Savoir trouver les bonnes [ PV Yûya ]

- Tu veux que j'aille te chercher quelque chose pour ton mal de tête ?

Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Yûya et il tourna la tête vers Ryo.

- Non, ne t'en fais pas, ça va passer tout seul.

Il se rapprocha doucement de Ryo et déposa sa tête sur son épaule. Il ferma les yeux en soupirant à nouveau. Il devait cesser de penser à toutes ces bêtises... mais il se demandait tout de même à quel moment Ryo se rendrait compte qu'il n'était pas si parfait qu'il le croyait. Bien au contraire même, avec ses sautes d'humeurs, il lui arrivait parfois d'être intenable. Ce n'était pas sa faute, il n'était pas ainsi avant son coma... et voilà qu'il recommençait à songer au passé... cette vilaine manie l'énervait réellement.

- Non, ne t'en fais pas, ça va passer tout seul.

Je l'espère sincèrement. Yûya se rapprocha et déposa sa tête contre mon épaule. Un léger sourire s'installa sur mes lèvres et je déposais un doux baiser dans ses cheveux. J'ai vraiment une chance inouï d'être avec lui en ce moment. La meilleure chose qui me sois arriver depuis... Vaut mieux pas que je commence à penser à ça. Sinon je vais encore me relater tout ces souvenirs et je vais me faire du mal pour rien. Déjà que je suis avec l'être rêver, vaut mieux que je me concentre sur lui. De toute façon, ça se voit bien que je suis déjà accro à lui. Il me suffit simplement de voir un sourire sur ses lèvres pour que mon coeur se mette à battre la chamaille. Alors pourquoi devrais-je m'en plaindre ? J'ai tout ce que j'ai toujours souhaiter avoir. Quelqu'un que j'aime par-dessus tout. Je me fiche bien qu'il ne ressente pas la même chose. J'ai pour mon dire que l'important c'est que moi je sois amoureux de lui. Et de plus, il a bien dit qu'il avait trouver la personne qu'il voulait lui aussi, donc peut-être que lui aussi de son côté, il ressent quelque chose pour moi. À cette seule pensée, un grand sourire prit place sur mes lèvres. Je déposais un nouveau baiser dans ses cheveux.

- Je t'aime Yûya.

Yûya savourait simplement la présence de Ryo contre lui. Il se sentait si bien à cet instant, tellement bien qu'il se disait que rien ne pourrait venir briser cela...

- Je t'aime Yûya.

A cet instant précis, le coeur de Yûya cessa de battre durant quelques secondes avant de se mettre à battre la chamade et un frisson d'angoisse le parcourut, ses émotions étaient encore une fois partagées. Il se redressa doucement, en gardant la tête baissée pour que Ryo ne voit pas son visage. Pourquoi avait-il dit ça? Pourquoi si soudainement? Pourquoi si tôt? Yûya était sincèrement heureux que Ryo lui ait dit qu'il l'aimait, mais il n'était pas encore prêt à lui dire ces même mots, c'était trop difficile... il l'aimait, rien n'était plus sûr mais il ne pouvait pas encore.

- Ryo... soupira-t-il. Gomen...

Les larmes perlaient ses yeux, encore une fois il ne voulait pas que Ryo les voit alors il ne relevait toujours pas la tête. Il ne voulait pas que Ryo pense qu'il ne l'aimait pas, mais il fallait bien avouer que c'était ce que ça laissait paraitre.

À mes paroles, Yûya se redressa, mais garda tout de même la tête baissée. J'espère seulement qu'il ne m'en voudra pas de lui avoir dit ça.

- Ryo... Gomen...

Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Puisqu'il avait gardé la tête baissée, je passais doucement ma main sous son menton, relevant ainsi son visage. Les larmes que j'aperçus à ses yeux me firent un petit pincement au coeur. Il n'avait pas à s'en vouloir après tout. C'est pas comme si je voulais absolument qu'il m'aime maintenant.

- Tu n'as pas à être désolé Yûya. Je voulais seulement te faire part de ce que je ressentais.

Je passais légèrement mes doigts sur sa joue en souriant.

- Je saurais t'attendre le temps qu'il faudra. Prends tout le temps que tu veux, tu n'as pas besoin de me dire ce que tu ressent maintenant. L'important en ce moment pour moi, c'est simplement que tu sois près de moi et que je sache que mon coeur bat pour toi.

Yûya sentit les doigts de Ryo passer sous son menton et relever son visage.

- Tu n'as pas à être désolé Yûya. Je voulais seulement te faire part de ce que je ressentais.

Ryo passa ses doigts sur sa joue et il frissonna légèrement à ce doux contact.

- Je saurais t'attendre le temps qu'il faudra. Prends tout le temps que tu veux, tu n'as pas besoin de me dire ce que tu ressens maintenant. L'important en ce moment pour moi, c'est simplement que tu sois près de moi et que je sache que mon coeur bat pour toi.

Les paroles de Ryo étonnèrent Yûya, encore une fois. Il semblait qu'il réponde à chaque fois quelque chose dont il n'avait absolument pas l'habitude.
Yûya se blottit dans les bras de Ryo en fermant les yeux, les larmes roulaient silencieusement sur ses joues. Comment Ryo pouvait-il être si gentil? Comment restait-il ici alors que n'importe qui d'autre serait parti en n'obtenant pas de réponse à l'expression de ces sentiments? Pourtant Yûya l'aimait tellement, mais les mots se bloquaient dans sa gorge, et ça le blessait.
Mais si Ryo pouvait attendre, alors tout irait bien, Yûya arriverait à lui dire qu'il l'aimait, oui il fallait qu'il y arrive de toute façon.

Un léger sourire se dessina sur mes lèvres lorsque Yûya vient se blottir contre moi. Ma main se posa doucement dans ses cheveux que je me mis à caresser légèrement. Je me fichais bien qu'il ne veuille pas me faire part de ses sentiments maintenant. On se connaissait depuis quelques jours seulement après tout. C'était donc normal qu'il soit aussi distant pour le moment. Et de toute façon, je dois avouer que j'y suis allé un peu vite en lui parlant de mes sentiments. Mais je veux tellement éviter de refaire la même erreur que dans ma jeunesse, qu'il fallait que je lui dise maintenant. Donc à présent, il sait parfaitement ce que je ressens pour lui. Et en plus, je dois avouer que ça soulage d'enfin pouvoir en parler.

- C'est agréable de te sentir contre moi ainsi.

Je déposais un doux baiser dans ses cheveux avant de fermer les yeux en souriant. Je pourrais bien passer la journée installer comme ça avec lui dans mes bras. Arrêter de penser à ce qui m,entoure et seulement me concentrer sur ce moment.

Yûya sentit ses sanglots se calmer à mesure que Ryo caressait ses cheveux. Il se sentait si bien en cet instant, dans les bras de Ryo. Il sentait sa chaleur et son parfum apaisants.

- C'est agréable de te sentir contre moi ainsi.

Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Yûya, et il ne bougea pas. Il profitait simplement des minutes écoulées ainsi, il se disait qu'elles filaient trop vite mais qu'il n'avait plus à s'en soucier finalement, ils auraient tout le temps qu'ils voudraient pour être ensemble désormais, c'était tout ce qui important.
Yûya remonta lentement sa main vers son visage pour essuyer ses joues mouillées de larmes, cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas laissé ses larmes rouler sur son visage sans les retenir. Il releva la tête vers Ryo et posa ses lèvres sur les siennes une seconde avant de le regarder dans les yeux.

Je crois bien que si Yûya n'avait pas bouger un simple instant, j'aurais sûrement finit par m'endormir dans cette position. 'ais lorsque je le sentit bouger contre moi, j'ouvris doucement les yeux et relevais légèrement la tête. Yûya en fit autant de son côté avant de venir déposer un léger baiser sur mes lèvres. Je me demande bien ce que j'ai pu faire pour mériter un tel présent. Quoi qu'il en soit, je vais pas m'en plaindre maintenant. Mais plutôt apprécier le tout. Je plongeais mon regard dans le sien en laissant un sourire se dessiner sur mes lèvres.

- Pourquoi ce baiser ?

Je sais bien que c'est pas vraiment une question à poser, mais comme je suis de nature très curieuse, j'aime bien savoir le pourquoi des choses. Surtout quand elles sont si intéressantes que celle-ci. Quoi que c'est pas mal toujours la même chose avec moi, je peux pas m'empêcher de questionner les autres sur leur comportement. Pourtant je ne devrais pas le faire pour un simple baiser et seulement en profiter.

- Pourquoi ce baiser ?

Les joues de Yûya rougirent violemment, il ne s'attendait pas à ce que Ryo lui pose une telle question. D'ailleurs, qui posait ce genre de question? Il n'y avait sûrement que Ryô pour demander ce genre de chose. Que devait-il répondre? Enfin... la vérité, bien entendu mais...
Il baissa les yeux, gêné et se mordit la lèvre. L'espace d'un instant il se dit qu'il avait peut-être fait quelque chose de mal, il avait peut-être agit de façon trop impulsive.

- Par-parce que... j-j-je... j'en avais envie...

Il n'osa même pas relever la tête, mais c'était plus que normal d'avoir embrasser la personne qu'on aime, et les lèvres de Ryo étaient plus que tentantes (tu m'étonnes *bave*) Seulement ce n'était pas son genre de dire ces choses-là.

Un petit sourire amusé prit place sur mes lèvres lorsque je m'aperçut que Yûya avait rougit. Pourtant, il n'y avait pas de quoi rougir devant une telle question. Ce n'était pas comme si je lui demandais quel genre de sous-vêtements il porte.

- Par-parce que... j-j-je... j'en avais envie...

Je secouais doucement la tête en souriant de plus bel. C'était amusant de voir dans quel situation je venais de le mettre par une simple question. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si gêner de me répondre à une simple petite question comme celle-ci. Mais bon, je trouve ça mignon de toute façon. Je posais mon regard sur lui, sans pour autant le forcer à me regarder. Je voudrais pas le gêner encore plus qu'il ne l'est en ce moment.

- C'est bien de voir que tu peux avoir des envies aussi soudaines. Du moment que ce genre d'envie ne soit que pour moi, alors tu peux le faire autant de fois que tu voudras.

Dans le fond, ça me prouve seulement qu'à quelque part dans son coeur il y a tout de même un petit coin qui ressent quelque chose pour moi.

Yûya sentait le regard de Ryo sur lui, ce qui l'incita à garder la tête baissée. Il attendait simplement que Ryo dise quelque chose.

- C'est bien de voir que tu peux avoir des envies aussi soudaines. Du moment que ce genre d'envie ne soit que pour moi, alors tu peux le faire autant de fois que tu voudras.

Yûya releva lentement les yeux avec une seconde à réfléchir à ce qu'avait dit Ryo. Bien sûr qu'il n'aurait ce genre d'envie que pour lui? Comment pourrait-il avoir envie d'embrasser ou d'être près d'un autre.
Un petit sourire se dessina sur ses lèvres et il approcha à nouveau son visage de celui de Ryo et reprit une nouvelle fois sa bouche. Pourquoi s'en priver si Ryo lui donnait la permission?
Cette fois il laissa durer le baiser, sans pour autant l'approfondir. Ses lèvres remuaient lentement contre celles de Ryo, et un frisson courut le long de son échine.

Yûya releva finalement les yeux après mes paroles. C'est tellement amusant de le voir rougir ainsi pour si peu. Je crois bien que si ça pouvait se produire au moins une fois par jour, j'aurais la journée complètement faites à chaque fois. À mon grand étonnement, mes paroles firent leur effet sur Yûya, puisque celui-ci reprit mes lèvres une nouvelle fois, laissant cette fois celles-ci un peu plus longtemps que le précédent baiser. Je profitais doucement de celui-ci en laissant ma main venir se poser légèrement sur sa nuque. Je crois bien que ce genre d'envie qui lui prend si soudainement, je pourrais plus m'en passer à présent. Après quelques instants, je me reculais doucement en laissant un sourire prendre place sur mes lèvres.

- J'adore le fait que tu sois si imprévisible.

Je ramenais ma main qui était poser sur sa nuque pour venir la poser sur sa joue que je me mis à caresser du bout des doigts. Je sens que je vais être parfaitement heureux avec lui à mes côtés. Je ne pouvais rêver d'une meilleure personne pour passer ma vie auprès de quelqu'un.

Yûya sentit l'une des mains de Ryo remonter sur sa nuque. Après quelques instants ils rompirent le baiser.

- J'adore le fait que tu sois si imprévisible.

Le sourire de Yûya s'épanouit doucement. C'était bien la première fois que quelqu'un voyait son impulsivité comme une qualité. Ses parents lui avaient toujours dit qu'elle le perdrait, Hiroshi détestait cela, il aimait avoir le contrôle total de Yûya... et puis les profs... beh les profs étaient les profs, fallait pas chercher plus loin à leur réflexion.
Ryo caressait doucement la joue de Yûya qui ne pouvait qu'apprécier ce doux contact. Il plongea son regard dans celui de Ryo alors que son sourire se changeait en une petite moue.

- Autant que je profite que tu trouve ça adorable, avant que tu ne te mettes à voir tous mes défauts, dit-il d'une petite voix.

Car, comme tout le monde, il en avait. Cela dit il en avait sans doute moins que la majorité des gens. Pourtant, lui, il ne voyait que ça et se demandait réellement comme Ryo pouvait penser qu'il était parfait, c'était tellement loin de la réalité.

- Autant que je profite que tu trouve ça adorable, avant que tu ne te mettes à voir tous mes défauts.

Ses défauts ? Je vois pas où il en voyait en ce moment. Et de toute façon, je me fiche bien du genre de défauts qu'il peut avoir. Je suis persuader que ses qualités les surpasse amplement. Et au fond, je regarde même pas ça les défauts. Tout le monde en a et peu importe ce qu'ils peuvent être comme défauts. L'important, c'est de passer par dessus ceux-ci et se concentrer davantage sur les qualités de la personne qu'on aime. Du moins, c'est ainsi que je vois les choses.

- Les défauts font partis de toute personne habitant cette terre. Et même si les tiens étaient les pires de tous, je finirais par m'y habituer. Tu sais, moi aussi j'en ai des défauts et ils sont pas tous très géniaux.

Je lui fis un léger sourire amusé.

- Donc, autant me dire que tes défauts peuvent être aussi de très belles qualité quand on regarde bien.

- Les défauts font partis de toute personne habitant cette terre. Et même si les tiens étaient les pires de tous, je finirais par m'y habituer. Tu sais, moi aussi j'en ai des défauts et ils sont pas tous très géniaux.

Yûya sourit. Ryo avait raison, tout le monde avait des défauts, mais cela ne l'empêchait pas d'être incroyablement gentil et compréhensif avec Yûya.

- Donc, autant me dire que tes défauts peuvent être aussi de très belles qualité quand on regarde bien.

Alors il ferait tout pour s'améliorer, pour que ses vilains défauts ne le soient plus autant et ne pas perdre bêtement Ryo. Quoiqu'il se disait que Ryo n'était sûrement pas du genre à partir comme ça, Yûya n'était pas invivable après tout.
Il posa sa tête sur l'épaule de Ryô, nichant son visage dans son cou. Il ferma les yeux, profitant une fois encore de la chaleur de son corps contre le sien.

Suite à mes paroles, Yûya nicha sa tête dans mon cou et je resserrais légèrement mon étreinte autour de lui. Je me demande bien si son ancien copain voyait les choses de la même façon que moi sur ses défauts. Faut dire que c'est pas tout le monde qui se donne la peine d'oublier les défauts d'une personne. Quoi qu'il en soit, j'espère seulement que son ancien copain n'était pas ce genre de personne. Yûya ne méritait pas d'être malheureux. Et s'il l'avait déjà été dans le passé, et bien à partir de maintenant, il oublierait tout ça. Je n'allais tout de même pas lui faire du mal, sachant qu'il est une personne aussi spéciale. Faudrait être débile pour lui faire du tort.

- Au fait, ton mal de tête, ça va mieux ?

Je me demande bien si ça passera tout seul comme il le prétend. Ce n'est pas toujours agréable ce genre de chose. La plupart du temps, ça persiste très longtemps quand on ne prend pas la peine de s'en occuper. Mais je ne peux pas non plus forcer Yûya à prendre quoi que ce soit s'il ne veux pas. Après tout, c'est son corps et sa tête. Il en fait ce qu'il veut.

Ryô resserra son étreinte sur Yûya dont le coeur continuait de battre agréablement la chamade. Il ne savait pas s'il préférait que Ryo s'en rende compte ou pas. Après tout cela lui montrerait qu'il était heureux et qu'il tenait à lui.

- Au fait, ton mal de tête, ça va mieux ?

Yûya soupira et secoua doucement la tête.

- Humpf pas vraiment, répondit-il.

C'était même tout le contraire. Ses larmes n'avaient pas tellement arrangé son mal en fait, mais ça passerait quand même. Cela prendrait seulement un peu plus de temps qu'il l'avait pensé tout simplement, il n'allait pas en mourir.

- Mais j'ai eu pire, ça va aller, ajouta-t-il doucement.

Il était plus solide qu'il en avait l'air c'était certain. Et c'était d'ailleurs la seule chose pour laquelle il pouvait être reconnaissant envers Hiroshi.

- Humpf pas vraiment.

Je me demande bien pourquoi il ne veut rien prendre. Ce n'est pas quelques médicaments qui vont le tuer.

- Mais j'ai eu pire, ça va aller.

J'haussais légèrement un sourcil posant mon regard sur lui. Je me demande bien ce qu'il veut dire par pire. Habituellement un mal de tête est de même fréquence que les précédents.

- Comment ça pire ? T'as connu des mal de tête pire que celui-ci ?

Là c'est presque évident que si c'est le cas, il devrait tout de même prendre quelque chose. Faudrait tout de même pas que ça empire. J'aime pas le voir dans un tel état. De toute façon, qui aimerait voir une personne qu'on aime souffrir.

Yûya rouvrit les yeux en sentant le regard de Ryo sur lui.

- Comment ça pire ? T'as connu des mal de tête pire que celui-ci ?

Il détourna les yeux en se mordant légèrement la lèvre. Comment allait-il lui dire que ce n'était pas réellement ça? S'il lui répondait simplement 'oui' Ryo penserait peut-être qu'il était malade alors que ce n'était qu'un banal mal de tête.

- Non je... je parlais en général, j'ai eu pire que de simples maux de tête.

Il releva lentement les yeux vers Ryo, attendant les questions que celui-ci allait sûrement poser. De toute façon, un jour ou l'autre il aurait fini par savoir ce qui était arrivé à Yûya. Déjà d'un car les cicatrices que Yûya avait sur le corps était plutôt visible et puis de deux, il ne pouvait pas cacher ce genre de chose, c'était tout de même important et cela expliquerait quelques uns de ses comportements.

- Non je... je parlais en général, j'ai eu pire que de simples maux de tête.

Comment ça pire que des maux de têtes ? Qu'est-ce qui pouvait bien lui être arriver de pire ? Je me demande bien de quoi il peut parler en ce moment. Tout le monde sait parfaitement qu'un maux de tête est assez douloureux. Mais bon, si je lui pose pas la question, je ne saurais pas.

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Qu'est-ce qui a bien pu se passer pour que tu connaisse pire qu'un maux de tête ?

Je sais bien que c'est mal d'être aussi curieux, mais c'est lui qui a ouvert le chemin sur ce sujet. Et tant que je saurais pas de quoi il veut parler, je ne lâcherais pas l'affaire. Je veux savoir ce qui s'est passé. Peut-être qu'ainsi, je comprendrais quelques petites choses ici et là sur lui. On dit bien qu'entre personne qui s'aiment on peut se faire confiance. Je posais ma main sur sa joue, caressant légèrement celle-ci.

- Tu sais, tu peux tout me raconter. Je crois pas que ça pourra changer quelque chose entre toi et moi.

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Qu'est-ce qui a bien pu se passer pour que tu connaisse pire qu'un maux de tête ?

Curieux comme Ryo l'était, Yûya savait qu'il n'échapperait pas à ces questions, mais bon, ce n'était pas si grave après tout.
Ryo caressa doucement sa joue, Yûya le regarda à nouveau.

- Tu sais, tu peux tout me raconter. Je crois pas que ça pourra changer quelque chose entre toi et moi.

Il soupira doucement. 'Nous y voilà' pensa-t-il. Il détourna les yeux, sachant pertinemment qu'il ne saurait pas révéler son passé en regardant Ryo.

- Au lycée, mon petit ami n'était pas très net... je pensais qu'il m'aimait, c'était peut-être le cas au début mais... ça a changé quand je lui ai dit ce que je ressentais... il est devenu possessif et me... me frappait dès qu'il le pouvait pour me faire souffrir le plus possible...

Il souffla lentement pour que les larmes ne se remettent pas à rouler sur ses joues.

- Un jour je suis tombé du troisième étage du lycée... et je suis resté deux semaines dans le coma... c'est lui qui m'avait poussé.

Sa gorge se noua après ses paroles, il n'avait vraiment pas l'habitude de parler de ça, mais cela ne pouvait que le libérer maintenant. Il garda la tête baissée.

Lorsque Yûya détourna les yeux, je compris que ce qu'il allait me dire dans quelques secondes risquait d'être assez dur à avaler. Mais bon, je dois tout de même l'écouter et ainsi comprendre le tout.

- Au lycée, mon petit ami n'était pas très net... je pensais qu'il m'aimait, c'était peut-être le cas au début mais... ça a changé quand je lui ai dit ce que je ressentais... il est devenu possessif et me... me frappait dès qu'il le pouvait pour me faire souffrir le plus possible...

De quoi ? Mais comment quelqu'un pourrait-il agir ainsi ? Pourtant, Yûya est si parfait, comment pourrait-on vouloir lui faire du mal ?

- Un jour je suis tombé du troisième étage du lycée... et je suis resté deux semaines dans le coma... c'est lui qui m'avait poussé.

Mais c'est affreux tout ça ! Qu'est-ce que ce mec avait dans la tête ? Faut vraiment être idiot pour faire subir une telle chose à quelqu'un. Je crois que je comprend à présent pourquoi Yûya est si prudent sur ses sentiments. Il doit sûrement redouté que la même chose se produise. Je resserrais doucement mon étreinte sur Yûya avant de déposer un baiser dans ses cheveux.

- Ce garçon était un idiot. Il avait sûrement pas compris quelle personne géniale tu étais. Maintenant, plus rien ne pourra t'arriver puisque je serais là. Personne ne posera un seul petit doigt sur toi. Je te le promet.

Ryo resserra son étreinte sur Yûya et déposa un baiser sur ses cheveux, le tirant de ses sombres pensées.

- Ce garçon était un idiot. Il avait sûrement pas compris quelle personne géniale tu étais. Maintenant, plus rien ne pourra t'arriver puisque je serais là. Personne ne posera un seul petit doigt sur toi. Je te le promet.

Yûya regarda Ryo, ses yeux étaient bordés de larmes. Encore une fois, les paroles de Ryo le troublaient, mais elles le réconfortaient tellement. Il ferma les yeux en se blottissant contre le torse de Ryo.
Lui qui n'y croyait pas, il avait finalement trouvé quelqu'un pour l'aimer et le protéger, quelqu'un qu'il pouvait aimer sans être pris au piège.

- Merci, murmura-t-il.

Il y avait tellement de chose pour lesquelles il voulait le remercier que des mots de suffiraient pas. Il passa ses bras autour du cou de Ryo en serrant un peu plus encore contre lui.

Lorsque Yûya leva les yeux vers moi et que j'aperçus les larmes dans ceux-ci, un pincement se fit ressentir dans mon coeur. Je n'aimais pas le voir ainsi. À partir de maintenant je me faisais la promesse de ne plus jamais le voir dans un tel état. Je ferais tout pour qu'il soit vraiment heureux et ainsi chasser ses horribles larmes.

- Merci.

Un léger sourire prit place sur mes lèvres alors qu'il se blottissait davantage contre moi en passant ses bras autour de mon cou.

- Pas besoin de me remercier. C'est simplement normal de faire tout ça pour toi. Surtout en sachant ce que tu as pu traverser. À partir de maintenant, ça ne restera que de mauvais souvenirs. Plus jamais tu n'auras à subir ces choses horribles.

J'aimerais tant pouvoir chasser ses mauvais souvenir de son esprit. Lui faire oublier tout ça pour qu'il soit enfin heureux et en paix avec lui même. Lui démontrer à quel point je pouvais tenir à lui. La seule chose que je pouvais faire pour le moment, c'est l'aider à surmonter ses souvenirs pour que de cette façon il puisse enfin profiter de la vie.

- Pas besoin de me remercier. C'est simplement normal de faire tout ça pour toi. Surtout en sachant ce que tu as pu traverser. À partir de maintenant, ça ne restera que de mauvais souvenirs. Plus jamais tu n'auras à subir ces choses horribles.

Yûya renifla doucement pour retenir ses larmes, mais l'une parvint tout de même à s'échapper sur sa joue, entraînant les autres. Pourquoi devait-il encore pleurer pour Hiroshi tant d'année après alors qu'il s'était promis que ça n'arriverait plus?

- J-je...

Sa voix n'était qu'un souffle si bas qu'il ne savait pas si Ryo avait entendu ce qu'il avait essayé de lui dire. Les mots lui brûlaient les lèvres pourtant, mais une voix en lui, lui disait qu'il ne devait pas dire ces mots si vite. Au fond de lui, cette voix tremblaient de ce que lui avait fait subir Hiroshi, ce dotn Ryo promettait de le protéger.

- Merci d'être avec moi, reprit-il légèrement plus fort. D'être là pour moi...

C'était les seules choses qu'il parvenait à exprimer et cela lui faisait mal de ne pouvoir en dire plus.