Hasard (Libre)

3 jours avait été suffisant pour que je qitte la ville ou je m'étais installé j'étais de retour à Tokyo et je ne savais pas plus quoi faire de moi faut dire. A part le fait que mon portable était harcelé d'appelle que je laissais sans réponse. Tous de mes frères ou Tomohisa. J'imaginais déjà les inquiètudes qu'il pouvait ce faire. Je reçu finalement un texto de mon frère plus jeune. Je le lis et je fus horrifié. Je devais allé à l'hôpital et ce le plus vite possible. Je me mis donc à courir quittant l'hôtel ou je logeais pour le moment bousculant quelques personne sur mon passage m'excusant brièvement.

Je ne pouvais pas m'attarder c'était impossible, j'avais déjà trop tarder selon mon frère. "Papa est entre la vie et la mort et il te réclamme...". Ce simple message m'avait fait mettre de côté ma haine en vers mon père. Je continuais de courire comme un débile comme si, il y avait le feu à quelque part. Mais pourtant il n'y avait pas le feu nulle part quoi que. C'était peut-être ma dernière chance de voir mon père et de lui parlé de m'excuser de le pardonner. Des larmes roulaient sur mes joues ce qui m'aveuglait. Je ne comptait pu le nombre de fois ou j'avais pleuré c'est dernier jour.

J'avais pleuré suffisament longtemps pour croire que je mourais à bout a un moment ou un autre, je tournais au coin d'une rue, mais me heurtais contre quelque chose et je tombais au sol.

- Itai...

Pourquoi étais-je revenu là moi? Je n'étais pas revenu à Tokyo depuis ma terminale... et je connaissais encore l'endroit comme ma poche, je n'avais rien oublié des endroits où j'allais quand j'étais lycéen.
Cela faisais trois jours que j'essayais de joindre Kazuya... mais il ne répondait jamais. Et puis j'avais ressenti quelque chose... quelque chose qui me disait que je devais m'éloigner pendant quelques temps alors j'avais décidé de revenir à Tokyo. Il aurait peut-être mieux valu que je choisisse une ville où je n'avais pas de souvenirs... et encore moins des souvenirs qui me faisaient penser à Kazuya.
Et là, j'étais assis sur un banc à regarder les gens aller et venir, essayant de me concentrer sur leur humeur, leurs émotions pour ne pas penser aux miennes...

- Itai...

Je soupirai en reconnaissant cette voix. Je l'aurais reconnu entre mille de toute façon. Mais pourquoi était-il là? Voilà ce qui m'avait fait venir ici... j'avais senti qu'il était là... Je me retournai et l'aperçu plus loin au bout de la rue, par terre et trois mecs devant lui. Ah non c'est pas vrai...

Je redresser finalement la tête malgré que je sois aveuglé par les larmes et une douleur a me cheville me faisait mal et je tirais une grimace de douleur. Je vis 3 mec devant moi. Je me glaçais en un rien de temps. Alors la par contre, j'ai l'impression d'être lè-bas comme ce fameux soir, mais a il y avait une différence, j'étai à Tokyo et je devais faire vite.

- Et bah tient une lopette.
- ...

Il m'attrapa par le collet et me releva, je serrais les dents en sentant la douleur de ma cheville, je devais la supporté, j'allais m'en sortir, j'avais juste à me taire et tout ce passerat bien enfin selon moi. Mais bon faut pas croire n'importe quoi avec ma chance.

- Je suis désolé...
- Ou courrais-tu comme ça ?

En quoi ça le regarde ? Pourquoi, il me demandait ça ? C'étit pas ses affaires a lui non mais et puis quoi encore ? Je restais silencieux et baissais la têe vers le sol et vit mon portable qui vibrait c'était bien le moment. L'un des mecs l'attrapa et l'ouvrit et lit le texto.

- Rends-moi ça, lançais-je.

Le mec me donnait mon portable et je regardait le message qui était de mon frère encore une fois. L'autre me poussa assez brusquement contre un mur et je retombais sur le sol et posait ma main sur ma cheville.

- Et bah tient une lopette.
- ...

Je me crispai. Non mais comment osait-il parler à Kazuya comme ça!? L'un des mecs le releva durement. Je me levai d'un bond.

- Je suis désolé...
- Ou courrais-tu comme ça ?

J'avançai dans leur direction assez rapidement, mais pas trop car il y avait des gens dans la rue et que je ne voulais pas attirer l'attention sur moi. Un autre ramassa quelque chose au sol.

- Rends-moi ça.

Kazuya se retrouva plaqué contre le mur après avoir récupérer la chose qui devait être son portable. J'arrivai à leur hauteur et l'un d'eux m'aperçut. Il s'approcha de moi, un sourire en coin sur les lèvres.

- Un problème? demanda-t-il.
- Oui un gros... vous...

Je posai ma main contre son torse et le poussai contre le mur. Les autres se retournèrent vers moi. Je leur souris, attendant de voir ce qu'ils allaient me faire.

- Un problème? demanda-t-il.
- Oui un gros... vous...

Je tournais la tête et j'eu l'impression que mon coeur s'arrêtait de battre. Qu'est-ce qu'il faisait la ? Pourquoi était-il ici ? Je détournais la tête alors que les autres s'approchait de Tomohisa.

- Hey, mais ça va pas la tête.
- Il t'a rien fait.

Et bah si, il lui a fait quelque chose, il m'a fait mal. Je soupirais et fermais les yeux encore une fois, j'avais une chance immense qu'il soit la. Sinon, je serais peut-être déjà en sang et a l'agonie

- Laissez-le il a rien a voir, dis-je.

Je voulais pas que Tomohisa soit impliquer la dedans alors que j'étais le responsable de ce qui ce passait en ce moment même. Je soupirais doucement encore une fois.

- Hey, mais ça va pas la tête.
- Il t'a rien fait.

Non ça va pas! Ils s'en prennent à mon copain je vais pas les laisser faire!

- Laissez-le il a rien a voir, dit Kazu.

Je le regardai en haussant les sourcils. Pff non mais qu'est-ce qu'il disait là? L'un des deux m'attrapa par le collet. Je baissai mon regard sur lui en arquant un sourcil.

- Il s'en ait pris à notre copain, je vais lui faire sa fête!
- Essayes toujours!

Il leva le poing mais je l'attrapai avant qu'il s'abatte sur mon visage et je le poussai par terre. Le dernier me regardait avec des yeux ahuris.

- Il s'en ait pris à notre copain, je vais lui faire sa fête!
- Essayes toujours!

Je regardais la scène qui se d.roulait sous mes yeux, une fois encore, j'avais un ange gardien près de moi. Pas n'importe lequel ange gardien. Mon ange gardien à moi. Sincèrement comment ai-je pu vouloir le quitté et m'éloigner de lui ? C'était tout simplement impossible de faire cela. Je me plaçais de façon a être assit et m'appuyais dos au mur. Ma main toujours sur ma cheville. Elle n'était pas cassé, mais ça faisait mal.

- C'est bon on ce casse, mais quand on ce recroisera se sera ça fête, tu ne seras peut-être pas la pour le protéger.

Je retins mon souffle face a une tel menace. Elle était déplaisante à entendre surtout vue les circonstance et j'avais rien fait. Le mec parti avec ses amis et moi je regardais devant moi les larmes roulant sur mes joues. Comme un débile, je pleurais.

Du coin de l'oeil je vis Kazuya s'asseoir contre le mur, et je remarquai enfin qu'il tenait sa cheville.

- C'est bon on se casse, mais quand on se recroisera se sera sa fête, tu ne seras peut-être pas là pour le protéger.

Je ne répliquai rien, c'était pourtant pas l'envie qui me manquait, mais je préférais les laisser partir sans les provoquer. Je les regardai s'éloigner puis posai mon regard sur Kazuya. Je m'approchai et m'accroupis devant lui. Je portai une main à son visage et essuyai les larmes qui s'écoulaient sur ses joues.

- Allez calme-toi mon ange, tout va bien maintenant.

Je souris doucement. J'étais soulagé qu'ils étaient partis sans faire de vague, mais il restait que Kazuya était blessé. Il s'était sûrement fait ça en tombant... ce qui ne serait pas étonnant de sa part.

- Allez calme-toi mon ange, tout va bien maintenant.

Tout va bien maintenant ? Mais il veut rire de moi ? Tout ne va pas bien justement en ce moment même. Je devrais déjà être à l'hôpital en ce moment même. Mes larmes ne cessait pas de coulé.

- Non rien ne va bien...

J'avais dit cela plus brusquement que je ne le voulais réellement. J'avais pas vraiment voulu le dire comme c'était sorti. Je soupirais doucement et secouais la tête.

- Tu peux m'aider à me relever ?

J'y arriverais sûrement pas seul pas doué comme j'étais. Je lui fis un faible sourire. Je regrettais d'avoir essayer de m'éloigner de lui et d'avoir fuit...

- Non rien ne va bien...

Je haussai les sourcils, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi sec mais bon. je sentais qu'il y avait quelque chose, mais j'avais pensé que c'était à cause de ces mecs.

- Tu peux m'aider à me relever ?

Il me fit un petit sourire qui me rassura un peu. Je passai un bras autour de sa taille et le relevai doucement. Ma main libre passa sous son menton pour qu'il me regarde.

- Qu'est-ce qui ne va pas bien Kazu?

Je voulais savoir, ça et aussi pour il était revenu à Tokyo... tant qu'à être là maintenant je n'avais qu'à demander.

- Qu'est-ce qui ne va pas bien Kazu?

Je plongeais mon regard dans le sien, j'aurais du m'attendre à ce qu'il me demande ça, c'était pas tellement surprenant de toute manière, je détournais les yeux et reposais mon regard sur lui.

- Mon père est à l'hôpital et il me réclame, je dois y allé. Mes frères croient qu'il en a plu pour longtemps...

Les larmes redoublèrent sur mes joues. Si ça se trouve quand, il ma téléphoner de lui même c'était pour me prévenir et moi comme un débile je lui raccrochais au nez. Je suis con, je mérite pas son pardon pour mon comportement.

- Il faut que je lui dise que je l'aime, je dois lui parlé.

Je me mis a avancer, mais ma cheville me fit arrêter de aussi vite. Je me rendrais nulle part comme ça,

- Mon père est à l'hôpital et il me réclame, je dois y aller. Mes frères croient qu'il en a plu pour longtemps...

Je me mordis la lèvre. Mon cœur se serra quand ses larmes doublèrent d'ampleur. Je n'aimais pas le voir dans cet état.

- Il faut que je lui dise que je l'aime, je dois lui parler.

Il s'écarta de moi et fit quelques pas avant de s'arrêter à nouveau. Je soufflai doucement et m'approchai de lui à nouveau. Je posai une main sur sa tête et ébouriffai ses cheveux.

- Tu peux pas marcher. T'as qu'à monter sur mon dos, je vais t'y emmener moi.

Je lui souris tendrement. Ce n'était pas comme si ça me gênerait de l'avoir sur mon dos pour me déplacer. Et puis, vu l'heure qu'il était, on ne pouvait pas prendre de taxi, les routes étaient certainement bondées.

- Tu peux pas marcher. T'as qu'à monter sur mon dos, je vais t'y emmener moi.

Je levais les yeux pour le regarder. Je lui rendis son sourire, je déposais un baiser au coins de ses lèvres. J'allais derrière lui et passais mes bras autour de son cou et sautais et passais mes jambes autour de sa taille.

- Merci Tomohisa, murmurais-je près de son oreille.

Il était sûrement ma dernière chance pour que j'arrive assez vite à l'hôpital, j'avais perdu de précieuse minutes pour le moment et ça je ne le pardonnerais pas au garçons de tout à l'heure. Si par malheur j'arrivais trop tard par leur faute, je leur en voudrais.

- Fait vite...

Je fermais les yeux cherchant a calmé mes larmes il fallait que je les arrêtes mon père serait triste de me voir pleuré.

Il sourit à son tour et monta sur mon dos.

- Merci Tomohisa, murmura-t-il près de mon oreille.

Je souris et caressai doucement l'une de ses mains. J'inspirai doucement son odeur et commençai à marcher. Cherchant une ruelle qui me permettrait d'avancer plus rapidement.

- Fais vite...

Je hochai la tête.

- Ne t'en fais pas, il n'y en a que pour quelques minutes. Accroches-toi.

Nous étions certes loin mais si je trouvais des ruelles désertes je pourrais avancer à mon allure sans crainte d'être vu. Je tournai dans une ruelle et me mis à courir en passant d'une ruelle à l'autre.

- Ne t'en fais pas, il n'y en a que pour quelques minutes. Accroches-toi.

Il était certain que ce coup si j'allais m'accrocher j'allais pas faire comme la dernière fois, mais faut dire que j'étais beaucoup moins anxieux que la première fois ou il avait fait ça. Je laissais mes yeux fermé le sentant le vent sur mon visage ça me redonnerait sûrement des couleurs enfin je l'espérais bien en tout cas.

- Courage papa, j'arrive.

Je me mordis la lèvre et espérait du plus profond de mon être qu'il soit encore présent quand j'arriverais et ensuite, je devrais lui parlé et m'excuser par ma façon dont j'ai agis. Je soupirais doucement.

- Courage papa, j'arrive.

J'espérai qu'il ait le temps de parler avec son père et que ces trois crétins n'aient pas fait la pire erreur de leur vie en passant par là et en cherchant des ennuis à mon ange, sinon je les chercherais pour leur regretter.
Il me fallut plusieurs minutes pour arriver à l'hôpital mais je finis par le voir. Je ralentis en arrivant au bord de la route et je traversai en même temps que quelques autres personnes. Elles nous regardaient de travers, mais je m'en fichais royalement même si je n'aimais pas attirer l'attention.
Les portes de l'hôpital s'ouvrirent devant nous et une bouffée d'odeur de sang arriva d'un coup à mon visage. Je fis descendre Kazuya de mon dos en voyant l'un de ses frère dans le hall. Il devait sûrement l'attendre.

- Je t'attends là...

- Je t'attends là...
- Merci Tomohisa.

Je déposais un baiser sur ses lèvres et entrait dans l'hôpital en sautant sur un pied. Et oui je vous dit pas comment c'est difficile. Mon frère arrive près de moi et je fais un grand sourire. Il regarde derrière, je sais qu'il regarde Tomohisa en ce moment, je lui tape sur la tête et il m'aide on file vers un ascenseur. On monte jusqu'au 4 ièmes étages rendu la mon frère attrape m'attrape dans ses bras et me traine.

- On a faillit t'attendre.
- Gomen.

Comme si c'était ma faute. J'ai juste pas eu de chance encore une fois. Il ouvrit une porte et en entrant dans la pièce, je vis mes deux autres frères près de lit. Puis, je vis mon père branché sur plein de machine. Mon coeur rata un battement. Je sautais des bras de mon frère et courait vers le lit sans me soucier de la douleur de ma jambe.

- Papa, dis-je les larmes aux yeux.
- Kazuya.

- Merci Tomohisa.

Il déposa un baiser sur mes lèvres et je le regardai s'éloigner vers son frère qui me fixait. Je soutins son regard et quand il se détourna je m'éloignai de l'entrée de l'hôpital. J'allai m'asseoir par terre un peu plus loin, en espérant que cela se passerait bien. Mais il n'y avait pas de raison, si Kazuya pardonnait à son père j'étais certain que celui-ci trouverait la force de continuer à se battre, à vivre.
Je levai les yeux vers le ciel, me demandant si mon père s'y trouvait ou s'il se trouvait coincé dans les limbes de je-ne-sais-quel enfer... Je ne m'étais jamais demandé si je le pardonnerais un jour pour son manque de présence et sa pitoyable performance en tant que père... et surtout pour sa réaction quand je lui avais annoncé que j'étais un vampire. Si j'avais fuis plutôt que de le tuer, peut-être aurai-je aujourd'hui assez de coeur pour le pardonner...
Je soupirai, à quoi ça servait de penser à ça de toute façon, il était mort et enterré depuis longtemps.

Mon père tourna son visage pâle vers moi. Il était presque plus pâle que Tomohisa. Et c'est assez dure à battre quand même. Il attrapa ma main et je posais mon regard sur lui, il me fit un petit sourire que je vit a travers le masque a oxygène transparent. Pourquoi, il était la ?

- Qu'est-ce qui c'est passé ?
- Un accident il c'est fait attaquer par une personne qui a dit te connaître...

Je posais mon regard sur mon frère et haussait un sourcil, mais je constatais l'état de mon père avec horreur. Il était plein de bleu partout et il semblait tellement souffrir.

- Je t'aime papa.
- Je t'aime aussi Kazuya...

Il avait du mal à parlé, mais il me parlait il ce forçait, je regardais la machine qui comptait sa pression ses battement de coeur. Tout cela me paraissait tellement irréelle.

- Je voulais m'excuser papa. J'aurais pas du fuir comme je les fait.
- Je suis désolé Kazu...

A ce même moment toute les machines ce mirent a bipé. Mana m'attrapa par les épaules pour m'éloigner alors que Akira appuyais sur un bouton d'urgence. Mes larmes roulaient sur mes joues et très peu de temps après la pièce ce remplit de médecin et d'infirmière.

J'entendis de l'agitation au rez-de-chaussée à cause d'un appel d'urgence. Parmi les infirmières, le nom de famille de Kazu fut prononcé. Je me relevai et entrai dans l'hôpital. J'entendis le numéro de la chambre et deux infirmières partirent vers l'ascenseur. J'hésitai un instant. Pouvais-je réellement monter là-haut? Kazuya serait peut-être content que je sois monté finalement mais s'il arrivait quelque chose je ne pourrais pas me contrôler car ma soif s'était éveillé.
Je me dirigeai vers les escaliers et montai au quatrième étage. J'arrivai au moment où les infirmières entraient dans la chambre. J'avançai mais ne m'approchai pas trop de la porte qui se referma. Je m'appuyai contre le mur en face de la chambre, écoutant le remue-ménage dans la chambre et percevant toute la tristesse de Kazuya et ses frères.

Je regardais la scène ce dérouler comme si j'étais dans un film et que nous étions invisible. Il faisait un massage cardiaque a mon père et il ne réagissait pas. Aucun signe son coeur avait cesser et le mien me faisais terriblement mal. Une infirmière approcha le défibrillateur et ils l'utilisèrent a plusieurs reprise.

- Je t'en pris papa reviens...

J'avais dis cela avec une tristesse épouvantable, c'était horrible, j'avais mal dans mon être. Un cri emplissait la pièce c'était moi qui criait de douleur.

- Sorté le d'ici...
- Hai.
- Non, je veux pas il a besoin de moi. Mana laisse-moi resté.

Il secoua doucement la tête avant de m'accompagner a la sortie de la chambre rendu la je me laissais tomber a genoux sur le sol, je n'en pouvais plu. C'était injuste trop injuste. Je frappais le sol avec mon poing en sentant la douleur, mais je m'en fichais.

- Pourquoi ? Il n'avait rien fait...

- Je t'en prie papa reviens...

La voix de Kazu me vrillait le coeur. Je ressentais sa tristesse et souffrait avec lui. Son cri de douleur me fit tressaillir.

- Sortez le d'ici...
- Hai.
- Non, je veux pas il a besoin de moi. Mana laisse-moi rester.

Voyant la porte s'ouvrir je compris que son frère n'avait pas voulu qu'il reste. Kazuya se laissa tomber par terre et frappa le sol.

- Pourquoi ? Il n'avait rien fait...

Il ne m'avait sans doute pas vu. Je m'approchai et m'agenouillai près de lui, passant mes bras autour de son corps secoué de sanglots. Je le serrai contre moi et déposai un baiser sur ses cheveux.

- Calme-toi mon ange.

Je le berçai doucement dans mes bras.

- Calme-toi mon ange.

Cette fraicheur, cette voix. Elle est aurait du m'apaiser, mais ce ne fut pas le cas bien au contraire. Pourquoi il devait me voir dans cette état ? Je devais tellement avoir l'air pitoyable. Mes larmes ne cessait pas et je tremblais.

- Je veux pas qu'il meurt, il peut pas abandonné.

J'avais crié sans le vouloir ma voix ce brisait mon coeur battait douloureusement de façon démesuré, ma respiration était saccadé. Je faisais une crise d'angoisse, ma vue se brouillait.

- J'arri...ve...pas...a res...piré...

Je le vais la tête pour distinguer son visage, mais il était flou. Puis ce fut le noir, je me sentais tombé mollement comme si j'étais une poupée de chiffon.

- Je veux pas qu'il meurt, il peut pas abandonner.

Je le serrai un peu plus en sentant que son état à lui aussi empirait.

- J'arri...ve...pas...a res...pirer...

Il releva la tête vers moi puis s'évanouit. Je me glaçai (xD genre) et desserrai mon étreinte pour l'allonger sur le sol.

- Kazu... Kazuya réveilles-toi!

La porte s'ouvrit brusquement sur l'un de ses frères qui me regarda en haussant un sourcil avant de baisser les yeux sur mon ange. Je passai doucement ma main sur sa joue qui était bouillante.

- Mon frère se sent mal, dit-il à une infirmière.

Cette dernière s'approcha à son tour de Kazuya et attrapa ma main pour l'écarter. Elle se figea et me regarda avec des yeux horrifiés en lâchant dans un souffle un "Mon Dieu!".
Je retirai ma main de la sienne et me relevai d'un bond pour m'éloigner. Le frère la rappela à l'ordre pour qu'elle s'occupe de Kazuya.

Tout était noire autour de moi, je ne voyais rien, je me sentais tombé dans un trou sans fond...Qu'est-ce qui ce passait ? Ou est-ce que j'étais ? Pourquoi étais-je dans cette noirceur ? Ou était Tomohisa ? Il était près de moi il y a pas longtemps, mais maintenant, je ne sentais plu sa présence. M'avait-il abandonné lui aussi ? Mon coeur se serrait dans mon corps encore plus. J'entendais des bruits autour de moi. Mais, je ne connaissait pas ses bruits. Des voix inconnue me parvenait aux oreille aussi.

- Il a eu une crise d'angoisse et on dirait qu'il est en état de choc.
- Il est si jeune voir tout ça c'est beaucoup pour son âge.

Mais c'était qui ses voix ? Pourquoi celle de Tomohisa n'était-elle pas la ? Je devais sortir de cette noirceur. Je me redressais brusquement dans le lit.

- Tomohisa, criais-je.

Je retombais vers l'arrière et fermais les yeux. Se gouffre noir était de retour et il me semblait encore beaucoup plus menaçant que tout à l'heure.