Monstre [PV Kazuya]

Je marchai, tête baissée, m'enfonçant dans la partie la moins fréquentée de ce parc. Je ne voulais pas que les gens me voit, j'en avais marre de leur regard... ils me regardaient comme un délinquant, mais j'étais bien pire que ça... en plus, je revenais de ma chasse, j'avais du sang sur mon pantalon et sur mon t-shirt... j'étais même prêt à parier mon éternité que j'en avais sur le visage.
ça ne faisait qu'une semaine, j'avais l'impression d'être mort des dizaines de fois entre temps... une semaine que Kazuya ne répondait pas à mes appels... je n'avais pas essayé d'aller le voir, je n'avais pas envie qu'il me dise de vive voix qu'il préférait ne plus jamais me revoir, je l'avais compris et ça me suffisait, pas besoin qu'il me plante un couteau dans le coeur lui-même.

Arrivait assez loin de tout le monde, je me laissai tomber contre un arbre et fixai le ciel de mes yeux vides. Je passai ma main sur mon visage puis la regardai. Eh oui, j'avais du sang. Je l'enlevai avec la manche de ma veste puis la fermai pour cacher mon T-shirt. Je fermai les yeux en sentant le soleil sur ma peau. Heureusement qu'il n'y avait personne pour voir que ma peau brillait.

Une journée ensoleillé pourtant dans mon coeur c'était que tempête et orage. 1 semaine que je regardais mon portable sonné sans répondre ni sans renvoyer les messages et les appelles de Tomohisa. Je me sentais tellement cruelle en ce moment. Mais avais-je le choix ? C'était pour le protéger j'aurais tant aimé pouvoir lui dire que je voulais le protéger, mais je ne pouvais pas lui dire. Et ce vampire avait des conversation avec moi par l'intervalle de ma tête. Je portais les vêtements que Tomohisa m'avais acheté avec une veste blanche et noir.

Je glissais ma main dans ma poche et frôlais la petite boîtes ou, il y avait son cadeau. Je n'étais pas dans mon avantage en plus. J'étais tellement déprimé que je ne mangeais presque pas. Mon teint habituellement pâle était encore plus pâle. J'entrais dans le parc et je me heurtais à quelqu'un.

- Gomen.

Je continuais mon chemin et m'éloignais le plus possible, j'allais près d'un arbre et m'assoie par terre. Je sortie mon portable de ma poche et l'ouvrir fouillant dans le réfectoire. Je fixais le nom de Tomohisa. Devais-je l'appelé ? Me répondrait-il ?

Je crois que je n'avais jamais autant souffert de toute ma vie... peut-être parce que je savais que ce coup-ci c'était ma faute... c'était totalement ma faute si Kazuya s'éloignait de moi, et ce n'était sans doute pas plus mal. Au moins comme ça, je ne risquais pas de l'attaquer et de le tuer. Je me demandai encore comment j'avais réussi à m'opposer à ma soif si près de sa peau... pourtant, je savais aussi que je ne saurais pas le refaire...
Aurais-je du le transformer lorsqu'il me l'avait demandé? On n'en serait pas arrivé là si je l'avais fait... Je soupirai, non je ne devais pas penser à ça... de 1 parce que c'était trop tard, et de 2 parce que je n'étais même pas certain de ne pas le tuer. Après avoir gouté son sang, je n'arriverais sans doute pas à m'arrêter, je n'étais qu'un monstre après tout.

Je rouvris les yeux et levai ma main dans le rayon de soleil pour regarder les reflets qu'il faisait dessus. Un sourire triste se glissa sur mes lèvres, je n'avais pas eu le loisir de montrer ça à mon ange.

Me morfonde n'arrangeais rien, je devrais peut-être vraiment lui envoyer un texto. Bon et encore la que vais-je y écrire. Je suis sur qu'il m'en veut qu'il ne doit pas vouloir me revoir, je comprendrais tellement si c'était le cas. C'est pas comme si je ne le méritais pas. J'ai été méchant même si c'est pas moi qui le voulais, j'étais coupable d'avoir embarquer et de ne lui avoir rien expliqué ou dit. Mais fait et geste était observé. Il y a que aujourd'hui ou je sais que j'ai atteint la limite imposé.

"Je sais j'ai du culot de t'écrire après 1 semaine. J'ai agis comme un sans coeur, mais c'est pas comme si j'avais eu le choix. Je suppose que tu dois me détester que tu veux pas me revoir, je comprendrais. Je t'aime Kazuya."

Je lui envoyais ce texto et soupirais doucement. Aurais-je une réponse venant de sa part ? Si ça se trouve, il aura rayé mon nom de sa liste. Je peux toujours espérer.

Je sursautai doucement en sentant mon portable vibrer contre ma cuisse. Je soupirai et le sortit de ma poche. Le nom qu'il affichait me laissa pantois... je devais être en train de rêver là... ça pouvait pas être lui... ou alors il voulait peut-être mettre officiellement fin à notre relation... inutile de préciser que j'étais angoissé rien qu'à l'idée de lire ce message... Finalement je l'ouvris.

"Je sais j'ai du culot de t'écrire après 1 semaine. J'ai agis comme un sans coeur, mais c'est pas comme si j'avais eu le choix. Je suppose que tu dois me détester que tu veux pas me revoir, je comprendrais. Je t'aime Kazuya."

Je relis trois ou quatre fois le message avant d'en comprendre tout le sens. Il n'avait pas eu le choix? ça, ça restait vachement flou pour moi... mais il fallait que je lui réponde au moins pour lui dire que je lui en voulais pas.

"Non tu te trompe, je te déteste pas... comment pourrais-je un jour te détester? Je t'aime tellement... Tu me manque, tu sais... mais explique-moi pourquoi tu n'as pas eu le choix, qu'est-ce qui s'est passé?"

J'envoyais le message et appuyai ma tête contre l'arbre. J'étais un peu rassuré, mais un petit peu seulement... au moins je savais qu'il ne me détestait pas pour ce que j'avais fait, ou plutôt pour ce que j'avais failli lui faire.

La tête appuyé contre l'arbre, j'attendais je désespérais même un peu, mais au fond, je méritais bien cela. Puis la sonnerie de mon portable retentis. Quand, je vis son nom s'afficher, je souris. J'ouvris le message et le lu tranquillement.

"Non tu te trompe, je te déteste pas... comment pourrais-je un jour te détester? Je t'aime tellement... Tu me manque, tu sais... mais explique-moi pourquoi tu n'as pas eu le choix, qu'est-ce qui s'est passé?"

Mon coeur qui avait cessé de battre durant 1 semaine complète se remis a battre, il ne m'en voulait pas, il ne me détestais pas. Je lui manquais. Je voulais tellement lui expliquer. Mais par texto ce serait compliquer tout simplement.

"Tu me manque a moi aussi. Ou es-tu ? Je suis au parc, je dois te l'expliquer de vive voix par texto, je peux seulement te dire que j'étais une marionnette."

Je lui envoyais le message, j'irais le rejoindre si, il fallait ainsi, j'aurais pas de mal et je veux m'expliquer et j'ai besoin de le voir c'est si difficile d'être loin de lui si longtemps.

Mon portable vibra à nouveau, mais cette fois j'attendais la réponse alors je ne sursautai pas, au contraire et j'ouvris de suite le message.

"Tu me manque a moi aussi. Ou es-tu ? Je suis au parc, je dois te l'expliquer de vive voix par texto, je peux seulement te dire que j'étais une marionnette."

Une marionnette? Alors... ce vampire était encore derrière tout ça? Je soupirai, mais c'est pas vrai... et comment n'y avais-je pas pensé?

"Eh bien je suis au parc moi aussi... dans la partie ouest, là où y a jamais personne. Je suis assis au pied d'un arbre en plein soleil."

Quand il verrait une silhouette illuminée, je suppose qu'il comprendrait que c'est moi, même si je ne lui avais rien dire sur ce phénomène.

Mon téléphone sonna une nouvelle fois et mon sourire s'agrandit, je savais que c'était lui de toute manière. Pas des millions de personne avait mon numéro. Je l'ouvre et regarde le message.

"Eh bien je suis au parc moi aussi... dans la partie ouest, là où y a jamais personne. Je suis assis au pied d'un arbre en plein soleil."

En plein soleil ? Et bien moi qui me tenait à l'ombre pour caché le plus possible la pâleur de ma peau du fait que je me nourrissait mal c'est dernier temps. Je lui réponds finalement.

"D'accord, j'arrive à toute suite, je t'aime fort."

Ça m'avait tellement manqué de lui dire. Je savais qu'il avait souffert sûrement plus que moi d'ailleurs. Je me levais et parti vers la section Ouest du parc, plus que j'avançais et plus que je constatais qu'il y avait moins de monde. Puis, je vis de loin une silhouette près d'un arbre. Ça devait être lui, je m'avançais et m'arrêtais net en voyant ce qui ce passait sous mes yeux.

- Tomohisa?

J'étais pas persuadé la.

"D'accord, j'arrive à toute suite, je t'aime fort."

Je fixai les trois derniers mots, les relisant encore et encore. C'était étrange, j'aurais cru que jamais plus ils ne me seraient adressés. Cette semaine avait été difficile, et je n'avais cessé de revoir les derniers instants que j'avais passé avec Kazu. Me dire maintenant que c'était terminé rendait mes angoisses totalement insensées, j'aurais du savoir ce qui se tramait.

Des pas me firent sortir de mes pensées, une démarche que je connaissais bien accompagnée d'un parfum qui m'envoutait. Je relevai la tête et mon expression se fit soucieuse, il était d'une pâleur maladive. Il s'arrêta net à quelques pas de moi.

- Tomohisa?

Je souris et me levai avant de faire quelques pas vers lui, m'arrachant au soleil vif.

- Salut...

Mon coeur battait vite, mais me faisait mal comme si un étau le comprimait. Je ne lui en voulais pas, mais j'avais souffert.

- Salut...

Le fait qu'il soit si près de moi mon coeur battait a un rythme fou. J'avais tellement voulu que ce moment se produise en 1 semaine. J'y pensais constamment et en rêvais. Je lui sautais dessus et passais mes bras autour de son cou, je me blottissait le plus possible contre lui. Je frottais mon visage sur son torse des larmes roulaient sur mes joues.

- Tomohisa, murmurais-je,

Il m'avait tellement manqué. Je n'avais pas de mot pour dire a quel point. Une seule chose que je pouvais dire, je me laissais mourir depuis une semaine.

- Tu m'as tellement manqué.

Je fus surpris lorsqu'il me sauta dessus et se blottit contre moi. Mais je fus aussi vraiment soulagé de le sentir tout contre moi. Je sentais son coeur battre en écho au mien.

- Tomohisa, murmura-t-il.

Je passai mes bras autour de lui pour le serrer contre moi et j'inspirai doucement son odeur. Comme il m'avait manqué... c'était indescriptible à quel point il m'avait manqué, j'avais tant besoin de lui.

- Tu m'as tellement manqué.

Je soupirai d'aise et un sourire se glissa sur mes lèvres. Je déposai un baiser sur ses cheveux en le serrant encore un peu plus contre moi.

- Toi aussi tu m'as manqué mon ange... soupirai-je.

Je passai une main sous son menton pour relever son visage vers moi. Je lui souris tendrement et capturai ses douces lèvres.

- Toi aussi tu m'as manqué mon ange... soupira-t-il.

Je répondis automatiquement a son baisé. Un baiser amoureux remplie par mes larmes de joie. J'étais si content de le revoir. Je ne crois pas que j'aurais pu enduré une semaine de plus. Je serais sûrement mort. Déjà que j'étais en piteuse état pour seulement une semaine. Je n'imagine pas une semaine de plus. Ça aurait été sûrement la pire chose qui puisse arrivé. Je mit fin au baiser a boute de souffle.

- Je t'aime tellement.

Je nichais ma tête dans son cou et respirais son parfum qui m'avait tellement manqué. Trop manqué d'ailleurs.

- Je suis tellement désolé.

Je m'en voulais j'étais sur qu'il avait souffert à cause de tout ça et je m'en voulais vraiment.

Il répondit à mon baiser et je sentis réellement que c'est la fin du calvaire. Je n'avais pas dormi de la semaine et pourtant, jusqu'à maintenant, j'avais cru à un rêve, c'était juste trop beau pour être vrai. Mais sentir sa chaleur et l'amour dans ce baiser me prouvait que c'était réel. l rompit ce somptueux baiser, à bout de souffle.

- Je t'aime tellement.

Il nicha son visage dans mon cou alors que mon coeur se gonflait de bonheur. Je caressai doucement ses cheveux.

- Je t'aime aussi.
- Je suis tellement désolé.

Je secouai la tête et le resserrai dans mes bras.

- Je ne t'en veux pas...

J'étais bien trop heureux de l'avoir à nouveau près de moi pour lui en vouloir de quoique ce soit. Il était là pour panser mes blessures maintenant.

- Je ne t'en veux pas...

Mes larmes redoublèrent, il ne m'en voulait pas alors que toute personne normal m'en aurait voulu n'aurais sûrement pas voulu me revoir, mais nous n'étions pas normal moi et Tomohisa. On était loin d'être normal. Je déposais un baisé sur sa peau et me reculais pour le regardé. Mes larmes ce calmait peu a peu.

- J'ai eu si peur de ne pas te revoir. Chaque journée j'espérais que ce soit ma dernière.

Il allait sûrement comprendre l'état dans lequel j'étais avec cette phrase. Je baissais la tête quelque seconde et la relevait.

- Je voulais te protéger, je ne voulais pas qu'il t'arrive quelque chose. 1 semaine loin de toi sinon, il te tuait...

Des larmes de nouvel ce remit a coulé sur mes joues.

Je sentais ses larmes couler sur ma peau puis je sentis ses lèvres et je frissonnai légèrement. Il releva la tête et me regarda.

- J'ai eu si peur de ne pas te revoir. Chaque journée j'espérais que ce soit ma dernière.

Je soupirai doucement. Comment pourrais-je lui en vouloir alors qu'il était si triste lui-même à cause de ça? ça aurait été inhumain... euh... façon de parler. Il baissa la tête une seconde avant de me regarder à nouveau.

- Je voulais te protéger, je ne voulais pas qu'il t'arrive quelque chose. 1 semaine loin de toi sinon, il te tuait...

Les larmes se remirent à rouler sur son beau visage. Je passai mes mains sur ses joues. Il voulait me protéger... ce vampire a mis ma vie en gage pour nous séparer, pour nous détruire.

- Tout va bien maintenant mon ange... je vais bien et nous sommes ensemble.

Je lui fis un doux sourire en espérant que mon regard ne dévoile pas le vide qu'il y avait dans mon coeur et qui ne demandait qu'à être comblé après cette semaine.

- Tout va bien maintenant mon ange... je vais bien et nous sommes ensemble.

Je tremblais légèrement et fermais les yeux. Oui nous étions maintenant ensemble, mais j'avais encore peur maintenant. Je savais que ce vampire pourrait de nouveau s'en prendre a moi. Je savais aussi maintenant qu'il pouvait me tué n'importe quand.

- Il m'a fait savoir qu'il me tuait n'importe quand, si il le voulait. Les chaines c'était lui.

Je suppose que Tomohisa devait le savoir maintenant. Mais quand même, je devais le lui dire. Malgré tout ça. La situation était pire qu'on ne le croyait enfin que moi je le croyais.

- J'ai tellement peur Tomohisa. Je ne veux pas mourir de ses mains a lui. J'ai peur de la torture qu'il pourrait m'infliger.

J'avais peur de bien plus que ça. J'avais surtout peur qu'il commence par faire souffrir Tomohisa devant moi pour que j'en perdre la tête.

- Il espère que je rampe vers lui et que je lui demande de me tué.

- Il m'a fait savoir qu'il me tuait n'importe quand, si il le voulait. Les chaines c'était lui.

Il tremblait... et je ne savais pas comment le rassurer. Ce vampire était très puissant, je m'en rendais compte de plus en plus, de jour en jour. Il avait empêché Kazuya de me fuir quand je l'avais attaqué.

- J'ai tellement peur Tomohisa. Je ne veux pas mourir de ses mains a lui. J'ai peur de la torture qu'il pourrait m'infliger.

'Ses mains à lui', pourquoi précisait-il 'à lui'? N'aurait-il pas du que personne ne le tue? N'aurait-ce pas était logique?

- Il espère que je rampe vers lui et que je lui demande de me tuer.

Je me crispai. Ce vampire avait véritablement perdu son humanité... mais je ne le laisserait pas tuer mon ange... lui sera mort avant, même si je dois mourir aussi.

- Cela n'arrivera pas... je te promets qu'il ne te tuera pas.

Il fallait faire vite, j'allais réellement devoir me lancer à sa recherche... enfin plus intensément que cette semaine du moins.

- Cela n'arrivera pas... je te promets qu'il ne te tuera pas.

Même si, il me le promettait, je craignais le pire pour lui. Car si lui mourrait par la même occasion, je savais qu'il m'emporterait avec lui. Je mourrais aussi, je ne resterais pas dans ce monde sans lui c'est impossible. Je ne pouvais même pas y songé.

- Tomohisa j'ai tellement besoin de toi.

Il était tout pour moi et je m'en rendais encore plus compte après 1 semaine passé loin de lui. Cela me faisait tellement mal d'être loin de lui comme ça.

- Jamais je ne te laisserais...

Je me blottis une nouvelle fois tout contre lui.

- Tomohisa j'ai tellement besoin de toi.

Ces paroles m'avaient tant manqué elles aussi. J'avais eu tellement mal de me dire qu'il vivrait loin de moi maintenant... je crois que je ne serais pas resté beaucoup plus longtemps en ville si nous ne nous étions pas retrouvé, je n'aurais pas supporté de le recroiser...

- Jamais je ne te laisserais...

Il se blottit contre moi et je laissai mes mains caresser tendrement son dos, le pressant un peu plus contre mon torse.

- Je peux pas vivre sans toi... rien ne nous séparera Kazuya.

En tout cas, pas tout de suite, et certainement pas ce vampire mégalo, sadique et psychopathe. Je ne le laisserais plus faire de mal à Kazuya, je trouverais un moyen ne dériver son emprise sur moi s'il l'attaque encore une fois.

- Je peux pas vivre sans toi... rien ne nous séparera Kazuya.

Mon coeur ce réchauffait en entendant cela. Il y a tellement longtemps que je voulais entendre cela. 1 semaine ce fut long trop long. C'était évident être séparé plus de 48 heure était difficile et encore 1 heure sans lui et j'étais déprimé.

- On sera toujours ensemble quoi qu'il arrive.

Je fermais les yeux me disant que si ça continuait ainsi on allaient très vite affronter ce vampire et il regretterait de s'en être pris a nous deux.

- Il connait maintenant nos point faible. J'ai été trop faible pour caché cela...

De toute façon c'était une évidence quelqu'un nous regarderait et il le saurait immédiatement que notre point faible et d'être séparé ou que l'un de nous deux souffre. Ce vampire était purement sadique.

- On sera toujours ensemble quoi qu'il arrive.

Je soupirai, si au moins j'avais pu le rassurer sur ce point, la suite serait moins difficile à supporter. D'ici peu, nous en saurons un peu plus, j'en suis certain. Il ne nous laissera pas longtemps sans nouvelle de lui, et plus il s'en prend à nous, plus je comprends des choses sur son comportement. Tout ce que je souhaitais maintenant, c'était qu'il s'en prenne à moi.

- Il connait maintenant nos points faibles. J'ai été trop faible pour cacher cela...

Je l'écartai légèrement de moi pour pouvoir le regarder dans les yeux.

- Non, ne pense pas ça... tu n'es pas faible mon ange. Si tu étais faible, tu te serais déjà livré à lui.

Et ça, j'en étais certain. N'importe quel humain n'aurait pas pu supporter cela autant que lui l'endurait. Il était tout sauf faible.

- Non, ne pense pas ça... tu n'es pas faible mon ange. Si tu étais faible, tu te serais déjà livré à lui.

C'est pas comme si je n'y avais pas songé durant cette semaine loin de lui. Mais finalement j'avais pris l'idée de me laissé mourir moi même. Voilà pourquoi j'étais blanc comme un linge et que j'avais perdu un peu de poids en plus.

- Je peux te dire une chose. Il me déteste...Il ne croyais pas que je préfèrerait me faire mourir moi même.

C'était lent mais, je savais une chose 1 semaine de plus et je serais mort. Mon corps n'aurais pas pu supporté plus que ça. Il y a des limites a ce que le corps humain peut enduré et je le sais bien.

- Je t'aime Tomohisa.

Je devais lui dire encore et encore. Je voulais simplement faire revivre ce qui avait été tué durant 1 semaine. Je déposais un rapide baiser au coin de ses lèvres.

- Je peux te dire une chose. Il me déteste...Il ne croyait pas que je préfèrerait me faire mourir moi même.

Mon coeur se serra à l'idée que Kazu se laisse mourir. C'était ce qu'il avait fait, j'aurais voulu l'aider durant cette semaine. Nul doute que ma souffrance avait été moindre que la sienne... j'avais l'habitude, moi...

- Je t'aime Tomohisa.

Je souris tendrement, j'avais l'impression de 'revivre' un peu plus à chaque fois qu'il prononçait ces mots.

- Je t'aime aussi Kazuya.

Je déposai un baiser sur son front et fermai les yeux pour apprécier sa présence et son odeur. Il fallait trouver un moyen de l'anéantir et rapidement.

- Je t'aime aussi Kazuya.

Mon coeur s'emballa une nouvelle fois dans ma poitrine. Entendre ses mots me faisaient tout simplement un bien fou. Ça m'avait manqué...C'est ce que je voulais entendre durant la semaine qui venait de passé.

- A partir d'aujourd'hui je te colle au basque, je ne te lâche plu.

Je me reculais et laissais un sourire ce dessiner sur mes lèvres. Je ne pourrais pas vivre plus loin de lui encore une fois c'était impossible que j'y pense.

- Ah au fait, j'ai un cadeau pour toi. Allons nous asseoir d'accord ?

Mes jambes me faisait mal, j'étais faible et j'avais plus de mal a me tenir debout que je le croyais en fait. Il faudrait que je reprenne vite des forces sinon, je ne doute pas une seconde que je me ramasse à l'hôpital.

- A partir d'aujourd'hui je te colle au basque, je ne te lâche plu.

Je ris doucement alors qu'il se reculait pour me sourire. J'y comptais bien qu'il ne me lâcherait plus à présent, c'était mon souhait le plus cher.

- Ah au fait, j'ai un cadeau pour toi. Allons nous asseoir d'accord ?

J'haussai les sourcils, surpris. Un cadeau pour moi? Puis me revint en tête lorsque nous avions été faire les magasins, lorsqu'il s'était éclipsé tout seul. Puis je hochai la tête, captant qu'il avait demandé à aller s'asseoir.

- Oui, bien sûr.

Je pris sa main et, n'ayant pas de banc à proximité, je l'emmenai là où j'étais assis quelques instants plus tôt. Cela se voyait qu'il n'était pas bien, mais ça allait s'arranger, j'allais prendre soin de lui.