Repos avec de l'amour ? [Tomohisa]

Kazuya était déjà repartit dans les bras du sommeil. Ça n'avait pas tarder a venir. Il était si bien dans le sommeil surtout en compagnie de quelqu'un. Il ne pouvait pas demander mieux en fait. C'était certain que comme ça il dormirait longtemps et bien. et maintenant le rêve n'était qu'un rêve, il était comme l'être qu'il aimait. Il était devenue ce qu'il désirait. Heureusement que les rêves existait sinon, il en souffrirait beaucoup plus du fait que son homme ne veule pas le transformé.

Kazuya était si bien dans son rêve maintenant. Il ne pouvait pas demander mieux. Il était au paradis. Oui oui le paradis existe. Tomohisa était un paradis à lui seul pour Kazuya. Il a une drôle de façon de voir les choses, mais c'est ainsi faite la vie. Que pouvait-il faire de plus ? Son sommeil était si calme et paisible qu'il ce demandait presque si ce n'était pas qu'une illusion tout ça. C'était presque effrayant de voir que son sommeil pouvait être si calme après 1 semaine ou il n'avait pas pu dormir comme il faut.

Soudain il se figea puis avança d'un pas décidé vers moi, instinctivement, je lui sautai dessus et on tomba à terre et son visage était encore dans l'ombre. Je ne vis une fois de plus que son sourire, j'avais fait ce qu'il voulait.

- J'ai décidé, susurra-t-il.

Il planta ses doigts dans mon dos et je hurlai de douleur, ne m'y attendant pas.

Je me réveillai en sursaut et la douce odeur de Kazuya m'assaillit derechef. Je haletai de peur, son cou était à portée de croc et je sentais son coeur battre. Etais-je moi ou l'autre était-il dans ma tête à attendre le moment propice? Je m'écartai brusquement de Kazuya, attrapai mon boxer, l'enfilai et parti m'enfermer dans la salle de bain.

Alors que le rêve l'emportait qu'il sentit ce qui était sous sa tête s'évader. Puis, il entendit une porte ce fermer.

J'ouvre lentement les yeux mais je vois pas. Je tapote la place près de moi elle est vide et froide. Je me redresse dans le lit et je suis tout seul. Bah, il est ou. Je tends le bras et attrape mon boxer, je l'enfile doucement. Je me sors du lit avec difficulté. Je m'apprête à quitté la chambre et paff.

- Itaï.

Je pose ma main sur mon front. Le cadre de porte est plus proche que je ne croyais réellement. Je sors de la chambre et me dirige vers la salle de bain, j'essaie d'ouvrir la porte, mais ça ouvre pas.

- Tomohisa ?

- Itaï.

Oh je l'avais réveillé, c'était pas très malin parce qu'il s'était levé et qu'il allait sans doute venir voir ce qui se passait. Peu après, la porte buta, signe qu'il avait essayé de l'ouvrir. Je me laissai glisser le long du mur.

- Tomohisa ?

Une porte close nous séparé, mais son odeur ne me parvenait pas moins vive et alléchante malgré ça.

- Va-t-en de derrière la porte! lançai-je, la voix rauque.

Une image de marre de sang s'imposa à moi suivit d'une douleur intense qui se répandit dans mon corps entier, je hurlai et un rire éclata dans ma tête. Voilà à quoi il jouait, plus je dirais à Kazu de partir, plus il me ferait souffrir et attiserait ma soif pour que je perde le controle de moi-même.

- Va-t-en de derrière la porte! lança-t-il, la voix rauque.

Je haussais un sourcil par un tel comportement jusqu'à ce que j'entendes son hurlement. J'aurais quitté, mais la qu'est-ce qui lui arrivait ? Il pense que je vais partir comme ça maintenant ? Je frappe contre la porte.

- Qu'est-ce qui se passe Tomohisa ?

Est-ce que je m'étais blessé par m'égarde en dormant. Je regardais sur tout mon corps et j'étais en état rien de brisé apparemment. Je me tassais tout de même de la porte et m'appuyais au mur.

Il frappa contre la porte et mon corps alerte tressauta.

- Qu'est-ce qui se passe Tomohisa ?

Mon poing se serra alors que je tentais de reprendre le dessus, ce qui n'était vraiment pas simple.

- C'est l'autre sadique!
- Oh c'est pas très gentil ça, entendis-je dans ma tête. Tu mérite une punition.
- La ferme!

Il me lança à nouveau une déflagration de douleur, mais plus intense, qui me fit hurlai encore, et des massacres me passèrent devant les yeux. Ma gorge me brûlait comme jamais et l'odeur du sang de Kazuya me paraissait douce au possible...

- Eh oui, c'est la seule chose qui te calmera...

Il rit à nouveau.

- C'est l'autre sadique!
- La ferme!

Je regardais la porte de la salle de bain fixement. L'autre sadique...Il ne pouvait donc pas nous laissé tranquille un moment ? Même pas une seule nuit alors qu'on dormait ensemble.

- Est-ce qu'il y a quelque chose que je peux faire ?

Je voudrais l'aider, mais un hurlement parvint a mes oreilles, il souffrait mon coeur ce serra dans ma poitrine et je plaçais devant la porte et frappais dessus. Qu'est-ce qui lui arrivait ?

- Est-ce qu'il y a quelque chose que je peux faire ?

Il tapa à nouveau contre la porte, je me plaquai contre le mur pour m'empêcher de bondir sur la porte pour ensuite planter mes crocs dans sa gorge.

- Va-t-en Kazu!

Une flamme brula mon bras ainsi que mon torse avant de remonter sur mon visage. Je serrai les mâchoires pour retenir d'autres cris de douleur.

- S'il s'en va je te détruirais.
- Tu ne peux pas me tuer comme ça, grognai-je.
- Je n'ai pas parlé de te 'tuer' mais de te 'détruire'.

Surpris de ce qu'il insinuait, je relâchai ma garde l'espace d'une seconde, il ne lui en fallut pas plus pour inciser mon coeur de part en part.

- Va-t-en Kazu!

Mon coeur se serra une nouvelle fois. Encore une fois, je ne pouvais rien faire. Pourquoi étais-je encore une fois inutile. Des larmes roula sur mes joues. Qu'est-ce qui ce passais de l'autre côté de cette porte ?

- Tu ne peux pas me tuer comme ça, grogna-t-il.

Mon coeur rata un battement. Mes jambes me lâchèrent et je tombais à genoux devant la porte. Pourquoi ?

- Pourquoi ?

Ça m'avait échappé. J'étais si désespérer de ne pouvoir rien faire. Je voulais l'aider, mais encore une fois, je ne pouvais pas.

- Pourquoi ?

J'arrivais à percevoir ses sanglots par-dessus les crises de douleur que je m'efforçais de supporter. Je devais endurer jusqu'à ce qu'il s'épuise, mais j'avais peur qu'il s'en prenne à Kazu à ma place, sachant que je réagirais si mon ange était torturé sous mes yeux. Je ne savais plus quoi faire, lui dire de partir et risquer que l'autre l'attaque, oui le laisser rester et là c'était moi qui risquait de l'attaquer. Je me retins de justesse de frapper du poing contre le mur, je l'aurais certainement démolis.

- Tu résistes on dirait... c'est tellement amusant de te voir faire, retenir tout pour ne pas inquiéter ton humain.

Il rit encore et une énième salve me traversa.

Il n'y avait plus aucun sons qui venait à mes oreilles. La peur grimpa en moi. Je serais les poings et frappait de plus belles contre la porte. Je risquais de me blessé certes, mais qu'il ne me laisse pas dans un tel silence. Je ne peux pas supporté ça. Mes larmes glissaient sans relâcher sur mes joues.

- Tomohisa.

Puis ce que je croyais arriva. J'arrêtais de frapper contre la porte et regardais ma main. Une écharde était entrer dans mon doigt. Et ça faisait mal et elle était énorme cet salle connasse.

(Avoue que tra crue qu'il allait ce mettre à saigner)

(ce serait pas malin ><)

La douleur cessa alors que Kazuya tapait de plus en plus contre la porte. Je priai pour qu'elle ne cède pas.

- Tomohisa.

Il s'arrêta net de taper et je me crispai. J'eus peur un instant que le vampire ait changé de cible, mais mon inattention lui donna une occasion de m'attaquer encore plus fort et un autre cri m'échappa, je pris ma main dans ma bouche pour l'étouffer. Je me fichais que mes crocs se plantent dans ma peau, c'était rien par rapport à ce que je subissais.

J'entendis une nouvelle fois un cri venant de la salle de bain et plu rien. Mon coeur se serrait, je savais qu'il souffrait et je ne pouvais rien faire. Je regardais l'écharde dans mon doigt et tirait dessus avec mes dents. Mais un gémissement de douleur m'échappa et une goute de sang tomba sur le carrelage. Je portais mon doigts à ma bouche.

- 'est zalin.

essayer de le dire avec un doigt dans la bouche moi j'y arrive pas. J'espère que sa saignera pas longtemps cela dit.

Je perçus un gémissement de Kazu et l'odeur du sang se fit un tantinet plus fort.

- C'est zalin.

Un rire éclata dans ma tête, je me relevai d'un bond sans même l'avoir décidé. Je compris alors que c'était le vampire, je m'opposai à lui en me forçant à reculer.

- Va-t-en Kazuya!

J'étouffai un autre cri alors qu'un trident se plantait dans mon ventre. Je me pliai en haletant, attendant qu'il disparaisse. Je ne savais pas si je supporterais ça encore longtemps... psychologiquement je veux dire, parce que physiquement je peux pas faire autrement.

- Je peux abrégé tes souffrances si tu veux, si tu me laisses boire le sang de l'humain.
- N'y pense même pas il est à moi!
- Son sang ou lui?
- La ferme!

Je m'étonnai moi-même d'avoir dit que Kazuya m'appartenait. Mais là, je n'aurais pas su répondre à sa question. En cet instant je n'avais que son sang en tête...

- Va-t-en Kazuya!

Je me hérissais et entendis encore un cri. Puis, je me levais autant que je partes si c'est ce qu'il veut. Je soupire doucement.

- N'y pense même pas il est à moi!
- La ferme!

La par contre, j'étais curieux d'entendre la suite. Mais valait mieux que je me tasse même si au fond de moi, je voulais resté la. Je n'arrangeais rien. Je frappais dans le mur et vit le sang.

- Bravo, râlais-je.

J'avais frapper avec ma main usager. Je parti dans la chambre et claquais la porte. Il n'a pas de verrou dessus. Et je peux pas vraiment me mettre derrière la porte.

- Bravo, rala-t-il.

Je l'entendis s'éloigner et la porte de la chambre claqua. Mais il y avait toujours du sang tout près, je le sentais... il y en avait peu mais c'était bien assez pour me donner encore plus soif.

- Pourquoi résiste-tu? Dans ton bon sens tu arriveras peut-être à ne pas le vider de son sang... ce n'est pas ce qu'il veut? Devenir un vampire?
- Je ne veux pas!!
- Quel égoïste... tu as peur qu'il devienne plus fort que toi?
- Pense ce que tu veux j'en ai rien à cirer...
- Tsss... bon allons jouer un peu.

Mon corps s'avança vers la porte et je luttai pour ne pas poser ma main sur la poignée, mais la soif ne laissait plus beaucoup de place à la raison et la porte s'ouvrit finalement. Je posai mon regard sur le mur et vis une petite tache de sang. Des images m'envahirent à nouveau et quand elles cessèrent, la porte de la chambre était ouverte.

J'étais assit sur le lit les jambes ramener vers moi encerclé de mes bras la tête posé sur mes genoux. Ne pouvais rien faire pour aidé Tomohisa et ça je m'en voulais terriblement. Je voulais l'aider mais peut importe ce que je faisais je me blessais tout le temps du cou, je me mettais en danger. Du bruit attira mon attention, mais ce fut ensuite le silence un court moment. Puis j'entendis la porte de chambre s'ouvrir. Ça ne pouvait qu'être que lui. Je ne tournais même pas la tête pour le regarder.

- Tomohisa...

Comme il ne parlait pas par contre j'étais un peu perplexe la.

- Tomohisa...

Je tournai la tête pour regarder Kazuya. Il était assis sur le lit, replié sur lui-même. Maintenant que j'étais dans la même pièce que lui et assoiffé comme jamais, je devais réussir à me contrôler, sinon il n'y survivrait pas.

- Tu as peur pour ton humain?
- La ferme...
- Il ne souffrira pas si tu fais ça vite, tu sais?
- La ferme!
- Oui c'est ça continue de t'énerver, ça sera plus facile pour moi.

Même le son de sa voix souriait... comment pouvais-je me calmer alors qu'il me sortait par les yeux, j'avais envie de l'étriper... malheureusement ma colère ne faisait qu'alimenter ma soif du sang de Kazuya.

- Bondis.

Mon corps obéit et, habilement, je me jetai sur Kazuya. J'étais choqué de mon propre geste mais je n'étais qu'un pantin.

- La ferme...
- La ferme!

Je tournais finalement la tête vers Tomohisa. J'en déduis qu'il est encore coincé avec ce taré. Je remarque une chose par contre Tomohisa semble pas dans son état normal. Je m'apprête à me lever. Enfin, je me lève et avant même que je fasse quoi que ce soit, je me retrouve par terre. Je regarde Tomohisa, mais je suis choquer la.

- Tomohisa ?

Avais-je le droit de me demander ce qui ce passe ou j'étais trop con pour comprendre. Surement l'option 2...

- Tomohisa ?

Mes mains plaquaient les siennes au sol et j'entendais le rire du vampire. C'était véritablement horrible comme situation, j'avais tellement peur de le blesser, de ne pas réussir à me soustraire de l'emprise de ce sadique. Mes mains se resserrèrent sur mes poignets.

- Excuse-moi, mon ange, haletai-je, paniqué.
- Cesse de résister... regarde sa gorge si pâle, si tentante...

Je fermai les yeux alors que des larmes les brulaient. Non je ne voulais pas lui faire de mal, ça pouvait pas arriver... c'était impossible.

Je le regardais paniquer par son comportement. Comment pouvait-il me faire ça ? Il resserra sa prise sur mes poignets, je fermais les yeux. Même si au fond de moi au plus profond de moi j'avais souhaité quelque chose du genre, je ne voulais pas que ça se passe comme ça.

- Excuse-moi, mon ange, haleta-t-il, paniqué.

Sa voix était paniquer, j'en déduisais donc qu'il n'était pas au contrôle de lui même. Ce n'était pas lui qui agissait.

- Arrête ne fait pas ça. Je sais que c'est pas Tomohisa qui fait ça.

C'était clair et écrit au plafond, j'ouvris les yeux une larme roula sur ma joue. Je plongeais mon regard dans celui de Tomohisa.

- Prend-moi au lieu de t'en prendre à Tomohisa.

Ma voix avait été un cri. Je ne voulais pas que Tomohisa souffre, je préférais souffrir pour lui.

- Arrête ne fais pas ça. Je sais que c'est pas Tomohisa qui fait ça.

Je rouvris les yeux et vis une larme sur la joue de Kazuya. Non mon ange ne pleure pas... Il plongea son regard dans le mien.

- Prend-moi au lieu de t'en prendre à Tomohisa.

Quoi!? Mais que disait-il!? Non, il ne fallait pas que le vampire s'en prenne à lui, il le ferait certainement saigner pour que je cède à ma soif.

- Ce serait amusant de l'immobiliser pendant que tu luttes contre toi-même.
- Non!
- Alors mords-le.

J'approchai mon visage de son cou alors que je voyais déjà des flaques de sang autour de moi. Mes lèvre effleurèrent sa peau, je me mis à trembler et les larmes s'évadèrent.