Réveil...Pourquoi ? [Tomo-Chan]

- Je te le promets...

Je passais mon bras derrière sa nuque pour approfondir ce baiser. À croire que je faisais un baiser d'adieu. Qui sait si je serais encore vivant demain ? Les prochains jours seraient probablement incertain. Beaucoup incertain d'ailleurs. Je mit fin au baiser et déposais ma tête sur son épaule. Alors que ma main allait s'agripper à son chandail.

- Je t'aime Tomohisa.

Je fermais les yeux laissant la froideur de son corps me faire un bien fou. Puis je sentis le sommeil qui me gagnait peut à peut. Faut dire que avec tout ce qui c'était passé et les calmement c'était à prévoir. Mais ma main restait accrocher a son chandail.

Il approfondit le baiser qui avait maintenant le gout du désespoir... de son désespoir. Il brisa le baiser après quelques instants et posa sa tête sur mon épaule alors que je sentais sa main s'agripper à mon chandail.

- Je t'aime Tomohisa.

Je déposai un baiser sur ses cheveux et resserrai mon étreinte.

- Je t'aime Kazuya...

Je le sentis doucement s'enfoncer dans la douceur du sommeil, mais sa main me tenait toujours. Je le rallongeai sur le lit, m'étendant à ses côtés. Le moindre de mes mouvements l'auraient certainement réveillé. Je contemplai son visage endormi. Il était si magnifique, je ne pouvais pas laisser Ken lui faire du mal à nouveau. Je le trouverais, je le... je le tuerais, j'y serais contraint je le savais...

- Je t'aime Kazuya...

Le dit Kazuya ce pelotonna tout contre le corps glacé de son homme. Ainsi, il aurait peut-être moins chaud. Et puis dans les bras de son ange, il se sentait en sécurité pour de vrai. Comme si rien ne pouvait l'atteinte. C'était quand même spécial en fait. Quoi que juste normal, il savait parfaitement qu'au côté de Tomohisa rien ne lui arriverait. Il en était sur de ça. Mais peut-être avait-il tord ? Allez donc savoir, il ne voulait pas le savoir.

Je laissai mes doigts caresser le dos de mon ange, montant et descendant pensivement le long de sa colonne vertébrale. Mon regard dériva sur le pansement dans son cou qui cachait la morsure que je lui avait fait. J'avais bien fait d'arrêter la transmutation... enfin, c'était ce que je voulais croire sans trop savoir si c'était la réalité. Je voyais les choses ainsi : soit Kazuya finirait par mourir, soit il finirait par vouloir la mort plus que tout... quel était le pire? Surtout que je ne pouvais pas le lui dire, il me soutiendrait qu'une fois comme moi et avec la certitude d'être avec moi pour l'éternité, il serait heureux.
Le bonheur était difficile à atteindre pour un vampire... j'avais réussi grâce à l'un de mes souvenirs d'humains, sans lui j'aurais dépéri... mais lui, si je le transformais, comment évoluerait-il? Est-ce qu'on avait réellement le droit de tout lui ôter sans savoir si ce qu'il gagnerait de l'autre côté lui conviendrait réellement?
Je soupirai doucement et quittai son cou pour me concentrer sur l'extérieur qui me donnerait moins de remords et de questions.

Kazu était parti dans un sommeil calme et paisible. Qui l'aurait cru ? Rien n'était la pour l'embêter même pas un seul cauchemar. Seulement des rêves et encore la en avait-il ? Il en était pas sur. Mes des images de l'époque du lycée défilait dans sa tête. Lui avec Ken...Qui aurait pu croire que Ken le détestait. Il était si gentil avec lui. C'était dur à croire quand même que ce dernier veule le voir mourir maintenant. L'amour ne ce commandait pas. Alors il ne pouvait pas en vouloir à Kazuya pour cela.

- Ken, murmura-t-il doucement.

Il parlait en dormant maintenant. Mais avec tout ce qui arrivait c'est dernier jours, il y avait bien quelque chose d'assez perturbant pour ce mettre a parler dans son sommeil.

- Ken, murmura-t-il doucement.

J'arquai un sourcil et reposai mon regard sur lui. Il dormait toujours... il parlait en dormant. Tout ça était vraiment perturbant quand on y pensait, surtout qu'ils étaient vraiment amis tous les deux, enfin ça paraissait comme ça tout du moins. Moi aussi d'ailleurs, je pensais qu'on était amis et d'ailleurs on était sorti plusieurs en fois dans des bars tous les deux... maintenant je comprenais pourquoi il voulait tant qu'on passe des moments ensemble après que Kazu et moi avions rompus... c'était pas pour me remonter le moral, c'était pour me mettre le grappin dessus.
Je soupirai et déposai un baiser sur le front de mon ange. Cette histoire allait laisser bien plus de marque que je ne le croyais au début... affronter un ami, était plus douloureux que d'affronter un inconnu...

Une chose à retenir de cette histoire que Kazuya n'oublierais certainement pas, même un très bon ami peut être ton pire ennemi. Et ça c'est bien quelque chose qu'il n'aurait pas cru possible. Mais, il réalisait maintenant qu'il avait trouvé le comportement de Ken bizarre quand il avait laissé Tomohisa. Tout s'expliquait en fait. Ce dernier était heureux en disant à Kazu que tout s'arrangerait, mais au fond, il souhaitait seulement que cela ne s'arrange pas vraiment.

Maintenant Kazuya ferait beaucoup plus attention aux gens qu'il côtoies, même si son cercle d'ami était pauvre.

...

J'ouvre lentement les yeux battant des paupière, je refermais les yeux. Mais un bruit contre la fenêtre me fit sourire. Il pleuvait Tomohisa avait eu raison de ce côté la. Je rouvris lentement les yeux et posait mon regard sur lui. Il me regardait, je rougis doucement et baissais la tête. Je détestais qu'on me regarde autant surtout quand je dormais. Ça me mettait mal à l'aise.

- Tu me perturbe.

Il allait sûrement rire, mais je m'en fiche.

Les heures défilèrent et j'avais fini par délaisser la contemplation du ciel qui c'était assombrit et il pleuvait des cordes maintenant.
Mon petit ange ouvrit les yeux, croisant derechef mon regard... ce qui parut ne pas trop lui plaire et il rougit brusquement avant de baisser la tête. Je me retins de sourire, ça n'aurait fait que le mettre encore plus mal à l'aise. Il était tellement mignon quand il rougissait.

- Tu me perturbe.

J'échappai un petit rire et l'une de mes mains remonta sur son visage, je caressai sa joue.

- Avoue que j'avais pas vraiment grand chose à faire alors que tu t'agrippais à moi. Et puis ta trogne était trop adorable, j'ai pas pu résister.

Je relevai son visage vers moi et déposai un petit baiser sur ses lèvres avant de plonger dans ses yeux encore un brin endormis.

- Avoue que j'avais pas vraiment grand chose à faire alors que tu t'agrippais à moi. Et puis ta trogne était trop adorable, j'ai pas pu résister.

Avant même que je n'ose dire quelque chose, il déposa un baiser sur mes lèvres et il plongea son regard dans le mien. Je ne put pas m'en détacher. Je posais mon regard sur ma main finalement qui était encore agripper à son chandail. Je regardais ensuite Tomohisa.

- J'ai resté accrocher comme ça tout le long que je dormais ?

J'étais un peu mal à l'aise, je dois dire. Car si, il avait eu envie de bouger, il ne l'avait pas fait car, je le tenais.

- Gomen, gomen.

Je fais un petit sourire et lâchais finalement le tissus de son chandail. Je suppose que j'avais peur qu'on me l'arrache. Je soupire doucement et referme les yeux. J'ai mal à la tête encore une fois, je posais ma main sur mon front.

- J'ai resté accroché comme ça tout le long que je dormais ?

Je hochai la tête en souriant. Pas que ça m'avait dérangé d'ailleurs, si j'avais vraiment voulu bougé, j'aurais pu le faire me lâcher sans problèmes.

- Gomen, gomen.

Il me sourit et lâcha mon chandail, je passai ma main dessus pour le lisser un peu mais il était bien froissé je dois dire. J'arquai un sourcil en voyant Kazu poser sa main sur son front, je remarquai aussi qu'il avait fermé les yeux. Je glissai une main dans son cou.

- ça ne va pas mon ange? m'enquis-je doucement.

Je ferais peut-être mieux de ne pas rester collé à lui s'il ne se sent pas bien, je ne ferais qu'aggraver son état.

- Ça ne va pas mon ange? s'enquit-il doucement.

Je secouais doucement la tête et posais mon regard sur lui après quelques minutes. Je soupirais doucement.

- Seulement un petit mal de tête ça passera.

Je laissa un petit sourire apparaître sur mes lèvres. Je ne savais pas vraiment, si il passerait, mais je préférais me dire que oui. Car sinon je ferais qui pensé.

- Au fait tu sais combien temps que je dois resté ? Il doit bien y avoir quelqu'un qui c'est décidé à parler dans cette hôpital.

Et la je dis ça, mais ça risque d'être quelque chose de difficile car le monde est débile. Apparemment, j'ai pas besoin de savoir c'est pas utile. Ou sinon avec mon comportement, ils hésitent entre m'interner ou me relâcher dans quelques jours.

- Seulement un petit mal de tête ça passera.

Un léger sourire se dessina sur ses lèvres à nouveau. J'espérais que ce serait le cas, au pire je demanderais à une infirmière de lui donner quelque chose... tiens d'ailleurs ça faisait longtemps qu'aucune n'était passé... sûrement parce qu'ils savaient que Kazuya s'endormirait avec le calmant.

- Au fait tu sais combien temps que je dois rester ? Il doit bien y avoir quelqu'un qui s'est décidé à parler dans cette hôpital.

Je secouai doucement la tête. Je me doutai qu'il serait déçu de ne pas encore savoir, à sa place je serais aussi pressé de partir.

- Personne n'est venu pendant que tu dormais. Mais on demandera dès qu'une infirmière viendra...

Ils ne devraient pas le garder longtemps, en principe, ce n'était qu'un accident après tout... enfin c'est tout ce qu'on peut leur laisser croire, sinon on serait envoyé d'office en psychiatrie... (hmm une camisole... xD)

- Personne n'est venu pendant que tu dormais. Mais on demandera dès qu'une infirmière viendra...

Je soupire doucement. Nah, mais ils font quoi ? Ils servent à quoi ? Si, ils ne nous disent même pas quand on va pouvoir sortir d'ici. J'enlève ma main de sur mon front.

- Je déteste ses endroits. Je veux partir d'ici.

J'avais probablement le caractère d'un gamin, mais c'était sûrement normal quoi car c'est ce que je suis un gamin.

- J'en est déjà marre et ça fait quoi 1 journée ?

Et encore est-ce que ça faisait ça ? J'en avais pas la moindre idée. Peut-être que non en fait. Mais la je trouvais ça long en étant ici.

- Je déteste ses endroits. Je veux partir d'ici.

Oui, ça j'avais cru le comprendre, et depuis un moment d'ailleurs. Mais peu de personnes aimaient les hôpitaux tout de même... surtout un hôpital comme celui-ci où les médecins et infirmières sont, pour la plupart, plus que désagréable. Mais ce n'était qu'une question de jours de toute façon...

- J'en ai déjà marre et ça fait quoi 1 journée ?

Je le regardai et hochai la tête.

- En gros, oui c'est ça.

Je remontai ma main sur sa joue, la caressant doucement, avant de laisser mes doigts aller se perdre dans ses cheveux.

- Mais je suis sûr que tu vas vite sortir, ne t'en fais pas.

Je lui souris tendrement. Je ne disais pas ça que pour le réconforter, je le pensais réellement. Ils n'allaient pas le garder indéfiniment pour un accident qui ne se reproduirait pas... j'y veillerais sérieusement d'ailleurs.

- En gros, oui c'est ça.

Arg juste ça. C'est définitif, je vais devenir fou enfermer ici. Il remonta sa main sur ma joue et la caressa doucement avant de laisser ses doigts allé jouer dans mes cheveux.

- Mais je suis sûr que tu vas vite sortir, ne t'en fais pas.

Je souris doucement, je l'espérais vraiment en fait. Car ça serait vraiment moche si ça tardait pour que je sorte d'ici.

- J'espère bien car sinon, je risquerais de faire un meurtre.

Ah merde, j'avais même pas mon porte feuille sur moi...

- Dit tu pourras allé à la maison tout à l'heure me chercher mon argent a fin que je règle les frais d'hôpital quand, je sortirais d'ici.

Oui, je sais c'est un peu nulle, mais j'étais qu'en boxer au dernière nouvelle. Alors bon, j'avais même pas de fringue pour quand, je sortirais.

- J'espère bien car sinon, je risquerais de faire un meurtre.

En effet, ça ne m'étonnerait pas des masses en fait, ils sont tellement tête à claques ici en plus. Mais bon si ça pouvait être évité ce serait pas si mal je pense.

- Dis tu pourras aller à la maison tout à l'heure me chercher mon argent afin que je règle les frais d'hôpital quand, je sortirais d'ici.

Non mais pourquoi il pensait à ça maintenant lui? Il était sûr un lit d'hôpital et il pensait aux frais, non mais je vous jure...

- Tout est réglé, t'occupes pas de ça, répondis-je en souriant.

A mon arrivée à l'hôpital, après qu'ils m'aient donné des nouvelles de Kazu, j'avais eu des papiers à remplir... logique d'ailleurs, j'en avais profité pour faire mettre les frais sur mon compte - l'un de mes comptes -, car c'était plutôt élevé, ainsi il n'avait pas à s'en faire pour ça.

- Tout est réglé, t'occupes pas de ça, répondit-il en souriant.

Je haussais un sourcil. Il avait quand même pas pris en charge, mes frais ? Mais je voyais que cette possibilité. Bon j'aurais qu'a le remboursé c'est tout. Car, je dois l'avoir ruiné d'un coup.

- Tu me diras combien je te dois.

Je fais un petit sourire. Sûrement qu'il me dirait de laissé faire. Ce qui ne m'étonnerait pas vraiment venant de lui. Mais par principe je lui demandais car la je me sentais un peu mal pour cela.

- Désolé de te couter si cher en même temps.

A croire que ma vie valait cher en ce moment. Car euh bon...j'allais juste devoir éviter de revenir ici.

- Tu me diras combien je te dois.

Il fit un petit sourire et je réprimai un soupir. Non mais il croyait que j'allais le laisser me rembourser? Si j'avais décidé de payer ses frais, c'était bien parce que ça m'embêtait pas... et puis c'était pas comme si j'avais pas d'argent.

- Désolé de te couter si cher en même temps.

Je lui donnai une tape sur l'arrière de la tête et cette fois-ci, je ne retins pas mon soupir.

- Si tu savais à quel point je me ruine pour toi, c'est dingue, ironisai-je en roulant des yeux.

Certes je n'avais pas encore osé lui révéler le nombre de compte que j'avais, et le montant qu'il y avait dessus... parce que ça faisait louche quand même... mais même à l'époque du lycée, j'avais pas mal d'argent, je vivais avec mon père dans un appartement modeste, du coup ça nous laissait une bonne partie de son salaire pour nous acheter ce qui nous faisait envie... enfin plus moi que lui d'ailleurs, car lui à part son travail...

- Si tu savais à quel point je me ruine pour toi, c'est dingue, ironisa-t-il en roulant des yeux.

Je soupire doucement et secoue la tête. Bon oki je le ruinais peut-être pas, mais quand même c'était son argent quoi et je voulais pas qu'il dépense pour moi. Mais apparemment ça risquait d'arrivé.

- Je vais devoir me faire à l'idée du fait que tu risque de gaspiller de l'argent pour moi ?

Je ris doucement. Cette éventualité serait assez dure à m'y habituer. Surtout que mes parents m'avait apprit que si je voulais quelque chose ou que si je faisais un truc je devais en prendre les responsabilité. Je crois que c'est pour ça que j'ai économisé autant.

- Cela risque d'être dure à m'y faire.

Je ferme les yeux quelque seconde et regarde Tomohisa.

- Je vais devoir me faire à l'idée du fait que tu risques de gaspiller de l'argent pour moi ?

Il rit doucement, mais oui en fait s'était un peu ça... sauf que de l'argent utilisé pour lui n'était pas gaspillé, au contraire... et au moins il servait à quelque chose, sinon j'étais bien obligé d'admettre qu'il ne ferait qu'augmenter jusqu'à ce que... jusqu'à ce que rien en fait, puisque ça prendrait difficilement fin...

- Cela risque d'être dur à m'y faire.

Il ferma les paupières un instant avant de me regarder à nouveau. Je lui souris, je n'allais pas le forcer à accepter mon argent, mais ce n'était pas comme si je cherchais à l'acheter ou quelque chose du genre, ça me faisait plaisir de dépenser mon argent pour lui.

- Ecoute... l'argent, j'en ai bien plus qu'il ne m'en faut et je ne serais sûrement jamais à court... s'il t'est utile à toi, alors je suis heureux. Et puis ton frère m'a demandé de prendre soin de toi, c'est ce que je fais.

Mon sourire s'agrandit, finalement Mana m'avait donné une excuse brillante pour convaincre Kazu de me laisser utiliser mon argent pour lui.

- Ecoute... l'argent, j'en ai bien plus qu'il ne m'en faut et je ne serais sûrement jamais à court... s'il t'est utile à toi, alors je suis heureux. Et puis ton frère m'a demandé de prendre soin de toi, c'est ce que je fais.

Saleté de Mana! Maintenant c'est vrai que j'ai pas le choix d'accepter cela car bon, il a promit de prendre soins de moi, mais j'arriverais bien quand même à refuser une fois de temps en temps son argent.

- Bon d'accord, je dirais plu rien alors car je gaspille ma salive.

C'est sur que en plus maintenant qu'il était un vampire la seul chose qu'il avait vraiment besoin de s'acheter c'était des vêtements, il ne mangeait pas alors c'était un truc en moins donc de l'argent de plus.

- Donc t'es millionnaire et tu ne peux pas en profiter pour toi même.

C'était un peu moche quand même quand on regarde ça. Moi j'avais économisé et fait des petits boulots dans des bars comme serveur ou sinon dans des restaurants a fin de me récolter assez d'argent.

- Bon d'accord, je dirais plus rien alors car je gaspille ma salive.

Un sourire en coin se dessina sur mes lèvres, j'avais eu le dernier mot assez facilement pour une fois. En général quand on était pas d'accord sur quelque chose, ça se résolvait pas si vite, mais bon je vais pas m'en plaindre.

- Donc t'es millionnaire et tu ne peux pas en profiter pour toi même.

Je réfléchis une seconde et hochai doucement la tête. C'était à peu près ça... je savais pas exactement combien j'avais mais de toute façon ça revenait au même... un peu plus ou un peu moins, ça restait où s'était.

- Ouais... hum disons que si je voulais, je trouverais certainement plein de choses à acheter... je dois pas être assez ambitieux faut croire.

Je ris doucement. Des gens à ma place achèteraient des terrains, feraient construire de gigantesques maisons et tout le toutim... mais ça ne m'intéressait pas... tant que je pouvais être avec Kazuya, tout m'allait... mais s'il voulait une maison mieux, je la lui offrirais certainement.

- Ouais... hum disons que si je voulais, je trouverais certainement plein de choses à acheter... je dois pas être assez ambitieux faut croire.

Je secoue doucement la tête en souriant. C'est sur que si ça serait moi qui aurait autant d'argent j'achèterais pleins de trucs, mais on m'a appris que l'argent tombait pas du ciel alors, je m'achète quelque chose seulement quand c'est essentielle.

- Je suis sur que tu finiras par trouver quoi faire avec ton argent. Tu pourrais en donné à des œuvres de charité. Ou des hôpital pour enfant. Enfin, je dis ça comme ça.

Au moins, il ferait une bonne action avec son argent, il ne ferait pas comme la plupart des riches qui n'en donne pas et n'en partage pas avec personne. Je dépose un baiser sur ses lèvres.

- Mais c'est toi qui voit ce que tu veux faire.

Il allait sûrement en garder j'étais près à le parié qui en garderait.

- Je suis sur que tu finiras par trouver quoi faire avec ton argent. Tu pourrais en donné à des œuvres de charité. Ou des hôpital pour enfant. Enfin, je dis ça comme ça.

Donner mon argent à des oeuvres de charité? Mais en voilà une idée qu'elle était bonne... je n'y avais pas pensé en fait (moi non plus xD), comme quoi mon cerveau avait beau pouvoir faire plusieurs choses en même temps je n'avais pas tellement évolué que ça. Il déposa un baiser sur mes lèvres.

- Mais c'est toi qui vois ce que tu veux faire.

Je lui souris. Vu tout ce que j'avais, je pouvais bien me permettre d'en donner... au moins ça fera un vampire qui fait des choses gentilles.

- Tu as raison. ça sera bien d'en donner, car de toute façon j'en gagne toujours alors ce ne sera pas plus mal que de le laisser sur des comptes dans lesquels il s'accumule sans rien apporter à personne.

Enfin si, une fois sur les comptes ils rapportaient à la banque dans laquelle ils étaient mais ce n'était que des bureaucrates qui ne vivaient que pour l'argent, comme mon père alors je me fichais bien de leur ôter de l'argent.

- Tu as raison. ça sera bien d'en donner, car de toute façon j'en gagne toujours alors ce ne sera pas plus mal que de le laisser sur des comptes dans lesquels il s'accumule sans rien apporter à personne.

Raison, il ne fallait pas exagérer, j'étais juste trop généreux. Et j'avais trop un grand coeur, je suppose. Cela n'aide pas toujours, mais ça à de bon côté heureusement.

- J'ai juste bon coeur.

Je caresse délicatement sa joue alors que j'entends la porte de la chambre s'ouvrir. Je me redresse et voit la petite blonde tout à l'heure. Elle hausse un sourcil et souris.

- Je viens vous portez votre repas.
- Ah...

Elle rit doucement et dépose le plateau sur la table de chevet.

- Quand pourrais-je sortir d'ici ?
- Le médecin a dit que vous sortiriez assez rapidement.

Puis elle quitte la chambre, je regarde le plateau avec dégout. Eurk j'ai pas très envie.