Enfin chez soi [ PV Yûya ]

- Tu n'avais peut-être pas besoin de ça, mais c'est pas si mal quand même. C'est un état très agréable je trouve.

Je souris doucement en sentant ses doigts revenir dans mes cheveux. Je frissonnai légèrement à cette caresse. Un état agréable? Non, le fait d'être amoureux était bien plus que ça.

- Tu as raison, et je n'échangerais ma place pour rien au monde.

Oh que non. J'avais conscience de ma chance d'être tombé sur quelqu'un d'aussi adorable que Ryo, et rien ne pourrait remplacer le bonheur d'être dans ses bras. C'était mon trésor à moi, il était inestimable.

Du moins, c'était l'état que je préfère de loin entre toutes les autres. Être idiot pour cause de l'amour, c'est quelque chose à vivre.

- Tu as raison, et je n'échangerais ma place pour rien au monde.

Je fermais doucement les yeux en laissant un grand sourire venir orner mes lèvres. Moi non plus je ne pourrais jamais laisser cette place à quelqu'un d'autre. Maintenant que j'ai découvert ce que c'est d'aimer et d'être aimé, j'ai bien l'intention d'en profiter au maximum. Je vis tout de même le rêve de ma vie en ce moment. Raison de plus pour garder cette place pour moi.

- Moi non plus je ne veux pas léguer cette place.

Mes doigts continuèrent leur manœuvre dans ses cheveux, s'entortillant légèrement dans ceux-ci tout en profitant ainsi de leur douceur.

- Moi non plus je ne veux pas léguer cette place.

Un sourire se dessina sur mes lèvres et j'enfouis mon visage dans son torse alors que ses doigts jouaient toujours dans mes cheveux. Et une douce torpeur commença à m'envahir.

- Si tu continue ainsi, je crois que je vais me rendormir... dis-je lentement.

Je laissai mes doigts caresser doucement sa peau, l'effleurer à peine en fait. Des frissons me parcouraient lentement.

- Si tu continue ainsi, je crois que je vais me rendormir...

Un petit sourire en coin se posa sur mes lèvres. De toute façon, c'était un peu pour ça qu'on était là, non ? ON s'était seulement réveiller à cause d'un cauchemar. Mais on avait poursuivit en discutant. Mais bon, je dois avouer que je suis plus vraiment très fatigué en ce moment, sauf que Yûya l'est peut-être encore.

- Ça pourrait sûrement pas nous faire de tort de toute façon.

C'est sûr que pour ma part ça ne ferait que rattraper le sommeil que j'avais perdu dans la semaine. Ça me reposerais sûrement de toute ces émotions. Je n'arrêtais donc pas mes mouvements, laissant mes doigts poursuivre leur petits jeux dans ses cheveux.

- Ça pourrait sûrement pas nous faire de tort de toute façon.

Non, sûrement pas. Et même si je dormais, j'étais dans ses bras alors ce n'était pas comme si je perdais un moment avec lui. Je relevai la tête et déposai un tendre baiser sur ses lèvres.

- Je t'aime.

Je lui souris et nichai mon visage dans le creux de son cou pour retourner dans les bras de Morphée.

Yûya releva la tête à mes paroles et déposa un tendre baiser sur mes lèvres. J'adore quand il fait ça.

- Je t'aime.

Un petit sourire se posa sur mes lèvres alors qu'il posait de nouveau sa tête dans mon cou.

- Je t'aime aussi.

Je fermais les yeux, laissant mon sourire encrer sur mes lèvres. Je sens qu'une nouvelle fois je vais très bien dormir. De toute façon, ça serait normal avec quelqu'un tel que Yûya entre les bras.

- Je t'aime aussi.

Je sentis mon coeur tambouriner contre mes côtes une dernière fois avant de m'endormir. Que la voix de Ryo m'accompagne dans mes songes était certainement la promesse que mon sommeil serait calme, et le fait d'être dans ses bras me rassurait un peu plus, si j'en avais eu besoin.
[...]
Je me réveillai plusieurs heures plus tard avec enfin l'impression de m'être reposé. Et de plus j'étais encore contre mon chéri. Je restai tout contre sa peau pour profiter de sa chaleur et de son doux parfum. La journée commençait bien, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti d'aussi bonne humeur dès le réveil.

Je me réveillais quelques heures plus tard, avec un grand sourire sur les lèvres. Je dois dire que j'avais finalement besoin de ce peu de sommeil. La journée serait des plus meilleures à présent, j'en suis certain. De toute façon, elle ne pourrait pas être plus pire que celles que j'ai vécu à l'hôpital durant toute la semaine. À présent, j'avais tout le loisir d'être complètement près de Yûya.
Parlant de lui, je me demande bien s'il est réveiller. Je relevais doucement la tête, sans trop bougé et jetais un rapide coup d'oeil question de voir s'il dormait toujours. À première vue, ça semble être le cas. Donc je vais pas trop bougé pour ne pas le réveiller. Et si jamais il est déjà réveiller et bien ça donnera seulement une occasion de rester encore un peu plus contre lui.

Perdu dans mes pensées, je le sentis bouger légèrement. Un sourire se dessina sur mes lèvres, il devait sans doute s'être réveillé. Je posai mes lèvres dans son cou quelques secondes en remontant doucement mes mains le long de son dos puis je redressai la tête pour le regarder.

- Bonjour mon chéri.

Je caressai doucement sa nuque et lui souris amoureusement.

Un doux frisson parcourut ma nuque lorsque je sentis un doux contact dans mon cou. J'avais donc tord de penser qu'il dormait toujours. Ses mains remontèrent dans mon dos, me faisant frissonner davantage. Il releva finalement la tête alors qu'un sourire s'emparait de mes lèvres.

- Bonjour mon chéri.

Il me fit un sourire à son tour, mais je n'eus pas vraiment le temps d'en profiter, préférant de loin m'emparer de ses lèvres. Après quelques secondes, je me reculais doucement plongeant mon regard dans le sien.

- Tu as bien dormis ?

Au contact de ses lèvres sur les miennes je frissonnai agréablement. Voilà qui faisait de ce réveil le plus parfait que j'avais connu jusqu'à maintenant. Il plongea son regard dans le mien.

- Tu as bien dormi ?

Je hochai doucement la tête en souriant toujours.

- Magnifiquement puisque j'étais dans tes bras.

Mon sourire s'agrandit et je déposai un baiser sur ses lèvres avant de laisser ma bouche glisser le long de sa mâchoire puis je posai ma tête contre son épaule. Je soupirai d'aise. Je pense que jamais je n'avais autant eu envie de câlin (en tout bien tout honneur ><).

- Et toi?

Je levai les yeux vers lui pour le regarder.

- Magnifiquement puisque j'étais dans tes bras.

J'aurais dû m'attendre à une telle réponse, mais l'entendre fait tout de même plaisir. Il déposa un baiser sur mes lèvres avant de me faire frissonner de nouveau en laissant ses lèvres glisser sur ma peau. Qu'est-ce que c'est plaisant tout ça ! Je me demande bien comment j'ai pu faire pour être aussi patient durant toute cette semaine passé à l'hôpital.

- Et toi?

Un léger sourire en coin se posa sur mes lèvres et j'hochais la tête à mon tour. Comment ne pas bien dormir alors que j'avais tout pour me satisfaire.

- La meilleure nuit qui soit. Ça change vraiment de cette affreuse chaise d'hôpital.

Mon sourire se fit beaucoup plus grand et je m'avançais légèrement vers lui pour venir capturer ses lèvres.

- La meilleure nuit qui soit. Ça change vraiment de cette affreuse chaise d'hôpital.

Oui en effet. Vu comme ça, je n'avais pas tellement à me plaindre moi car le lit de l'hôpital était sûrement beaucoup plus confortable que la chaise. Il avança son visage et m'embrassa à nouveau. Je répondis amoureusement à son baiser en remontant mes bras autour de son cou. Ma bouche s'ouvrit sous la sienne pour permettre à nos langues de se rejoindre et elles s'enlacèrent tendrement. Je frissonnai à nouveau et après quelques instants je mis fin au baiser, à bout de souffle. Je soudai mon regard au sien en souriant. Mon coeur cognait fort dans ma poitrine, mais j'adorais ça.

Un long frisson se fit ressentir dans mon dos lorsque ses bras se posèrent autour de mon cou. Je dois avouer que c'est tout à fait parfait ça dès le matin. Ça réveille quelqu'un assez rapidement. Ses lèvres s'entrouvrirent quelques instants plus tard, me laissant ainsi la chance de rejoindre sa langue. Une baiser digne des dieux dès le matin. Après quelques instants, on mit fin au baiser pour reprendre notre souffle. Un grand sourire se dessina sur mes lèvres alors que son regard plongeait dans le mien.

- Je t'aime tellement Yûya.

C'était presque insensé pour une simple personne comme moi de ressentir autant d'émotions. Mais je dois avouer que ça me plaisait énormément pour une fois.

- Je t'aime tellement Yûya.

Mon coeur se gonfla un peu plus de bonheur. Si Ryo aurait voulu le faire bondir hors de mon corps, il ne s'y serait sans doute pas pris autrement. Mes doigts effleuraient doucement sa nuque.

- Je t'aime aussi Ryo... plus que tout.

C'était même un peu effrayant d'aimer quelqu'un à ce point... mais bon, ce n'était pas comme si les choses effrayantes m'arrêtaient, bien au contraire. Je m'y jetais même corps et âme.

- Je t'aime aussi Ryo... plus que tout.

La douce sensation qui faisait gonflé mon corps à tout coup refit son apparition à ces mots. Comment j'avais pu faire pour me passer de tout ça durant toutes ces années ? Maintenant que je le vis, je me pose vraiment la question. Quoi qu'il en soit, j'adore le vivre maintenant que je suis avec lui. Je déposais un simple baiser sur ses lèvres avant de me reculer doucement pour lui sourire.

- Je me sens choyer d'être tombé sur une personne comme toi. J'ai vraiment bien fait de suivre mon intuition et d'aller à cette place publique ce soir là. Je ne t'aurais sûrement jamais croiser si je ne l'avais pas fait. Et je l'aurais regretter amèrement par la suite.

Mon sourire s'agrandit doucement avant que je ne dépose un nouveau baiser sur ses lèvres.

- Je me sens choyé d'être tombé sur une personne comme toi. J'ai vraiment bien fait de suivre mon intuition et d'aller à cette place publique ce soir-là. Je ne t'aurais sûrement jamais croiser si je ne l'avais pas fait. Et je l'aurais regretter amèrement par la suite.

Je souris alors que mes joues rosissaient de bonheur. Moi aussi j'étais heureux qu'on se soit croisés ce soir-là. Mais je me disais que tôt ou tard on se serait croisé... je croyais aux âmes soeurs et j'étais certain d'avoir trouvé la mienne.

- Moi aussi j'en suis heureux. Mais je crois que... peu importe l'endroit où on serait aller, ou même le jour... on était fait pour se croiser... pour être ensemble... ne?

Cette fois se furent de gêne que mes joues rougirent. Qu'est-ce que je risquais à lui dire ça? Qu'il me prenne pour un débile un peu trop romantique? J'étais comme ça après tout, et je voyais les choses ainsi, je voulais qu'il le sache.

- Moi aussi j'en suis heureux. Mais je crois que... peu importe l'endroit où serait aller, ou même le jour... on était fait pour se croiser... pour être ensemble... ne?

Un petit sourire s'installa sur mes lèvres à cette remarque. Mais c'est plutôt la couleur de ses joues qui me fit sourire davantage. Je trouvais ça réellement mignon ce qu'il venait de dire. Et je dois avouer que je n'avais pas penser à la chose ainsi mais que en entendant Yûya parler de cette façon, je réalise qu'il dois sûrement avoir raison. ON est sûrement fait pour être ensemble. Sinon, on ne s'entendrait pas aussi bien et je ne serais pas aussi amoureux de lui qu'en ce moment.

- Je le pense aussi. Mais je suis d'autant plus heureux que ce se soit passer maintenant. Je n'aurais pas aimer devoir attendre encore des années avant de te croiser.

- Je le pense aussi. Mais je suis d'autant plus heureux que ce se soit passé maintenant. Je n'aurais pas aimé devoir attendre encore des années avant de te croiser.

Mes joues reprirent une couleur normale. J'étais content qu'il voit les choses de la même façon que moi sur ce coup-là... parce que je me serais sentis vraiment très très idiot si ça avait pas été le cas. Je déposai un baiser sur ses lèvres et lui souris à nouveau.

- Oui, tu as raison.

Surtout que doué et téméraire comme je l'étais, je continuerais sûrement à faire des choses stupides puisque c'était pour lui que j'allais essayer de faire attention... et donc sans lui mes chances de vivre quelques années en plus auraient été minces...

- Oui, tu as raison.

Bien sûr, j'avais toujours raison. Nah, j'exagère un peu par contre. Il devait bien y avoir des points sur lequel j'avais tout à fait tord. Mais bon, c'est pas vraiment le temps de penser à ce genre de choses. Je fis un petit sourire à Yûya avant de venir m'emparer doucement de ses lèvres. Autant en profiter maintenant qu'on est enfin réunis tout les deux. Mais bien entendu comme je me doutais, fallait toujours qu'il y est quelque chose pour venir nous déranger. Et une fois de plus c'est encore ce fichu estomac qui fait des siennes. Je me reculais doucement en souriant.

- Je crois bien qu'il va falloir aller s'occuper de cet abruti qui refuse de se calmer ce matin.

Il soupira et captura une fois encore mes lèvres. Et ce doux baiser dura jusqu'à ce que son estomac se manifeste.

- Je crois bien qu'il va falloir aller s'occuper de cet abruti qui refuse de se calmer ce matin.

Je pouffai doucement de rire et déposai un baiser sur le bout de son nez.

- Pendant tout une semaine il a du supporter la nourriture de l'hôpital, il faut lui pardonner de vouloir manger convenablement maintenant.

Même moi je devais bien avouer que manger ne me ferait pas de mal. Et pourtant je mangeais jamais dès le matin, mais il fallait un début à tout de toute façon.

- Pendant tout une semaine il a du supporter la nourriture de l'hôpital, il faut lui pardonner de vouloir manger convenablement maintenant.

Il avait pas tord sur ce point. Après tout ce temps à manger cette affreuse nourriture, un bon petit plat ne lui ferait sûrement pas de tord. Et j'aurais enfin la satisfaction d'avoir manger quelque chose de consistant et de bien meilleur. Mais il aurait pu attendre encore quelques minutes avant de se manifester. Me laisser au moins le temps de profiter de ce doux réveille avec mon ange. Mais faut croire que j'arrive jamais à le contrôler dans les bons moments.

- Pourtant, je voulais rester encore un peu dans le lit avec toi moi.

Je fis une légère moue avant de venir déposer un simple baiser sur ses lèvres. C'est sûr que si je m'occupe de lui maintenant, j'aurais l'esprit tranquille pour un petit moment par la suite. De toute façon, c'est pas comme si Yûya devait partir aussitôt le petit déjeuner avaler.

- Mais bon, quand il faut nourrir la bête, il le faut.

- Pourtant, je voulais rester encore un peu dans le lit avec toi moi.

Une moue craquante se dessina sur ses lèvres avant qu'il ne déposa un petit baiser sur les miennes. Moi aussi j'aurais voulu profiter de ce moment un peu plus, mais ce n'était que partie remise.

- Mais bon, quand il faut nourrir la bête, il le faut.

Je ris doucement et hochai la tête. Il n'allait tout de même pas se laisser mourir de faim, pas après la semaine qu'on avait du supporter. ça, il fallait bien avouer que l'hôpital nous avait attaquer sur tous les fronts...
Je l'embrassai doucement puis m'écartai de ses bras pour m'asseoir dans le lit. Je me frottai les yeux et baissai le regard sur le plancher à la recherche de mes vêtements.

Un léger rire sortit de ses lèvres à la suite de mes paroles. Faut croire que j'avais toujours de l'humour, même le matin. Il m'embrassa doucement avant de se séparer de moi pour s'asseoir sur le lit. Je me redressais à mon tour, gueulant intérieurement contre mon estomac. C'était de sa faute si on devait être loin l'un de l'autre à présent. Je repérais mes vêtements sur le sol et m'emparais de mon boxer avant de l'enfiler aussitôt. Pas la peine d'enfiler le tout. On est quand même chez moi et personne ne peut nous voir. Alors si j'ai envie de me promener complètement nu, je le ferais. Mais bon, comme on se lève pour aller manger quelque chose, vaut mieux que je me permettre d'enfiler quelque chose pour être plus poli. Je me tournais par la suite vers Yûya en souriant doucement.

- Tu crois que tu pourras préparer quelque chose de succulent pour le petit déjeuner ?

Je tendis le bras pour attraper mon boxer et mon pantalon, et je les enfilai. J'étais plutôt frileux alors il valait mieux que je me couvre un peu, j'avais pas très envie de tomber malade en fait.

- Tu crois que tu pourras préparer quelque chose de succulent pour le petit déjeuner ?

Je le regardai en souriant. Oui, je m'y attendais un peu à ce qu'il me le demande, après tout je lui avais dit qu'une fois sortis de l'hôpital je lui ferais à nouveau à manger.

- Je peux bien préparer quelque chose... ce sera à toi de me dire si c'est succulent ou pas, dis-je en riant.

Il avait plus confiance en mes talents culinaires que moi, c'était indéniable.