Sauver Yûya [ PV Yûya, Ryo ]

- J'aimerais aussi...

Voilà la dure réalité qu'on vivait en ce moment. Mais je me dis que plus l'attente sera longue avant qu'on se retrouve, mieux ça sera par la suite. Du moins, je crois que ça marche ainsi. Les frissons continuaient d'affluer sur ma nuque sous la caresse de ses doigts. Je lui fis un léger sourire avant de m'emparer doucement de ses lèvres. Vaudrait mieux que je m'arrête maintenant, sinon je crois pas que je pourrais m'empêcher de poursuivre par la suite. Après quelques secondes je lâchais ses lèvres en souriant.

- J'ai l'impression que lorsque ton séjour sera terminé ici, je vais en avoir pour des jours à être collé contre toi. Faudra bien que je rattrape le temps qu'on aura perdu ici.

Je lui fis un petit sourire en coin avant de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres.

(c'est con qu'ils soient dans un hôpital lol)

Il m'embrassa tendrement. Comment faire pour ne pas se laisser aller alors qu'on ne cessait pas de s'embrasser et de s'attiser? Il mit fin au baiser et me sourit.

- J'ai l'impression que lorsque ton séjour sera terminé ici, je vais en avoir pour des jours à être collé contre toi. Faudra bien que je rattrape le temps qu'on aura perdu ici.

Il déposa un autre baiser sur mes lèvres, je souris.

- J'ai hâte... susurrai-je.

Non mais qu'est-ce qui me prenait de dire ça comme ça? Alala... J'enfouis mon visage dans son cou et soupirai doucement.

- J'ai hâte...

Un petit sourire amusé prit place sur mes lèvres alors qu'il allait nicher sa tête dans mon cou. J'ai bien l'impression que je ne suis pas le seul à en avoir marre de cet endroit. Quoi que c'est sûrement normal. On peut rien faire ici sans être avertit de notre comportement. Comme si dormir ensemble était un crime.

- Alors faudra que tu guérisse rapidement.

Je déposais un léger baiser contre sa tempe avant de sourire de nouveau.

- Et jusqu'à ce moment là, faudra s'armer de patience.

Ce qui risquait sûrement d'être assez difficile, surtout qu'on passait le plus clair de notre temps collé l'un contre l'autre depuis son arrivé ici.

- Alors faudra que tu guérisse rapidement.

Il déposa un baiser sur ma tempe. Oui, et là c'était mal parti vu que je n'arrivais pas à rester bien gentiment allongé... ironique n'est-ce pas? Je me colle à mon n'amoureux alors qu'il faudrait que je reste tranquille pour pouvoir sortir de cet hôpital et me coller à mon n'amoureux...

- Et jusqu'à ce moment là, faudra s'armer de patience.

Je hochai la tête et dénouai mes bras pour me recoucher convenablement. Ce n'était que mon deuxième jour et cet endroit m'insupportait. Vivement que je sorte, une semaine serait certainement le maximum que je pourrais endurer sinon je reviendrais sûrement fou... ou alors je rendrais les infirmières plus folles qu'elles ne l'étaient déjà.

Yûya me lâcha a la suite de mes paroles pour se recoucher dans le lit. Je crois que c'est la meilleure solution de toute façon. Je voudrais pas que les infirmières arrivent et qu'elles croient encore à pleins de trucs débiles. Je repris donc ma place dans la chaise très inconfortable avant de rapprocher celle-ci du lit et ainsi m'emparer de la main de Yûya. À défaut de ne pas pouvoir le serrer entièrement contre moi, je peux toujours me contenter de sa main. C'est tout de même la même chose que si je le serrais dans mes bras. Je lui fis un léger sourire et déposais un baiser sur le revers de sa main.

- Ainsi, les infirmières ne pourront rien dire en entrant dans la chambre. Et ça nous évitera de faire des bêtises.

Je laissais mon sourire se faire un peu plus amusé avant de pousser un léger soupir d'aise. Finalement, c'était pas si mal de rester assit sur cette chaise. Elle était peut-être inconfortable, mais elle nous permettait tout de même de garder nos limites.

Ryo se rassit sur la chaise et reprit ma main pour la serrer doucement dans la sienne. Bon, après tout c'était mieux que rien, on était ensemble c'était ce qui comptait. Il embrassa ma main.

- Ainsi, les infirmières ne pourront rien dire en entrant dans la chambre. Et ça nous évitera de faire des bêtises.

Il fit un sourire amusé, je souris à mon tour et hochai légèrement la tête. Au moins elles pourront pas dire qu'on sait pas être sage et responsable.

- Elles cesseront peut-être d'être désagréable.

Quoiqu'il fallait pas trop compter dessus... mais bon, l'espoir fait vivre comme dirait l'autre...

- Elles cesseront peut-être d'être désagréable.

Ça serait bien du moins. Parce que faut dire que depuis qu'on est arrivé ici, elles n'ont pas été très compréhensives. Et de plus, elles se sont fait un malin plaisir de nous rappeler à l'ordre à chaque fois.

- Et peut-être qu'elles cesseront d'être brusque avec toi. Parce que je dois avouer ne pas trop aimer comment elles te traitent.

Je lui fis un faible sourire, resserrant doucement sa main. Elles ont quand même été brusque avec lui depuis le début et comme je peux rien faire puisqu'elles sont en face d'autorité envers nous, et bien je dois me contenter de regarder en les maudissant. Ce qui est très déplaisant je dois dire.

- Et peut-être qu'elles cesseront d'être brusque avec toi. Parce que je dois avouer ne pas trop aimer comment elles te traitent.

Il me sourit et sa main se serra un peu plus sur la mienne. Ouais, ça aussi ce serait pas mal, j'avais pas envie de me faire traiter comme ça toute la semaine, je sentais que ça risquerait de réveiller certains cauchemars. Je soupirai et regardai Ryo.

- On verra bien...

Au pire je préfèrerais qu'elles me bourrent de médicaments pour que je ne sentes pas la douleur qu'elles m'infligent à chaque fois qu'elles viennent "m'examiner". Si encore je me laissais pas faire, mais nan, je les laissais pour qu'elles me lâchent les basques.

- On verra bien...

Je lui souris doucement avant de poser ma tête sur le lit. C'est sûr que si on jouait les gentils toutous dans les prochains jours, elles risquaient de finir par nous lâcher et ainsi on aurait la paix. Mais ça ne servait pas à grand chose non plus. Dans quelques jours, on serait sûrement loin de ces mûrs. Du moins, c'est ce que je souhaite. Déjà une semaine enfermé entre ces mûrs ça risque d'être un supplice autant pour lui que pour moi, alors je vois mal devoir passer plus d'une semaine.
Je laissais mes doigts caresser légèrement la paume de sa main tout en laissant un sourire bête se dessiner sur mes lèvres.

- Tu sais, la peau de ta main est vraiment très douce.

Je levais les yeux vers lui sans cesser de sourire.

- Quoi que d'après ce que j'ai pu constater, je crois qu'elle est aussi douce un peu partout.

Un léger silence s'installa. Je levai les yeux vers le plafond encore et toujours beaucoup trop blanc à mon gout. Arf, j'allais devoir m'y faire de toute façon alors pourquoi continuer à me lamenter dessus... Si encore j'avais un moyen de les maculer, mais je me voyais pas trop balancer du sang un peu partout... oh à moins que je balance leurs immangeables repas... mais on m'enverrait sûrement en psychiatrie à cause de ça... hum, dans un sens j'y avais peut-être ma place.

- Tu sais, la peau de ta main est vraiment très douce.

Je rebaissai les yeux sur Ryo qui relevait les yeux vers moi, un sourire étrange sur les lèvres.

- Quoi que d'après ce que j'ai pu constater, je crois qu'elle est aussi douce un peu partout.

Je ris doucement mais malheureusement pour moi ça n'empêcha pas mes joues de s'empourprer.

- Ta peau aussi est douce, déviai-je.

Je lui souris tendrement et entrelaçai nos doigts.

Ça faisait à présent, près d'une semaine que j'étais au chevet de Yûya jours et nuits. Et aujourd'hui, il avait enfin eu son congé de l'hôpital. Je dois avouer que c'était pas pour me déplaire. J'allais enfin pouvoir le serrer convenablement dans mes bras, en faisant attention bien entendu, mais du moins on aura pas les stupides infirmières derrière nous pour surveiller. Et de plus, j'allais enfin pouvoir manger un bon repas. Depuis le temps que je me contente des repas de la cafétéria, il serait temps que mon estomac est le droit à un traitement de faveur.
Une fois que le médecin eut quitté la chambre, je posais mon regard sur Yûya en souriant doucement.

- On va enfin rentrer chez nous.

Je me levais de la fichu chaise où j'avais passé le plus clair de mon temps avant de me pencher vers lui pour déposer un baiser sur ses lèvres. Je suis certain que lui aussi de son côté il est soulager de pouvoir quitter ces quatre mûrs blancs.

Ouf enfin j'allais sortir de ce palais de la torture. Comme je l'avais pensé, une semaine avait été bien suffisante et limite si je pouvais je courrais dehors... mais là ce serait des coups à avoir un autre séjour ici.

- On va enfin rentrer chez nous.

Un grand sourire prit place sur mes lèvres et je hochai la tête.

- En-fin! répétai-je.

Il se leva et déposa un baiser sur mes lèvres. J'attrapai mes vêtements au bout du lit et me relevai doucement pour aller me changer dans la salle de bain. Qu'est-ce que le temps m'avait parut long... même avec Ryo près de moi c'était énervant parce que ces putains d'infirmières ne cessaient de nous surveiller.
Je me regardai quelques instants dans le miroir, arg sortir au grand air me ferait vraiment pas de mal... je me trouvais pâle... à croire que la couleur des murs avait déteint sur moi. Je me changeai lentement, faisant attention à la cicatrice de mon ventre. C'était presque guéris, ils avaient même enlevé les points pour ça termine de cicatriser convenablement. D'ici quelques jours ce devrait être bon. Une fois habillé, je ressortis de la salle de bain.

Une fois que Yûya fut dans la salle de bain, je me laissais tomber sur le lit en soupirant doucement. Je dois avouer que quitter cet endroit ne me fera aucun tord. Je commençais à manger des mûrs blancs à force de les voir à journée longue. Et de plus, ça fera du bien de revoir le soleil. Je tournais la tête lorsque Yûya sortit de la salle de bain et lui fit un sourire avant de me lever pour aller le rejoindre.

- J'ai le droit de te prendre dans mes bras maintenant.

Un petit sourire en coin s'installa sur mes lèvres avant que je ne pose mes mains sur sa taille. De toute façon, c'était pas interdit. Fallait seulement faire attention pour ne pas qu'il ouvre sa blessure dans un faux mouvement. Et je vais sans aucun doute veiller à tout ça. Je déposais un baiser sur ses lèvres avant de le serrer doucement contre moi. Je dois avouer que ça m'avais manquer tout ça. Après toutes ces journées sans pouvoir le sentir dans mes bras, ça fait un bien fou aujourd'hui.

- J'ai le droit de te prendre dans mes bras maintenant.

Je souris en même temps que lui et il posa ses mains sur ma taille. Ah j'allais enfin pouvoir me blottir dans les bras de mon chéri librement, sans que ces infirmières apparaissent pour nous regarder d'un oeil torve. Il déposa un baiser sur mes lèvres avant de me serrer contre lui. Je me blottis contre lui en passant mes bras autour de son cou.

- Hmm je suis tellement bien dans tes bras, ronronnai-je.

J'embrassai doucement sa peau puis relevai la tête pour lui faire un joli sourire.

- Hmm je suis tellement bien dans les bras.

Je lui rendis son sourire lorsqu'il releva la tête. Je dois avouer que ça m'avais manquer de le sentir ainsi contre moi. Après tout ces jours passer ici, avoir enfin la chance de sentir sa chaleur contre moi, ça fait le plus grand bien.

- Dis toi que ça sera ainsi à tout les jours à présent.

Je lui souris doucement avant de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres. Faudrait y aller maintenant. Plus vite on sera hors d'ici, mieux ça sera encore.

- Si on y allait maintenant.

Je lui fis un petit sourire en coin avant de le lâcher doucement. Maintenant que je vais avoir la chance de l'avoir complètement auprès de moi, je compte bien en profiter au maximum. Mais seulement une fois qu'on sera loin d'ici.

- Dis toi que ça sera ainsi à tous les jours à présent.

Mon sourire s'aggrandit et il déposa un autre baiser sur mes lèvres. Oui ça allait être véritablement bien maintenant.

- Si on y allait maintenant.

Il me lâcha et je hochai la tête. Oui, oui, on pouvait sortir de là, on allait pas y passer du temps inutilement. J'attrapai mes affaires, pris sa main et sortis de la chambre pour repartir vers le hall. A l'accueil je signai les papiers de sorties. Ah mais c'était quoi tous ces papiers à remplir et à signer? Genre comment faire chier les gens qui ont qu'une envie c'est de ce casser ><
Après cinq bonnes minutes je rendis le tout à la secrétaire et on put enfin sortir de cet établissement de malheur.

Je suivis Yûya jusqu'à la réception pour qu'il puisse ainsi signé tout les documents présent. Après quelques minutes, on pu enfin sortir de l'hôpital et je poussais un soupir de soulagement avant de laisser un grand sourire s'installer sur mes lèvres.

- Enfin à l'extérieur.

Je posais mon regard sur Yûya en souriant doucement.

- Ça te dirais qu'on aille chez moi.

De cette façon, je pourrais lui faire visiter mon bordel. J'avais vu le sien, il serait temps qu'il voit le mien. Comme si je devais être fier de ça. Je lui fis un petit sourire en coin tout en posant mes mains sur ses hanches.

- Enfin à l'extérieur.

Je levai les yeux vers Ryo qui me regarda en souriant.

- Ça te dirait qu'on aille chez moi.

Je sais pas pourquoi, mais sa demande me surprit un peu. Sans doute parce que je me disais que je rentrerais chez moi une fois sorti d'ici. Mais après tout c'était pas plus mal d'aller chez mon n'amoureux, il avait vu ma maison, je verrai maintenant la sienne. Je souris.

- Oui si tu veux ^^

J'approchai mon visage du sien et l'embrassai tendrement.

- Oui si tu veux ^^

Rien ne pouvait me faire plus plaisir qu'il accepte en ce moment. Il approcha son visage et m'embrassa tendrement. Je le resserrais doucement contre moi, approfondissant légèrement le baiser. Après quelques instants, je me reculais doucement sans pour toute fois le lâcher.

- Je tiens à t'avertir par contre. Tu risque de trouver que ta maison est beaucoup plus en ordre que la mienne.

Je lui fis un petit sourire en coin avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Je lâchais ensuite sa taille pour attraper doucement sa main. Je sens que les prochaines heures risquent d'être des heures de rattrapage. Me coller tout contre lui et ainsi profiter de sa présence qui m'aura manquer durant ces quelques jours.