais revoir ma façon de voir.

Je lui tirai la langue et ris à nouveau en me blottissant contre lui. Après tout je m'en fichais que son appartement soit en désordre ou pas... que Ryo soit désordonné ou non, peu m'importait je ne cesserais pas de l'aimer pour ça.

- Moi qui n'arrête pas de me dire que mon salon est en désordre avec tous mes cartons, je vais revoir ma façon de voir.

Voilà pourquoi je n'avais pas vraiment eu de surprise en voyant son salon. Quand on vit avec moi 24 heures sur 24, on ne voit même plus le ménage des autres. Le mien est tellement plus important qu'il a bien raison de revoir sa façon de voir le sien.

- Je vais essayer de faire attention la prochaine fois que tu viendras.

Quoi que c'est pas gagner d'avance ça. Je vais sûrement me trouver une autre raison valable pour ne pas le faire. On peut pas vraiment me changer de toute façon. J'ai vécu ainsi toute ma vie, donc.

Tu veux quelque chose à boire ?

Ça serait la moindre des choses que je lui demande. Il est quand même chez moi maintenant. Et je dois avouer que c'est tout un honneur de le recevoir.

- Je vais essayer de faire attention la prochaine fois que tu viendras.

Je secouai doucement la tête. Je ne voulais pas qu'il s'embête à ranger à cause de moi, après tout s'il s'y retrouvait ainsi je n'avais pas tellement mon mot à dire, c'était chez lui.

- Tu veux quelque chose à boire ?

Fiou après avoir passé une semaine à ne boire que de l'eau, et encore je n'en buvais que pour prendre les médicaments, de quoi pourrais-je avoir bien envie?

- Oui je veux bien... n'importe quoi de sucré fera l'affaire, dis-je en souriant.

Qu'est-ce que ça m'avait manqué le sucre... et le chocolat chaud aussi, j'avais pas pu en boire vu que le leur était ignoble - et pas sucré >< -, j'avais préféré pas en boire de peur d'être écoeuré à vie.

- Oui je veux bien... n'importe quoi de sucré fera l'affaire.

Je lui fis un petit sourire en coin avant de déposer un léger baiser au coin de ses lèvres.

- Je vais te chercher ça et je reviens. Tu n'as qu'à faire comme chez toi pendant ce temps.

Je lui fis un un grand sourire avant de me diriger vers la cuisine. Je me demande bien ce que je vais lui offrir. Je dois dire que ça fait une semaine que je suis pas venu ici et je n'ai aucune idée de ce que j'avais avant mon départ. J'ouvris la porte du frigo et jetais un regard rapide dans celui-ci. Ça pourrait toujours faire l'affaire à défaut d'avoir le reste. J'attrapais deux canettes de coca et m'en retournais ainsi au salon. Je déposais le tout sur la table du salon après avoir pousser tout ce qui se trouvait dessus un peu plus loin.

- J'espère que ça fera l'affaire.

- Je vais te chercher ça et je reviens. Tu n'as qu'à faire comme chez toi pendant ce temps.

Il me sourit avant de partir vers, sûrement, la cuisine. J'avançai jusqu'au salon et regardai la décoration de la pièce. Même en désordre ça restait un joli endroit et puis bon c'était pas comme si il y avait des choses partout partout, j'avais déjà vu pire, vraiment pire. Je m'approchai du canapé et me laissai tomber sur celui-ci. Ryo me rejoignit peu après et déposa deux canettes de coca sur la table basse après l'avoir débarassée.

- J'espère que ça fera l'affaire.

Je souris et hochai doucement la tête.

- Oui c'est parfait, merci ^^

J'attrapai l'une des canettes et l'ouvris pour en prendre une gorgée. Hmmm du sucre, enfin...

- Oui c'est parfait, merci ^^

Je souris doucement avant de prendre place sur le sofa tout près de lui. J'attrapais à mon tour la deuxième canette et ouvrit celle-ci avant de prendre une petite gorgée et de la reposer sur la table. Je posais ensuite mon regard sur Yûya en souriant doucement.

- Alors, ça fait du bien de se retrouver hors de l'hôpital, n'est-ce pas ?

Du moins pour ma part, c'est merveilleux. Et je suis persuader que c'est la même chose pour lui. C'est tout de même lui qui a passer une semaine allongé dans un lit. Il y a de quoi devenir fou quand même. Je pourrais jamais faire mieux que lui. Déjà juste rester assit sur une chaise durant son séjour à été très pénible, j'imagine même pas ce que ça doit être dans le lit.

- Alors, ça fait du bien de se retrouver hors de l'hôpital, n'est-ce pas ?

Je roulai les yeux avant de poser mon regard sur Ryo en souriant doucement.

- C'est génial. Et ça m'a fait du bien de pouvoir marcher un peu... toujours entendre les infirmières me dire d'arrêter de m'agiter, c'est horripilant... une semaine de plus et l'une d'elles y paissait...

Je secouai la tête et pris une autre grande gorgée de coca avant de reposer la canette sur la table. Je me rapprochai de Ryo et posai ma tête sur son épaule. Fiou j'étais enfin totalement libre du moindre mouvement que je faisais. Nan mais sérieux, je suis certain que j'aurais fini par avoir des envies de meurtre, qui n'en aurait pas eu d'ailleurs...

- C'est génial. Et ça m'a fait du bien de pouvoir marcher un peu... toujours entendre les infirmières me dire d'arrêter de m'agiter, c'est horripilant... une semaine de plus et l'une d'elles y paissait...

Un petit sourire amusé s'installa sur mes lèvres. Je dois avouer que ça n'a pas toujours été de tout repos pour lui. Il se rapprocha, déposant sa tête sur mon épaule. Je passais un de mes bras autour de sa taille, profitant enfin du fait de l'avoir tout contre moi.

- À présent, il ne restera plus qu'à oublier tout ça. Et surtout espérer qu'on aura pas à repasser un autre séjour comme celui-ci dans peu de temps.

Au moins laisser quelques années s'écouler avant de devoir y repasser du temps. Quoi qu'on peut s'attendre à n'importe quoi avec Yûya. N'empêche que maintenant je vais porter un oeil beaucoup plus protecteur sur lui. De cette façon, je pourrais toujours tenter d'éviter le pire si jamais il devait se produire un autre incident.

- À présent, il ne restera plus qu'à oublier tout ça. Et surtout espérer qu'on aura pas à repasser un autre séjour comme celui-ci dans peu de temps.

Wooops... c'était certain que je m'en passerais volontiers mais... euh... comment dire... ce séjour n'avait quand même pas suffit à tuer mon côté légèrement fou et dénué de conscience... malheureusement pour moi.

- Je te promets... d'essayer de ne pas refaire quelque chose d'aussi stupide...

Je levai les yeux vers Ryo, une petite moue dessinée sur mes lèvres. Lui promettre d'essayer, c'était le mieux que je pusse faire... après tout, je ne pouvais pas lui faire une promesse que je ne tiendrais pas, alors je ne pouvais pas lui dire que je ne recommencerais pas. J'étais comme ça... je ne savais même pas pourquoi, mais j'étais devenu si insouciant, ça avait duré tant de temps que je ne savais pas si ça pourrait changer un jour.

- Je te promets... d'essayer de ne pas refaire quelque chose d'aussi stupide...

Et je suis sensé le croire peut-être ? Un léger sourire s'installa tout de même sur mes lèvres. Je me fiche bien qu'il est envie de recommencer à faire des stupidités. Du moment qu'il s'arrange pour être le plus prudent possible. C'est tout ce que je demande.

- D'accord, je te crois. Mais la prochaine fois, arrange toi pour faire un peu plus attention. Je voudrais pas devoir m'inquiéter à chaque fois que je vais te laisser aller.

Je lui fis un petit sourire en coin avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Je sais pourtant bien que malgré ce que je viens de lui dire, à chaque fois que je vais le quitter, je vais avoir un moment d'inquiétude quand même. Et je crois que c'est simplement normal. Quand on aime quelqu'un, on ne fait que s'inquiéter pour cette personne à savoir comment elle va en ce moment même. Et en sachant de quelle nature est Yûya, c'est encore pire.

- D'accord, je te crois. Mais la prochaine fois, arrange toi pour faire un peu plus attention. Je voudrais pas devoir m'inquiéter à chaque fois que je vais te laisser aller.

Il me sourit et déposa un baiser sur mes lèvres. Je soupirai doucement et baissai les yeux, je m'en voulais de l'inquiéter comme ça... il ne devrait pas avoir à s'inquiéter pour quelqu'un comme moi... au contraire, je devrais tout faire pour qu'il ne s'inquiète pas, qu'à force ça ne le lasse pas de devoir rester avec moi.

- Gomen, murmurai-je.

Si encore je pouvais y faire quelque chose, mais non, c'était bien ça le pire. Il fallait que je me l'avoue, c'était la plus lourde cicatrice que m'avait laissé Hiroshi... et son départ.

- Gomen.

Mais pourquoi ? Qu'est-ce que ça venait faire dans ce que j'avais dis ? Il peut tout de même pas s'excuser juste parce que je m'inquiète pour lui ? Ça serait vraiment bête qu'il s'excuse pour un truc comme ça. C'était tout de même pas de sa faute si j'avais tendance à trop m'inquiéter pour les autres. Je passais doucement ma main libre sous son menton pour lui faire relever les yeux avant de lui faire un doux sourire.

- Ne t'excuse pas. Tu n'y est pour rien si tu aimes la vie dangereuse que tu mène. Si c'était pas le cas, tu crois que je t'aimerais autant ? C'est tout de même une des qualités que je préfère chez toi, ton sens du risque.

Je déposais un baiser sur ses lèvres avant de laisser ma main venir caresser tendrement sa joue.

- Ne t'excuse pas. Tu n'y es pour rien si tu aimes la vie dangereuse que tu mène. Si c'était pas le cas, tu crois que je t'aimerais autant ? C'est tout de même une des qualités que je préfère chez toi, ton sens du risque.

Il déposa un autre baiser sur mes lèvres. Quoi? C'était une des choses qu'il préférait chez moi? Alors ça... ça si je m'y attendais... Mes lèvres dessinèrent finalement un petit sourire et je l'embrassai à mon tour, laissant un peu plus durer ce baiser. Cela me rassurait que ça ne l'énervait pas ou quelque chose de ce genre-là. Mais bon, ça n'empêchait qu'il faudrait que j'évite de me retrouver dans cet hôpital à nouveau... tout ce qu'il fallait c'était que je ne me blesse pas, c'était faisable après tout... enfin il fallait espérer. Je laissai ma langue aller caresser ses lèvres.

Je resserrais légèrement ma main autour de sa taille en sentant sa langue venir caresser mes lèvres. Je ne résistais guère plus longtemps à cette caresse, laissant ainsi ma langue venir rapidement rejoindre la sienne. Ma main qui se trouvait toujours sur sa joue quitta celle-ci pour venir se déposer doucement sur sa cuisse. Je sais pas si je vais trop vite en ce moment, mais je veux simplement profiter de sa présence qui m'a manquer durant toutes ces journées. Il peut pas vraiment m'en vouloir pour ça.
Après quelques instants, je rompis le baiser, plongeant ainsi mon regard dans le sien. Un léger sourire s'installa sur mes lèvres pendant que ma main se mit à caresser légèrement sa cuisse.

- Je t'aime mon ange.

Je déposais un léger baiser sur ses lèvres, profitant amplement de sa chaleur contre moi.

Durant le baiser je sentis sa main glisser jusqu'à ma cuisse, ce qui me fit frissonner légèrement. Il rompit le baiser et plongea son regard dans le mien en souriant alors que sa main commençait de douces caresses.

- Je t'aime mon ange.

Ses lèvres se posèrent une nouvelles fois sur les miennes. Je souris à mon tour et mon coeur se mit à battre la chamade.

- Je t'aime aussi.

Je descendis mes lèvres dans son cou et je déposai quelques petits baisers papillons sur sa peau. J'étais si bien blottis dans ses bras, ça m'avait réellement manqué de ne plus pouvoir le faire. Mais on allait enfin pouvoir rattrapé le temps perdu dans cet hôpital.

- Je t'aime aussi.

Un grand sourire s'installa sur mes lèvres alors que ses lèvres glissaient vers mon cou. Bien entendu, les frissons ne prirent guère de temps avant de faire leur apparition sous ses baisers. Il n'avait pas grand chose à faire quand on regardait bien pour me faire frissonner de cette façon. Mais je dois avouer que ça ne me déplaît pas du tout. Et puisqu'il est le seul à avoir le droit de faire une telle chose, c'est encore bien mieux. De toute façon, j'imagine même pas qui pourrait le remplacer. Maintenant que je l'ai trouvé, il est hors de question que je le laisse filer ou que je parte de mon côté. Il est à moi et à moi seul.
Ma main accentua légèrement ses caresses sur sa cuisse alors que sa jumelle remontait doucement sur sa taille. Maintenant, je crois pas qu'il y est une raison qui puisse nous arrêter et encore moins quelqu'un. J'avais promis de rattraper le temps que j'avais perdu à l'hôpital et je compte bien tenir cette promesse. De toute façon, je crois pas que Yûya soit contre. Et si ça devait être le cas, il pourra toujours me demander d'arrêter. Je suis pas sauvage tout de même.

Je souris en sentant ses frissons sous mes lèvres et ainsi je continuai de l'embrasser alors que sa main caressait un peu plus franchement ma cuisse. Son autre main revenait doucement sur ma taille. Je frissonnai à nouveau et je supposai que quoiqu'il ferait de toute façon je ne pourrais m'empêcher de frémir. Je passai mes bras autour de son con et me serrai un peu plus contre lui en remontant doucement mes baisers sur sa gorge. Je passai l'une de mes mains dans ses cheveux alors que l'autre effleurait doucement sa nuque du bout des doigts.
Je cessai finalement mes baisers et plongeai mon regard dans celui de Ryo. Qu'est-ce que j'aimais ses yeux et le regard qu'ils me renvoyaient. J'aimais tellement y voir tous les sentiments qu'il avait pour moi... j'avais certainement le même regard pour lui et c'était plus que normal puisque je l'aimais plus que tout.

À mon grand bonheur, au lieu de se reculer, Yûya se rapprocha de moi en passant ses mains autour de mon cou à mes caresses. Ça prouve donc qu'il n'est pas tout à fait contre. Quoi que peut-être qu'il ne sait pas encore où tout ça peu nous mener. De toute façon, si jamais il me demandait d'arrêter à n'importe quel moment, je le ferais. Faut tout de même pas le forcer à faire quelque chose qu'il ne souhaite pas. Je frissonnais de nouveau au contact de ses doigts dans mon cou avant de plonger mon regard dans le sien lorsqu'il releva la tête. Je suis toujours à me demander ce que j'ai bien pu faire pour mériter une personne comme lui. Je ne suis pourtant pas le genre de personne à croire au miracle, et pourtant cette fois, j'ai l'impression que j'ai eu droit à cela.
Je un léger sourire se dessina sur mes lèvres et j'approchais celles-ci de son visage avant de m'emparer doucement des siennes. Ma langue caressa légèrement ses lèvres pour demander l'accès pendant que je resserrais doucement ma main autour de sa taille.

Il me sourit avant de capturer mes lèvres. Je soupirai doucement d'aise en sentant sa langue demander l'accès à ma bouche. J'entrouvris donc mes lèvres pour permettre à nos langues de se retrouver et elles commencèrent à se caresser lascivement. De longs et doux frissons grimpèrent joyeusement le long de mon échine et mon coeur semblait s'accélérer à chacune de ces impulsions. Ryo était un ange et ses baisers avaient véritablement un goût de Paradis... je crois que je pourrais aisément en devenir dépendant, enfin si ce n'était pas déjà fait.
Le baiser s'intensifia et nos langues s'entrelacèrent plus passionnément comme si nous cherchions à nous mêler l'un à l'autre. L'une de mes mains redescendit sur son torse et mes doigts s'accrochèrent à son chandail. Peu après je mis fin au baiser, à bout de souffle.

Le baiser s'intensifia rapidement lorsqu'il m'eut accordé l'accès. Je profitais amplement de ce moment, sentant un certain plaisir grimper en moi. Je dois avouer que passer une semaine à le contempler dans un lit, ça finit par vous travailler. Surtout quand on n'a pas le droit de rien faire. Mais à présent, c'est loin tout ça. J'ai enfin le droit de laisser aller mes envies comme bon me semble sans devoir penser à autre chose.
Après quelques instants, le baiser prit fin pour qu'on puisse ainsi reprendre notre souffle. J'en profitais donc pour aller nicher ma tête dans son cou et y déposais de légers baisers, laissant ainsi glisser mes lèvres sur sa peau. C'est bien un des endroits que je préfère chez lui. À croire que c'est tout destiné pour que je puisse respirer sa douce odeur tout en profitant de la douceur de sa peau. L'endroit rêver pour y poser ses lèvres. Et je vais sûrement pas me gêner pour le faire.
Ma langue suivit bientôt le mouvement de mes lèvres, laissant une légère traînée humide sur son passage. En plus d'être douce, sa peau a un goût vraiment exquis. Je comprend maintenant pourquoi j'avais de la difficulté à tenir en place sur cette chaise à l'hôpital. J'avais un vrai trésor devant moi, sans avoir la chance de le toucher.

Ryo enfouit son visage dans mon cou et je sentis ses lèvres se poser sur ma peau si sensible. Son souffle chaud dansait lui aussi dans mon cou et sur ma nuque me faisant frissonner à nouveau. A chacun de ses baisers mes frissons redoublaient. Jamais je n'aurais pu croire que le cou pouvait être une zine si sensible... m'enfin, j'avais jamais vraiment eu le temps de tester ce genre de plaisirs ces derniers temps - années -, mais j'étais heureux que ce soit Ryo qui me fasse frémir ainsi.
Je soupirai et me mordis la lèvre en sentant sa langue glisser à son tour dans mon cou. Ma main qui était accrché à son chandail le lâcha pour commencer à caresser doucement son torse. Ce n'était pas difficile de deviner ses muscles à travers le tissu. Il était si attirant et si parfait que mes mains ne se contenteraient pas longtemps de simples caresses par dessus les vêtements.
Je m'étonnais un peu d'avoir ce genre de pensées, je n'en avais jamais vraiment eu, mais j'étais heureux que ce soit Ryo qui éveille ce genre d'envies en moi et je savais qu'à présent ça ne pourrait jamais être quelqu'un d'autre que lui.

Je frissonnais davantage lorsque les mains de Yûya se mirent à caresser mon torse. Je redoublais donc mes baisers dans son cou, profitant de cette délicieuse saveur que sa peau m'offrait. Je mordillais légèrement sa peau durant quelques instants avant de finalement relever la tête en souriant.

- Tu es tellement exquis que c'est presque un crime de ne pas pouvoir te dévorer complètement.

Un petit sourire en coin se dessina sur mes lèvres et je m'emparais tendrement des siennes, goûtant avec plaisir le goût que celles-ci offrait. Ma main continua de se balader sur sa taille un instant avant de finalement se glisser sous son chandail pour venir s'occuper de caresser sa peau. Je me demande bien à quoi il doit ressembler une fois complètement nu. Déjà qu'il est hyper mignon habillé, je n'ose pas imaginé ce que ça doit être sans vêtements. Quoi que je vais toujours pouvoir le constater dans peu de temps.

Il commença à mordiller doucement ma peau et je me surpris à aimer ça tout autant que ses baisers. Il releva la tête vers moi en souriant.

- Tu es tellement exquis que c'est presque un crime de ne pas pouvoir te dévorer complètement.

Je sentis mes joues rougir et il s'empara à nouveau de mes lèvres, me faisant oublier ma gêne par la même occasion. Je répondis amoureusement à son baiser alors que mes doigts continuaient de caresser tendrement ses cheveux et sa nuque. Sa main s'immisça finalement sous mon chandail, ne m'y attendant pas, je me crispai légèrement, le temps d'une seconde, avant de frissonner délicieusement. Ses doigts sur ma peau provoquaient en moi de douces et irrépressibles déflagrations qui s'étendaient à mon corps entier, me donnant encore envie de plus.
Je mis fin au baiser et laissai courir mes lèvres le long de sa mâchoire jusqu'à son oreille dont je titillai doucement le lobe. Ma main caressa un peu plus langoureusement son torse.

Yûya mit fin au baiser avant de laisser ses lèvres suivre la courbe de ma mâchoire. Je dois avouer que c'est pas désagréable du tout ça. J'intensifiais légèrement la pression de main sur sa taille alors que les frissons se faisaient beaucoup plus fréquent dans mon corps. Un doux sourire s'installa sur mes lèvres lorsque je le sentis s'attaquer à mon oreille.

- Hm, tu sais que c'est très agréable tout ça.

Je fermais les yeux, profitant de cette sensation qui parcourait présentement mon corps entier. J'avais déjà vécu cette expérience auparavant, mais je dois avouer que je préfère fortement celle que je vis en ce moment avec Yûya. Peut-être est ce dû au fait que nous sommes tout les deux amoureux l'un de l'autre. Quoi qu'il en soit, j'adore sans aucun doute ce qui se passe et pour rien au monde je ne voudrais que ce moment s'arrête.