Réveil...Pourquoi ? [Tomo-Chan]

- Pourquoi ? POURQUOI ?

L'entendre hurler me fendait le coeur en deux, mais je hâtai le pas pour ne pas avoir la faiblesse de retourner à son chevet pour le prendre dans mes bras, pour le consoler et m'excuser de ce que j'avais dit. Mais je n'avais pas à m'excuser, puisque je ressentais vraiment les choses ainsi et il devait le savoir.
Je partis vers les escaliers et descendis au rez-de-chaussée. J'avais un peu peur de croiser Mana maintenant, je n'étais pas d'humeur à me disputer avec lui après ça. J'allais dans la salle d'attente, vide, et me laissai tomber sur un banc. Je regardai la porte de l'hôpital, je ne pouvais pas la franchir. Je pouvais pas m'éloigner de Kazuya plus que ça... je lui en voulais, certes, mais ça j'en étais incapable. Je renversai ma tête contre le mur et fermai les yeux qui devaient flamboyer de colère.
Je ne me rendis compte que je pleurais que quand les gouttes glissèrent dans mon cou, me faisant sursauter. Je les essuyai en soupirant. Pourquoi est-ce qu'il avait fallu qu'on en arrive là? Pourquoi est-ce qu'il avait tant insisté?

Je lâchais le fil de la perfusion sous le regard choquer du médecin et l'infirmière. Mes larmes roulaient toujours sur mes joues. J'avais mal et je ne comprenais pas ce qui arrivait. J'étais perdu et je me demandais vraiment si je ne devais pas être interné. Je sentis une mains sur ma joue cette main était chaude et délicate. Je relevais les yeux et vit l'infirmière.

- Ne vous inquiétez Kamenashi-Kun tout va s'arranger.

Tout va s'arranger ? Elle ne savait rien. Comment pouvait-elle me dire une tel chose. Le médecin attrapa mon poignet blessé et entreprit de refaire ce que j'avais défaits. J'étais sur qu'il se disait que j'étais un dépressif qui tenterais à sa vie plusieurs fois. Mais personne ne me comprenais.

- Tomohisa, murmurais-je.
- Il est parti.
- C'est ma faute, il ne mérite pas de souffrir parce que je suis un égoïste...

Le médecin lâcha mon bras après que j'ai sentis une piqure dans mon bras, je tournais la tête vers lui.

- Vous serez calmez maintenant.

Il m'avait donc donnez un sédatif ? Avec un patient comme moi, il n'y avait que ça a faire après tout. L'infirmière m'étends sur le lit et monte les couvertures jusqu'à mon menton. Puis, ils sortirent tout les deux de la pièce. Mes larmes ne cessaient toujours pas. Elle ne voulait pas d'arrêtez, j'étais dégueulasse.

Je soupirai à nouveau, me fichant bien des autres personnes dans la salle. J'entendis un enfant dire à sa mère que je pleurais et une femme dire à son compagnon qu'elle me trouvait bizarre et effrayant... Mais qui pouvait bien être effrayant dans un hôpital? ... si ce n'était certains médecins je veux dire... on était tous logé à la même enseigne ici, enfin presque...
Les minutes s'écoulèrent et la porte s'ouvrit une énième fois sur une infirmière, je commençai à reconnaitre le bruit de leurs chaussures parmi tous les autres. Je rouvris les yeux comme ses pas s'approchaient de moi. Je reconnus sans mal celle que j'avais croisé dans le couloir en sortant de la chambre.

- Nous avons fait une injection à votre ami pour qu'il se calme. Vous devriez peut-être remonter le voir.

J'arquai un sourcil alors qu'elle ressortait. D'où elle me disait ce que j'avais à faire celle-là? Si Kazuya se calmait, autant qu'il reste seul un moment. J'avais un peu peur de remonter faut dire et je n'avais pas envie de l'entendre s'excuser parce que j'étais parti. Je crois que c'était bien la première fois que je n'avais pas envie d'entendre sa voix...

Je fixais le plafond comme si, il allait me bouffer ou me tomber dessus. En fait c'est la seule chose que je pouvais faire en ce moment même. Je n'avais rien d'autre à faire. Et j'étais impardonnable pour ce que j'avais fais. Je crois que c'est ce qui me faisait le plus mal au fond. J'avais agis en crétin. Même si j'avais envie de rien maintenant les larmes ne cessaient toujours pas, elle ne voulait pas.

- J'ai été prévenir votre ami.

Je tournais la tête pour voir l'infirmière, je laissais un sourire triste prendre place sur mes lèvres. Même si, elle le prévenait, il ne reviendrait pas. J'avais été beaucoup trop horrible. J'avais l'impression que tout mon monde s'écroulait autour de moi. Et je me disais que finalement qu'est-ce qui était le mieux pour nous deux ?

- Il ne viendras, dis-je.
- Ne dites pas ça.
- Mais c'est vrai. Ce que je lui est dit c'est horrible.
- Sous l'effet de la colère on ne peut pas prévoir ce qu'ont dit.
- J'aurais au moins pu me retenir.

Elle secoua la tête et ressortit de la chambre me laissant seul. C'est tout ce que je méritais d'être seul.

Je renversai ma tête contre le mur à nouveau et fixai le plafond. Mes larmes avaient cessé, de toute façon ça ne servait à rien de pleurer. Et si je voulais réfléchir, autant que j'ai les idées claires... Qu'est-ce que je pouvais faire maintenant? En plus j'étais coincé ici, dans cette pièce, vu que je voulais pas retourner voir Kazuya - pour le moment - et que je ne voulais pas non plus partir... j'aurais l'impression de l'abandonner si je partais maintenant.
Avais-je raison ou avais-je tort? Dans toute cette histoire, finalement, est-ce que c'était bon pour Kazuya de rester avec moi..? Est-ce que je ne le faisais pas souffrir depuis que j'étais réapparu dans sa vie? Si j'étais humain, ça changerait quelque chose? Ou peut-être étais-je fait pour lui faire du mal au fond... on était fait pour se blesser mutuellement...
La salle d'attente se vida et je me retrouvai tout seul dans cette pièce, c'était pas plus mal, j'aurais eu du mal à garder le calme fragile que j'avais réussi à m'exhorter avec leur présence et leurs regards peu amicaux.
Je baissai une seconde les yeux vers la porte entrouverte et je vis Mana passer. Il s'arrêta et me regarda avec des yeux surpris, rien qu'un instant et ensuite il sourit et s'éloigna. Je me redressai... je mettrais ma main à couper qu'il retourne voir Kazuya.

J'arrivais même pas a avoir un raisonnement cohérent. J'étais trop désespéré je suppose. Je fermais les yeux et me fixais sur ce que je venais de faire. Blessé l'homme que j'aime. Quel genre de personne était-je ? Je doutais maintenant que je sois un ange. J'étais sûrement plus un ange déchu. Je me demande si je suis vraiment la personne destiné à Tomohisa. Je l'aime depuis toujours et je sais que ça restera comme ça. La porte de la chambre s'ouvre une nouvelle fois.

- Tomohisa ?
- Nah c'est Mana.

Il manquait plus que ça. J'entendis ses pas. Je me redressais vaguement dans le lit et posait ma main sur mon front.

- Tu as ton portable ?
- Pourquoi ?
- Passe-le moi.

Il me le tend, je tape un texto et l'envoie à Tomohisa.

"Je suis désolé. Je suis égoïste, je te laisse partir tu es libre. Je ne te mérite pas c'est évident. Je repartirais à Tokyo avec Mana quand je pourrais sortir d'ici. Donc ne t'inquiète plu pour moi"

J'espérais maintenant qu'il ne croit pas que ce soit Mana qui m'est poussé a faire ça. Des larmes de tristesse roulaient sur mes joues. Il m'oublierait c'était certain. Moi jamais je ne l'oublierai je prenais cette décision pour son bien...J'allais souffrir, mais je finirais par accepté...Mana passa ses bras autour de moi et me serra contre lui.

Je sursautai en sentant une vibration, et il me fallut dix bonnes secondes pour capter que c'était mon portable qui vibrait dans ma poche. Je le sortis donc en me demandant qui pouvait m'envoyer un texto... d'ailleurs je ne connaissais pas le numéro. Je commençai à lire.

"Je suis désolé. Je suis égoïste, je te laisse partir tu es libre. Je ne te mérite pas c'est évident. Je repartirais à Tokyo avec Mana quand je pourrais sortir d'ici. Donc ne t'inquiète plus pour moi"

Je figeai alors que les larmes reprenaient de plus belles sur mes joues et mon pauvre calme s'envolait. Quoi? Il voulait partir? Il... il me quittait? Il pouvait pas faire ça... c'était insensé. Un douleur lancinante m'étreignit le coeur. Je me levai et sortis de la salle, mais j'hésitai. Est-ce que j'avais le droit d'insister pour qu'il reste avec moi? S'il était sérieux... s'il avait réellement réfléchis et qu'il pensait que c'était mieux... Nan, il ne pouvait pas le penser vraiment! C'était impossible!
Je tournai la tête vers la porte de l'hôpital puis m'engouffrai à nouveau dans les couloirs. Les larmes brulaient mes joues mais elles ne me gênaient pas pour avancer. Je grimpai les escaliers quatre à quatre et courus presque jusqu'à sa chambre. Je posai un main tremblante sur la poignée et la tournai lentement.
J'entrai dans la chambre mais je ne trouvai pas la force de faire plus de deux pas et je me laissai tomber à genoux par terre. Qu'est-ce que j'étais pathétique...

- Nan, Kazu... tu peux pas... je t'en prie, me laisse pas...

Je passai mes mains sur mes joues, tête baissée. ça me faisait royalement chier que Mana me voit dans cet état...

- Nan, Kazu... tu peux pas... je t'en prie, me laisse pas...

Je me figeais en entendant sa voix. Je n'avais même pas entendu la porte s'ouvrir, je tassais Mana et vit Tomohisa en larme et à genoux sur le sol. Mon coeur se serra dans ma poitrine et ce déchira un peu plus. Je détournais la tête qu'est-ce que je devais faire ? Je ne savais plus. Et étrangement Mana ne parlait pas. Je me serais attendu a ce qu'il dise t'a pas compris, il te largue, mais il n'en fit rien. Ce rendait-il finalement compte que je l'aimais réellement ou que Tomohisa m'aimait pour de vrai.

- Tomohisa, murmurais-je entre deux sanglots.

Qu'est-ce que je devais faire ? J'en avais plus aucune idée. Mais une chose était sur maintenant le voir dans cette état me faisait beaucoup plus mal. Ou était le meilleur raisonnement ? Qu'est-ce que je devais faire ?

- Dit moi ce qui faut faire ? Je n'arrête pas de te blesser. Je fais que te faire souffrir.

Mes larmes redoublèrent d'intensité.

- Tomohisa, murmura-t-il entre deux sanglots.

Je relevai les yeux vers lui et essuyai une fois de plus mes joues. Je croisai furtivement le regard de Mana. Je me préparai psychologiquement à recevoir une remarque acerbe et cassante qui m'aurait sûrement achevée, mais elle ne vint pas, cela m'étonna un peu.

- Dis moi ce qui faut faire ? Je n'arrête pas de te blesser. Je fais que te faire souffrir.

Ses larmes redoublèrent et la douleur dans mon coeur s'intensifia, rouvrant la cicatrice de la semaine passée sans lui que j'avais cru éternelle. Nous nous blessions, encore et toujours, ça ne changerait probablement jamais... mais la pire douleur qui puisse exister était celle d'être loin de lui, de ne plus pouvoir le voir, le prendre dans mes bras, entendre son coeur battre... battre pour moi.

- Je n'en sais rien... tout ce que je sais c'est que je pourrais pas vivre sans toi. Sans toi je n'ai plus de raison de continuer Kazu...

Il était le seul qui pouvait réussir à donner un sens à mon existence de damné, je ne pourrais pas continuer à lutter s'il n'était pas à mes côtés, ça ne servirait à rien... je pourrais bien bruler en enfer, la souffrance serait douce en comparaison de son absence.

- Je n'en sais rien... tout ce que je sais c'est que je pourrais pas vivre sans toi. Sans toi je n'ai plus de raison de continuer Kazu...

Je le regardais un instant ce genre de parole tout le monde aimerait les entendre et qu'elle leur soit destiné. C'est moi qui avait droit à ses paroles. J'avais le droit a ce que tout le monde désirait le plus au monde. Je n'avais aucune raison de vivre sans lui moi aussi.

- Tomo-Chan prends moi dans tes bras.

Ma voix avait été comme un supplice et je crois que je regretterais ce que je dirais par la suite. Mais je n'arrivais plus vraiment à penser correctement. Mana alla vers Tomohisa et lui tendis la main.

- Allez va vers lui ou dois-je te frapper encore ?

J'étais carrément étonné que Mana agisse ainsi. Que lui prenait-il tout d'un coup. Aucune parole douloureuse ou quelque chose du genre.

- Tomo-Chan prends-moi dans tes bras.

Le ton qu'avait pris sa voix me surpris et me déstabilisa. Il voulait que je le prenne dans mes bras... et mon coeur réclamait de sentir le sien tout près de lui, mais mon corps avait du mal à réagir. Et ce fut pire quand je vis Mana avancer vers moi, il me tendit la main.

- Allez va vers lui ou dois-je te frapper encore ?

Si le moment n'était pas si critique, je partirais certainement la recherche du vrai Mana dans l'hôpital. Il devait trainer quelque part, mais ça pouvait pas être celui-là... J'attrapai sa main et il tira sur la mienne pour me relever, ce qui n'aurait sans doute pas eu d'effet si je ne m'étais pas levé moi-même.
J'avançai vers le lit et passai mes bras autour de mon ange, le serrant contre moi comme si j'avais peur qu'on me l'arrache à nouveau. J'enfouis mon visage dans son cou, laissant mes larmes brulantes s'évader.

- Kazuya, je t'aime tellement... soupirai-je.

J'inspirai sa douce odeur et sentis ma douleur s'estomper peu à peu.

Il se levait finalement et s'avança dans ma direction. Puis, il passa ses bras autour de moi et me serra tout contre lui. Mon coeur ne put que s'emballer et il faisait moins mal maintenant. Il enfoui son visage dans mon cou et je sentis ses larmes.

- Kazuya, je t'aime tellement... soupira-t-il.

Je fermais les yeux alors que mes larmes roulaient encore sur mes joues. Je passais un bras autour de lui. Je m'agrippais à son chandail. Je tremblais, mais cela m'importais peu.

- Tomohisa...

Ma respiration était plutôt courte, mais avec tout ce qui ce passait depuis mon réveille c'était sûrement normal. Je ne voyais rien d'autre.

- Qu'est-ce qu'on doit faire ?

On était même incapable de se séparé. On s'aimait trop. On était dépendant l'un de l'autre. On était rattacher.

- Tomohisa...

Sa respiration était courte, et la mienne l'aurait été aussi si je respirais. J'étais si bien avec lui dans mes bras, mais mes larmes ne cessaient pas, elles avaient besoin de sortir... j'avais eu trop mal.

- Qu'est-ce qu'on doit faire ?

L'éternelle question... On n'avait pas beaucoup de choix devant nous puisque nous ne pouvions pas nous séparer. Ni l'un ni l'autre n'aurait la force de le supporter, j'en étais persuadé... et c'était effrayant au fond. Je déposai un petit baiser sur peau.

- Tant que nous serons tous les deux, tout s'arrangera toujours.

C'était la seule réponse que j'avais... c'était la seule réponse qui était satisfaisante... en partie. Je me redressai et plongeai mon regard dans le sien alors qu'un faible sourire se dessinait sur mes lèvres.

- Tant que nous serons tous les deux, tout s'arrangera toujours.

Il releva les yeux vers moi et posa son regard dans le mien, je ne pu que soutenir son regard. Il avait sûrement raison tant que nous serions tout les deux tout irais bien. C'est ce que je voulais croire en tout cas. Le reste, je m'en foutais totalement.

- Je t'aime tant...

Je sentais le regard de 'ana sur nous, mais encore la je m'en fichais tellement. Il allait peut-être réaliser qu'on s'aime pour de vrai et qu'on ne fait pas semblant. Et que personne ne joue avec les sentiments de l'autres.

- Mais arriverons-nous a vivre ainsi ? Toujours en souffrant ?

C'est ce qui me préoccuper. On ne supporterait pas d'être séparé, mais est-ce qu'on arriverait à supporté de souffrir ?

- Je t'aime tant...

Ses mots me réconfortaient... pas que j'en doutais, mais j'aimais les entendre, encore et encore, ils pansaient les plaies de mon coeur. Toujours un peu plus...

- Mais arriverons-nous a vivre ainsi ? Toujours en souffrant ?

Il faudrait bien, jusqu'à ce que nous apprenions à ne plus nous heurter. Mais ce n'était pas grand-chose, au fond, puisque nous étions ensemble... le bonheur serait toujours plus grand que la tristesse.

- Je souffrirais mille morts s'il le fallait, pour pouvoir rester avec toi. Nous y arriverons, coûte que coûte.

"Je te promets de faire attention à toi mon ange, pour que tu ne souffres plus à cause de moi"... les mots ne seraient pas sortis de ma bouche même s'ils me pesaient sur le coeur, j'avais peur que ce soit une promesse impossible à tenir.

- Je souffrirais mille morts s'il le fallait, pour pouvoir rester avec toi. Nous y arriverons, coûte que coûte.

Il était persuader que nous allons réussir. Moi j'avais une réticences face à cela. Je ne saurais dire pourquoi ? Je sentis une main sur ma tête, je levais les yeux vers Mana. Il avait poser son autre main sur la tête de Tomohisa, ils nous ébouriffa les cheveux.

- Je n'interferais plu dans votre vie. Je vous laisse tranquille, dit-il.
- Mana...
- J'accepte votre relation. Je suis totalement conscient que si tu est loin de lu tu ne vivras pas. Et te perdre serait difficile Kazuya,

Il se penche et dépose un baiser sur mes cheveux. Il jouait le rôle du grand frère que je lui connaissais très bien.

- Merci Mana.

Il sourit et secoue doucement la tête. Puis, il posa son regard sur Tomohisa.

- Et toi prend soin de mon petit frère. Je te le confie.

J'étais complètement abasourdie par ce qu'il venait de dire.

Je relevai les yeux en même temps que Kazu en sentant la main de Mana sur ma tête. Il nous ébouriffa les cheveux. Encore une fois, j'étais surpris par son comportement. Il se montrait si gentil alors que depuis le début il me hait, j'ai pas l'habitude.

- Je n'interfèrerais plus dans votre vie. Je vous laisse tranquille, dit-il.
- Mana...
- J'accepte votre relation. Je suis totalement conscient que si tu es loin de lui tu ne vivras pas. Et te perdre serait difficile Kazuya.
- Merci Mana.

J'encaissai petit à petit ce qu'il venait de dire... je n'aurais pas cru qu'il le dirait, et encore moins aujourd'hui alors que ça avait été plutôt violent. Un sourire se posa sur ses lèvres et il baissa les yeux sur moi.

- Et toi prends soin de mon petit frère. Je te le confie.

Je souris à mon tour et hochai la tête. Bien sûr que j'allais prendre soin de lui, du mieux que je pouvais.

- Compte sur moi.

Son sourire s'agrandit. Je dois bien avouer que depuis que je le connais je les jamais vu sourire jusqu'à aujourd'hui... sincèrement, j'étais content qu'il me fasse confiance... qu'il nous fasse confiance... parce qu'au fond, ça devait être important pour Kazu.

- Compte sur moi.

Je vis le sourire de Mana s'agrandir et je ne pu que sourire moi aussi. Si, en plus maintenant il acceptait que je sois avec Tomohisa, je ne pouvais que bien allé. Avoir du mal avec ma famille aurait été difficile. Déjà que je ne leur parlait pas beaucoup, alors ne plus avoir aucun contact avec eux serait assez difficile.

- Mais venez à la maison une fois de temps en temps. Fumiko sera contente de te voir Kazu.

Fumiko ça copine, je m'entendais bien avec elle à l'époque alors bon.

- On iras vous voir c'est promis.
- Mais avant régler tout vos problème. Ah un mec avec qui t'es allez au lycée voulait de t'es nouvelle.
- Hein ?
- Ken.

Ken ? Je regardais Tomohisa était-ce une simple coincidence ou c'était notre sadique qui m'en voulait ? Mana nous lâche et part vers la porte.

- Bye bye les enfants pas de bêtise.
- Gna gna

Il sort de la chambre et je pose mon regard sur Tomohisa.

- Mais avant régler tout vos problème. Ah un mec avec qui t'es allez au lycée voulait de t'es nouvelle.
- Hein ?
- Ken.

Ken!? Non ça pouvait... ça pouvait pas être lui... Pourtant ça ne pouvait pas être une coincidence. Alors là je n'en revenais pas... Je tournai la tête vers Mana qui s'apprêtait à sortir de la chambre.

- Bye bye les enfants pas de bêtises.
- Gna gna

Il sortit et Kazuya se tourna vers moi. Est-ce qu'il avait fait le rapprochement? Sûrement... comment aurait-il pu ne pas le faire, d'ailleurs? Non mais quand même... Ken... Je n'aurais jamais pu imaginer qu'au lycée il pourrait s'intéresser à moi... il avait peut-être raison, je voyais que Kazu, mais il n'avait jamais rien fait pour me faire comprendre ce qu'il ressentait.

- Je n'en reviens pas... dis-je doucement.

Je secouai la tête pour me remettre les idées en place.

- Je n'en reviens pas... dit-il doucement.

Il secoua la tête. Parce que moi j'en revenais alors ? J'étais un peu choquer d'apprendre ça. Car si Ken était notre vampire fou, je le connaissais très bien. Il avait été un ami très proche pour moi avant que Tomohisa arrive au lycée.

- Bon maintenant on c'est qui est notre ennemi.

Je soupirais doucement. Si, il était entrer en contact avec Mana...ça fit tilt dans ma tête.

- Et si, il avait menacer Mana. C'est pour cela qu'il était comme ça tout à l'heure ?

Je posais mon regard sur la porte.

- Et si, il avait demander à Mana de nous séparer...

Est-ce que c'était des choses probable ? J'étais sur que oui. Et ça personne ne pourrait me faire croire le contraire a part Tomohisa.

- Bon maintenant on sait qui est notre ennemi.

Il soupira. Oui, mais c'était quand même difficile de se faire à l'idée. Déjà se dire qu'on avait vu ce sadique tous les jours au lycée avait été difficile, maintenant savoir que c'était un ami... tu parles d'un choc... et une belle trahison...

- Et si, il avait menacé Mana. C'est pour cela qu'il était comme ça tout à l'heure ?

J'haussai les sourcils. Il aurait fait ça? Quoiqu'en y pensant il l'avait déjà fait en agressant son père...

- Et si, il avait demander à Mana de nous séparer...

Je passai une main sur mon visage en soupirant. Peut-être... et ça serait même passé inaperçu tellement Mana avait du ressentiment envers moi...

- C'est possible... Comment il est devenu comme ça? C'est insensé...

Qu'est-ce qu'il allait falloir faire pour qu'il arrête de mêler des gens à cette histoire? Qu'est-ce qu'il allait falloir faire pour qu'il cesse d'interférer dans nos vie...? Je n'aurais sûrement pas la force de le vaincre en sachant qui il est.

- C'est possible... Comment il est devenu comme ça? C'est insensé...

C'était une bonne question et c'était oui complètement insensé. Je posais mon regard sur la fenêtre de la chambre. En sachant maintenant qu'il était de nouveau entrer en contact avec un membre de ma famille ne me rassurait pas des masses. Surtout si il leur demandait comment j'allais. Je posais une main tremblante sur mon visage.

- Et si, il profitait du moment que je suis faible pour venir s'en prendre à moi...

Ce mec était bien assez fou pour le faire et ça, j'étais près a donné tout mon argent. Mais, je n'aimais pas du tout cette idée. Avais-je un endroit ou être en sécurité.

- Arg il m'énerve. Et je vais être toujours stresser dans cette chambre et ici.

Je devais trouver un moyen de me rétablir vite ça c'était certain.

- Et si, il profitait du moment que je suis faible pour venir s'en prendre à moi...

ça aussi c'était probable, il ne se gênerait sûrement pas. Si seulement il pouvait ne se venger que sur moi, Kazuya n'y était pour rien, lui... c'était moi qui n'avait eu aucune considération pour Ken au lycée.

- Arg il m'énerve. Et je vais être toujours stresser dans cette chambre et ici.

Je passai une main sur sa joue et déposai un baiser sur son front. Il ne fallait pas qu'il se rende malade à cause de ça... ça n'avancerait à rien.

- Essaye de ne pas y penser. Je vais veiller sur toi...

Maintenant que je savais l'identité exacte de ce sadique, j'arriverais sûrement mieux à l'anticiper, mon pouvoir me permettrait de savoir ce qu'il ressent et comment le contrer... enfin, je l'espérais...

- Essaye de ne pas y penser. Je vais veiller sur toi...

Essaye le mot était juste, je ne voyais pas d'autre mot pour dire. Mais au moins, il serait la pour veiller sur moi mon ange. J'avais un ange gardien à mes côtés, mais quelque chose me disait que quand même ce vampire était assez rusé quand même.

- Je vais essayer de ne pas y penser, mais cela risque d'être assez difficile.

Surtout que maintenant j'étais dans un état critique mentalement. Et j'avais peur qu'il en profite totalement. Il m'avait fait vivre 1 semaine de calvaire, mais cela ne lui avait pas été suffisant, il m'envoyait à l'hôpital.

- Promet-moi de faire attention a toi si quelque chose devait arrivé.

Je déposais ma main sur sa joue et la caressais doucement du bout des doigts.

- Je vais essayer de ne pas y penser, mais cela risque d'être assez difficile.

Oui, c'était totalement compréhensible, moi-même j'allais avoir du mal à m'ôter ça de la tête... depuis le temps que ça nous taraudait... et depuis la veille on avait appris pas mal de choses sur lui...

- Promets-moi de faire attention à toi si quelque chose devait arriver.

Kazu posa sa main sur ma joue et la caressa tendrement. Je ferais attention, oui, bien sûr, à condition que lui ne soit pas en danger... je n'avais pas peur de tout faire pour le protéger... et ça incluait sans doute aussi le fait de ne pas l'inquiéter.

- Je te le promets...

Je lui fis un petit sourire et déposai un baiser sur ses lèvres.