Parce que...[PV Tomo-Chan]

- Baka, tu t'entends parler!? Tu n'as pas idée de ce que c'est de tuer quelqu'un qui nous est cher et d'avoir ça sur la conscience! Alors arrête de t'approcher avant que je ne fasse réellement quelque chose que je regretterais!

Je m'arrêtais d'avancer le ton de sa voix était maintenant colérique. J'allais sûrement trop loin. Mais étonnamment, j'en suis pas surpris. Je me laissais donc tombé à genoux au sol et ne bougeait plus, je posais mon regard sur lui.

- Un être cher, murmurais-je entre mes dents...

Mais qu'est-ce qu'il racontait encore celui la. J'étais quand même pas important enfin pas pour lui. Il me disait pour que j'arrête. Et ça fonctionnait. Je baissais la tête. Pourquoi suis-je si faible devant lui ? Pourquoi mon coeur bat-il encore pour lui ? J'ai tout fais pour l'oublier et ne pas penser a ses sentiments que j'avais pour lui.

- C'est bon, je ferais pu rien. A part peut-être partir vaudrait mieux. Car, je fais des bêtises.

Je me relève et tourne les talons. Autant partir dans l'autre direction pour ne pas passé près de lui. Même si le chemin le plus court était par la. Même si je voulais pas partir, je suppose que c'était mieux que je prenne cette décision moi même avant d'avoir encore plus mal. Car la en fait si je souffre c'est simple ma faute a moi.

Je fus surpris de le voir tomber à genoux. Bon, au moins, il n'avancerait plus.

- Un être cher, murmura-t-il entre ses dents.

Il baissa la tête. Il ne croyait pas que je tenais à lui, il n'avait pas idée d'à quel point il était important pour moi. Je ne sais pas si je pourrais aller jusqu'à dire que je suis amoureux de lui, simplement je devais le protéger, pas lui donner la mort.

- C'est bon, je ferais pu rien. A part peut-être partir vaudrait mieux. Car, je fais des bêtises.

Il se releva et commença à partir. Je le regardai faire, dans d'autres circonstances je l'aurais sûrement rattrapé... dans d'autres circonstances, il n'aurait pas eu à partir... Je me détournai à mon tour et, comme personne n'était dans les parages, je me mis à courir vers la sortie de la ville, pour pouvoir chasser. Je me disais que je ne le reverrais sûrement jamais, et que c'était peut-être mieux ainsi. Il ne voudrait pas me revoir, et moi je ne serais plus tenté par quoi que ce soit.

[Terminé]