Malade [Tomo-Chan]

Je tremblais de part et autres sans pouvoir faire quelque chose. Je sentais toujours le torse de mon homme sous moi. Et le bruit du taxi. Nous n'étions toujours pas arrivé. J'allais mal, il fallait que je me réchauffe ça c'était assez clair, mais la maintenant tout de suite, je n'y arrivais pas enfin pas comme ça en tout cas. La voiture s'arrêta finalement et la portière s'ouvrit. Je sentis les goutes de pluie sur mon visage. J'ouvrais vaguement les yeux et vit qu'on était finalement arrivé.

- Tomohisa, murmurais-je.

J'essayais de calmer avant tout mes tremblements, mais je n'y arrivais pas, mais pas du tout. C'était trop dur et j'avais tellement froid en plus.

On arriva enfin à la maison. Je payai le chauffeur et sortis de la voiture en portant toujours Kazuya. La voiture s'éloigna.

- Tomohisa, murmura-t-il.
- On est arrivés, ça va aller je vais m'occuper de toi.

Je caressai sa joue et approchai de la porte de la maison. Je farfouillai rapidement dans ses poches et en sortis les clés puis je nous fis rentrer dans la maison, refermant la porte d'un coup de pied. J'allai le poser sur son lit et lui enlevai ma veste et la sienne, toutes les deux complètement trempées puis j'allai chercher une serviette dans la salle de bain pour le sécher un peu.

- On est arrivés, ça va aller je vais m'occuper de toi.

J'ai l'impression d'être un gamin en ce moment même. Je sens la serviette passé sur mes bras et sur mon visage et dans mes cheveux. Je grelotte toujours, je suis sur qu'il me fera le reproche d'être resté sous la pluie. Je ne pouvais pas partir sans lui.

- J'ai si froid.

Sans compter le froid et le fait que j'étais sûrement fiévreux que pouvais-je faire de toute manière ? Mes dents claquaient ensemble. Je devais pas me plaindre, mais pourtant à quelques part, j'avais peur et je me sentais pas bien.

- Aide-moi.

Il allait sûrement ce dire que je délirais, mais il y avait aucun délire. J'avais toute ma raison. Je murmurais "maman"...Je savais qu'elle ne viendrait pas pourtant. Elle était bien loin maintenant.

- J'ai si froid.

Je m'en doutais bien. Pourquoi n'était-il pas rentré quand je lui avais dit de partir plutôt que de rester sous la pluie? Je soupirai doucement et posai la serviette sur la table de chevet.

- Aide-moi.

Je haussai les sourcils et rabattis les couvertures sur lui. Je le frictionnai légèrement et déposai un baiser sur son front.

- Je vais aller chercher un verre d'eau pour que tu prennes de l'aspirine.

Je sortis de la chambre et allai dans la cuisine pour remplir un verre d'eau et je revins dans la chambre. J'attrapai l'aspirine dans la poche de ma veste et sortis deux comprimés du tube. Je pris la main de Kazu pour mettre les comprimés dedans.

- Allez avale ça, dis-je en lui tendant le verre.

- Je vais aller chercher un verre d'eau pour que tu prennes de l'aspirine.

Je hochais la tête et écoutais ses pas s'éloigner dans la chambre. Si seulement un ange passait, il me retirerait toute ses images de ma tête. Je ne l'est jamais dit avant pourquoi quand, je tombe malade je deviens presque paranoïaque. Mais ça restera comme ça. Je le sens déposé des aspirines dans ma main.

- Allez avale ça, dit-il en me tendant le verre.

Je me redressais vaguement dans le lit et prenait les deux comprimé. Je pris le verre et le calais d'un trait. Je me laissais retombé sur le lit.

- Merci Tomo-Chan.

Je fermais les yeux et parti dans mes songes toujours les même images revenait. Je ne pouvais pas les effacez.

- Tu reste avec moi ? S'il te plaît.

Combien de fois au lycée, je lui avais fait raté les cours quand j'étais malade ? Beaucoup, mais je ne voulais pas être seul, j'avais peur.

Il prit les cachets et se laissa retomber sur le lit.

- Merci Tomo-Chan.

Il ferma les yeux, je m'assis au bord du lit et le regardais. Je sentais qu'il allait mal mais il n'y avait pas seulement à cause du fait qu'il soit malade.

- Tu reste avec moi ? S'il te plaît.

Je souris tristement et caressai sa joue.

- Oui je reste, je t'ai dit que je m'occupais de toi non?

Je soupirai silencieusement, j'avais tué un homme sous ses yeux et il voulait que je reste près de lui comme si il ne s'était rien passé, je trouvais ça tellement bizarre et inconscient surtout.

- Oui je reste, je t'ai dit que je m'occupais de toi non?

Je laissais un faible sourire ce dessiner sur mes lèvres. Le fait de savoir qu'il restait près de moi était plutôt rassurant. Je savais que sinon, je serais en train de faire les 100 pas dans toute la maison pour chassé tout ça de ma tête. Personne ne sait rien sur moi en fait. J'ai menti sur ma vie à presque tout le monde. Mais quand, je suis malade tout me revient. Je ne dirais rien, je me suis promis de ne rien dire.

- Je t'aime Tomo-Chan, murmurais-je.

Je laissais finalement le sommeil me gagné valait mieux que je dorme que je me torture inlassablement. Sinon ça n'arrangerait rien du tout.

Il sourit faiblement.

- Je t'aime Tomo-Chan, murmura-t-il.
- Je t'aime aussi...

Je contemplais son visage, il s'endormait lentement. Je contournai le lit et m'allongeai à ses côtés, prenant l'une de ses mains bouillantes dans la mienne. Je l'aimais tellement et j'avais tellement peur de le perdre aussi... Pour le moment il se sentait mal, c'était logique qu'il veuille que quelqu'un reste près de lui... en revanche quand il irait mieux il aurait tout le loisir de se dire que je suis dangereux et qu'il ne veut pas rester avec moi.

Mon sommeil était troublé, il était la debout devant moi et me regardais comme si j'étais un moins qu'un rien c'était ce que j'étais à ses yeux après tout. Mais comment osait-il me regardé comme ça après ce qu'il avait fait ? Je savais qu'il allait me hurlé dessus encore une fois en disant que c'était ma faute, mais je m'en fichais royalement. Il m'attrapais pas le collet de mon uniforme, j'étais habillé en lycéens. Tout était la, la chambre le lit maintenant vide et lui qui criait que c'était ma faute. Il me plaquait contre le mur.

- Nah lâche-moi papa...

Je ne pu que bougé de peur. Pourquoi venait-il encore me hanté alors que c'était lui le coupable et non moi ? Pourquoi je rêvais encore de lui. Je sens ses mains qui serre ma gorge, je me retrouve par terre sur le plancher cherchant quelque chose pour m'échapper.

- Tu vas me tué arrête.

J'ignorais que mes paroles était pas seulement dans mon rêve, mais je m'en fichais, je voulais partir de la.

Je posai ma tête sur l'oreiller et observai Kazuya, son sommeil était plutôt agité et cela m'inquiétait d'autant plus que je n'arriverais pas à comprendre ce qui lui arrivait.

- Nah lâche-moi papa...

Je me figeai, il s'agitait de plus en plus, comme s'il essayait de se débattre contre quelque chose, contre son père. Je cherchais dans mes souvenirs s'il m'avait dit quoi que ce soit sur son père, mais je ne me souvenais de rien. Il ne me disait rien sur lui...

- Tu vas me tuer arrête.

Je serrai les mâchoires, son père le frappait? C'était ça... je me demandais pourquoi il ne m'avait rien dit. Je serrai un peu plus sa main et caressai son visage.

- Kazuya calme-toi... réveilles-toi ce n'est qu'un cauchemar...

- Kazuya calme-toi... réveilles-toi ce n'est qu'un cauchemar...

Cette voix était tellement lointaine, mais si rassurante. Mon père continue toujours de serré ma gorge. J'attrapais quelque chose au sol et le frappais sur le tête, je me libérais de lui et me redressais. Je me réveillais d'un bond dans le lit.

- Itaï.

Je posais ma mains sur mon front. Je m'étais levé beaucoup trop vite. Je me laissais retomber sur le lit lourdement gardant les yeux fermer. J'avais encore rêver à cela ? Comment...Je soupire.

- Gomen.

Je devais avoir inquiéter Tomohisa maintenant. Espérons qu'il ne pose pas de question. Je ne saurais pas quoi répondre tout de suite maintenant.

Il se réveilla brusquement et se redressa. Je me figeai.

- Itaï.

Il posa sa main sur son front et retomba sur le lit. Je passai ma main sur son visage.

- Gomen.

Je soupirai et secouai la tête, mais pourquoi il s'excusait c'était tout de même pas sa faute s'il avait fait un cauchemar... cela dit ça cachait quelque chose, je le sentais trop bien.

- Ne t'excuse pas voyons... Est-ce que ça va?

C'était peut-être mieux que j'attende pour lui poser des questions, attendre qu'il aille un peu, pour le moment il était plutôt secoué, et ça se comprenait.

- Ne t'excuse pas voyons... Est-ce que ça va?

Je me doutais qu'il me poserais cette questions. Je n'allais pas dire non quand même et ça je suis sur qu'il se doute déjà de ma réponse, il est pas bête non plus. Je soupire doucement et secoue la tête.

- Hai ça va.

Pourquoi ça n'irais pas ? J'avais juste fait un cauchemar après tout rien de grave alors c'est pas la mort après tout. J'ouvris doucement les yeux et tournais la tête vers lui et souriait faiblement.

- Gomen de t'inquiéter comme ça.

J'avais jamais vraiment aimé inquiéter le monde. Même au lycée je faisais tout pour ne pas inquiéter personne et jamais personne ne c'est rendu compte de ce qui ce passait réellement dans ma vie. J'étais bon comédien. Joyeux au lycée et après les cours triste étant seul.

- Hai ça va.

Il ouvrit les yeux et me regarda en souriant faiblement. Il pensait que j'allais le croire?

- Gomen de t'inquiéter comme ça.

Je secouai la tête sans sourire. Je posai mes lèvres sur son front pour constater que sa fièvre avait légèrement baissé, sûrement grâce à l'aspirine.

- Je sais qu'à l'époque du lycée je faisais semblant de ne pas voir que tu n'allais pas bien. Mais maintenant c'est différent, dis-moi ce qui ne va pas...

Je me redressai légèrement et le regardai dans les yeux. Est-ce qu'il se doutait que maintenant il ne pouvait plus me mentir?

- Je sais qu'à l'époque du lycée je faisais semblant de ne pas voir que tu n'allais pas bien. Mais maintenant c'est différent, dis-moi ce qui ne va pas...

Je me figeais face à ses paroles. Pourquoi, il me disait ça paf comme ça. Pourquoi maintenant ça l'intéresse ? Je me tournais pour être dos à lui et me cachais sous les couverture. Je voulais pas en parlé et encore moins mentir.

- Il y a rien tout va bien.

Je me retenais de ne pas pleuré en plus, mais c'était mieux comme ça. Je ne voulais pas parlé de ça de toute manière ça ne regardais personne. La sonnerie de mon téléphone retentit, je glissais ma main dans ma poche et décrochais.

- Moshi, moshi.
- Mon fils.

Je raccrochais aussitôt et lançais mon portable bien loin qui ce remit à sonné. Je ne voulais pas lui parlé à lui non plus. Pourquoi, il m'appelait ? Qu'avais-je encore fait ? Et de quel droit m'appelait-il mon fils ?

Il se retourna et se planqua sous les couvertures. J'haussai les sourcils et soupirai.

- Il y a rien tout va bien.

Nan mais il croyait vraiment que j'allais croire ça? Il se cachait mais tout allait bien, quoi de plus normal de faire ça après tout >< Son portable sonna, et il décrocha.

- Moshi, moshi.
- Mon fils.

Il raccrocha aussitôt et balança son portable. J'attrapai doucement sa main qui était toujours en dehors de la couette et la serrai dans la mienne. Le téléphone sonna encore. Je rabattis la couette sur son torse pour pouvoir le voir.

- Kazuya, qu'est-ce qui ne va pas avec ton père? demandai-je doucement.

Comme quoi il n'y avait pas que le mien qui était un père déplorable.

- Kazuya, qu'est-ce qui ne va pas avec ton père? demanda-t-il doucement.

Je tournais vaguement la tête pour le regarder. Mais j'allais devoir lui dire en quel langue ? Je soupire et prend un air blasé. Je me recache sous la couette sachant très bien que j'empire la situation.

- Il se passe rien. Et de toute manière, je veux pas en parlé.

La sonnerie de mon téléphone ne cessait pas, j'en étais tellement pas surpris. Mais, il ne méritait pas que je répondre ni que je lui parle en plus. J'avais mes raisons et c'était ainsi c'est tout.

- Tu veux bien enlevé la batterie de mon portable.

Il ne sait pas le numéro du téléphone fixe alors, je crains rien. Je vois pas comment il pourrait le trouver sinon. Déjà pourquoi il me téléphone ?

Il me regarda une seconde et se recacha sous la couverture. Je retins un soupir excédé.

- Il se passe rien. Et de toute manière, je veux pas en parler.

Si nous commencions déjà à nous cacher des choses, je ne donnais pas longtemps à notre relation. Je me doutais bien que ce devait être difficile, mais il fallait que je sache... quand on aimait quelqu'un, n'était-ce pas normal de tout savoir de lui? Si je ne savais pas les raisons de sa tristesse, je ne lui serais pas utile à grand chose.

- Tu veux bien enlever la batterie de mon portable.

Je lâchai sa main et me relevai. Je pris son portable, l'ouvris pour en sortir la batterie et lançai les deux sur son lit. Puis je sortis de la chambre sans rien dire, ni même le regarder. Il avait assez confiance en mon côté vampirique pour savoir que je ne le mordrais pas, mais apparemment il n'avait pas assez confiance en ce qui me restait d'humain pour me raconter ses soucis.

Je sentis un poids sur la couverture, mais plutôt léger, mais pas un second plus lourd. Je retirais les couvertures de ma tête et regardais, il n'était pas la. Je me redressais et me levais du lit. J'étais pas en super forme. Mais, je voulais pas qu'il me fasse la gueule. Pas maintenant en tout cas. Je sortis de la chambre en m'appuyant contre le mur.

- Tomohisa part pas...

Je continuais d'avancer en espérant le rattraper avant qu'il ne quitte la maison. J'arrivais ou le salon et m'appuyais sur l'encadrement de la porte. Je me laissais glissé sur le sol pour être a genoux.

- Je suis désolé Tomo-Chan

Les larmes roulaient sur mes joues, mais je tremblais une nouvelle fois de froid, j'arrangeais rien à mon sort. Mais je m'en fichais, je ne voulais pas qu'on ce chicane pour ça.

- Je...euh...je te dirais tout, je te le promets, mais pas tout suite. Je suis pas bien...

Je plaquais mes mains sur mon visage espérant caché mes larmes. Mais, je suis sur qu'il allait me dire que je devais pas sortir du lit. Mais ça m'étais égal.

- Tomohisa part pas...

Je relevai la tête et soupirai. Il avait cru que je voulais partir? Loin de moi cette idée, je voulais juste me calmer un peu. Je n'étais pas en colère, mais un peu blessé par son comportement... mais pas assez pour le laisser totalement seul. Il apparut à la porte du salon et se laissa glisser par terre.

- Je suis désolé Tomo-Chan.

Je me levai du bras du canapé et avançai vers Kazu. Il pleurait et tremblait à nouveau. Mon coeur se serra dans ma poitrine.

- Je...euh...je te dirais tout, je te le promets, mais pas tout suite. Je suis pas bien...

Je soupirai silencieusement et m'accroupis près de lui, passant mes bras autour de son corps pour le serrer contre moi.

- Calme-toi mon ange je n'allais pas partir... mais je veux tout connaitre de toi, c'est normal ne?

Je savais que j'avais fait une erreur à l'époque, je ne m'étais pas intéressait à ce qui lui arrivait mais j'aurais du le faire c'était évident. Je m'en voulais, je voulais réparer ça et ce n'était pas en gardant cela au fond de lui que ses souvenirs cesseraient de le hanter. Je déposai un baiser sur ses cheveux et le pris dans mes bras comme une princesse avant de me relever.

- Mais pour le moment tu dois te reposer.

Je repartis vers la chambre.

- Calme-toi mon ange je n'allais pas partir... mais je veux tout connaitre de toi, c'est normal ne?

J'enlève mes mains de mon visage et le regarde, il est accroupi près de moi. Je fais un petit sourire et hoche la tête. Oui c'était normal qu'il veuille vouloir tout savoir sur moi, mais jamais personne ne c'était intéresser à ma petite vie. Mais en même temps, j'avais tout fais pour la caché pour que ne personne ne sache ce qui ce passait. Il déposait un baiser sur mes cheveux et me pris dans ses bras comme une princesse. Je déposais ma tête sur son épaule.

- Mais pour le moment tu dois te reposer.
- Hai.

Oui, je devais me reposé et je ne dirais pas le contraire ça c'est certain. J'allais rempiré mon état si j'arrêtais pas mes conneries. Et il ne fallait pas que je tombe malade pour de bon. Ca serait vraiment pas ma chance.

- Merci d'être la pour moi. Si tu ne serais pas la je serais sûrement encore sur l'asphalte à agonisé...

J'étais persuader que je serais encore là-bas que personne ne ce serait arrêter pour moi. Mais bon peut-être avais-je tord, mais c'est ce que je pensais.

- Merci d'être là pour moi. Si tu ne serais pas là je serais sûrement encore sur l'asphalte à agoniser...

S'il s'était retrouvé ainsi, c'était avant tout ma faute, si je n'avais pas été là il ne se serait pas retrouvé sous cette pluie battante. Je le reposai sur le lit et le recouvris de la couverture. Je caressai sa joue et lui fis un petit sourire.

- N'y pense pas, je suis là et je suis pas près de te laisser ^^

Je m'assis sur le bord du lit. Non c'était certain que je ne le laisserais pas, ce n'était pas une erreur que je referais. Je l'embrassai tendrement.

- Je t'aime.

- N'y pense pas, je suis là et je suis pas près de te laisser ^^

Je fais un tendre sourire a mon homme. J'étais content d'entendre ses paroles ça faisait du bien d'entendre cela c'était réconfortant. Il m'embrassa et je répondis automatiquement au baiser et sans mal. Il y mit fin après peu de temps.

- Je t'aime.

J'attrapais sa main et la serrais dans la mienne tout doucement. Je l'aimais tellement il était tout ce qui me restait en fait.

- Moi aussi, je t'aime.

Je fermais les yeux, je devais me reposer pour mieux allé, mais je me demandais encore pourquoi mon père avait téléphoné. Peut importe, je devais chassé ses pensés de mon esprit pour tout de suite.

Il prit ma main dans la sienne.

- Moi aussi, je t'aime.

Je souris et le regardai fermer les yeux. J'espérai qu'il réussirait à dormir sans rêver cette fois-ci, il devait se reposer. Mes questions revinrent, et à penser à son père me fit automatiquement penser au mien. Je soupirai et baissai la tête. Moi aussi je lui cachais quelque chose d'important, mais je me voyais pas placer ça comme ça dans la conversation... C'était délicat, il allait sûrement se demander ce qui m'avait poussé à tuer mon propre père alors que j'avais résisté un maximum pour essayer ne pas tuer le mec tout à l'heure...

Je sentais sa présence près de moi et cela me réconfortais énormément. J'étais bien près de lui, je savais que sans lui, je n'irais pas loin. C'était assez certain qu'un futur sans lui m'était impossible en y réfléchissant bien. Il était la seul personne à qui je m'étais réellement attaché au lycée. Et il est le seul a qui je fais un maximum de confiance. Je constatais que je tremblais de moins en moins c'était plutôt bon signe. Et ma tête me faisait beaucoup moins mal qu'au départ.
Mais certain que j'aurais un rhume dans les prochains jour ou sinon une grippe, mais rien de bien grave. Je laissais un sourire s'afficher sur mes lèvres. Je suis lié à lui, je serais loin de lui et il serait au courant que quelque chose ne va pas. Je fais tout pour caché ma tristesse et il la découvre toujours. Je l'aime comme ça après tout.